Le président de la République estime qu’il faut désormais “plutôt avoir une approche d’efficacité et de service de nos concitoyens”, avec des attributions institutionnelles à l’échelle du Grand Est.
Le président Emmanuel Macron prononce un discours sur l’Europe à la Sorbonne, le 26 septembre 2017 à Paris
Emmanuel Macron a réitéré vendredi en marge d’un déplacement à Strasbourg son opposition à la résurrection d’une région Alsace, qui sortirait ainsi du Grand Est, tout en proposant de rouvrir “la question de certains transferts de compétences”.
Sur cette volonté portée par l’Alsace, le président de la République a estimé avoir, lors de son premier mandat, “reconnu pleinement la question alsacienne et on a innové ensemble puisqu’on a créé cette Communauté européenne d’Alsace” (CEA), fusion des conseils départementaux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin depuis 2021, qu’il a qualifiée d'”inédite” auprès de la presse à Strasbourg en marge d’un déplacement pour y signer un nouveau contrat triennal.
“Pas de grand jeu institutionnel”
Au sein de la CEA, “les élus ont été responsables puisqu’ils ont supprimé un niveau de collectivité (…) les départements ont été fusionnés, ce qui est vraiment un signe de volonté et d’efficacité”, a poursuivi Emmanuel Macron.
Pour autant, il a estimé qu’il fallait désormais “plutôt avoir une approche d’efficacité et de service de nos concitoyens”, avec des attributions institutionnelles à l’échelle du Grand Est pour “la question des infrastructures et des déplacements” ou au niveau de la CEA pour le “sport, l’artisanat” ou le “commerce”.
“Je pense qu’il faut qu’on rouvre la question de certains transferts de compétences, délégations de compétences mais il ne faut pas faire de grand jeu institutionnel”, a encore indiqué le président.
Les Alsaciens “attentifs à ce qu’il se passe en Corse”
Le député Renaissance Eric Woerth, chargé par Emmanuel Macron d’une mission sur la décentralisation, doit lui remettre son rapport début mai. L’ancien maire de Chantilly a par ailleurs appelé à donner plus de pouvoir réglementaire aux collectivités, ainsi qu’une plus grande liberté de fixer les taux d’imposition.
Il a également exclu tout “redécoupage” des régions, à l’exception du cas de l’Alsace, qui aimerait sortir de la région Grand Est.
La Corse avait elle négocié avec le gouvernement un projet reconnaissant un statut d’autonomie au sein de la République.
“Les Alsaciens sont attentifs à ce qui se passe en Corse, l’attente est forte”, avait indiqué Frédéric Bierry, président (LR) de la CEA.
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