L’ancien président américain Donald Trump à son arrivée au tribunal de Manhattan, le 15 avril 2024.
Ce 15 avril 2024 fut une journée historique aux États-Unis : celle du premier procès au pénal de Donald Trump, accusé d’avoir falsifié les comptes de ses sociétés pour masquer un paiement destiné à acheter le silence d’une ancienne actrice pornographique avec laquelle il a eu une relation qu’il nie. L’ancien président américain a fait face aux juges.
L’ancien président des États-Unis d’Amérique est arrivé peu avant 9h30 (heure locale) au tribunal de Manhattan par une petite rue de côté. Dans l’entrée empruntée par Donald Trump, il est écrit en lettres d’or le nom d’Alvin Bragg, le nom du procureur de l’État de New York qui le poursuit pour 34 chefs d’inculpation, correspondant à 34 chèques différents pour un montant total de 130 000 dollars de paiement à destination de l’ancienne star du X Stormy Daniels, quelques jours avant l’élection présidentielle de 2016. Dans l’État de New York, c’est un crime passible de quatre ans de prison.
Pour Donald Trump, le dossier est vide et il n’y a même pas d’affaire. Ce procès, comme les trois autres inculpations au pénal, tient pour lui de l’escroquerie et de l’interférence électorale. Plus précisément, avant d’entrer au tribunal, le milliardaire a dénoncé une « persécution politique » et une « attaque contre l’Amérique ».
Dans la salle d’audience, où il a montré un visage dont ne sait s’il est simplement grave, sérieux, inquiet ou de défi, la matinée a été consacrée à l’examen de différentes motions de procédure. Le juge Merchan, qui supervise l’affaire, a notamment refusé de se récuser comme le réclamait l’équipe des avocats de l’ancien président en l’accusant de conflit d’intérêt. Une façon, selon le juge, de faire traîner la procédure.
Ce qui risque d’être un peu long aussi, c’est la sélection du jury. Elle a commencé. Il faut en trouver 12, plus 6 remplaçants, qui soient à peu près neutres ; étant donné la notoriété et la personnalité clivante de l’accusé, cela pourrait être compliqué. D’ores et déjà, une majorité du premier groupe de 96 jurés potentiels s’est déclarée incapable de le juger équitablement et a été aussitôt exemptée.
À écouter aussiLe monde doit-il se préparer au retour de Donald Trump ?
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