Freelance : pourquoi la Gen Z se détourne du salariat

72% de ces jeunes envisagent de devenir travailleur indépendant à l’avenir.

Une étude réalisée par Fiverr, incluant près de 10 000 jeunes de la génération Z (âgés de 16 à 26 ans), révèle que beaucoup d’entre eux envisagent de devenir travailleurs indépendants. Flexibilité, diversification des compétences et indépendance sont autant d’arguments qui plaident en leur faveur.

La génération Z sera-t-elle celle qui abandonnera les traditions ? Selon Bea Boss, cette tranche d’âge est de moins en moins séduite par le statut de salarié et s’oriente désormais vers le freelance. Ce constat repose sur une enquête menée par le cabinet de recherche indépendant Censuswide, commanditée par Fiverr. L’étude a été réalisée auprès de 10 033 jeunes de la génération Z aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Allemagne et en France, entre le 26 et le 30 janvier 2024. Parmi eux, 1 005 participants étaient français.

Le résultat est éloquent : 72 % de ces jeunes envisagent de devenir travailleur indépendant à l’avenir. Pour 32 % d’entre eux, il s’agit d’une opportunité de créer leur propre entreprise, d’être leur propre patron et de ne pas être subordonnés à une hiérarchie. Pour 40 % des sondés, le freelance est perçu comme un moyen d’augmenter leurs revenus, voire de les diversifier pour 26 % d’entre eux. Enfin, 25,5 % des interrogés voient le travail en freelance comme une chance d’acquérir de nouvelles compétences.

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Le salaire, pas une priorité

Plus de deux tiers des jeunes (67 %) exercent déjà le travail en freelance à temps plein (39 %) ou aimeraient s’y consacrer entièrement si cela leur permet d’atteindre ou de dépasser les revenus d’un emploi à temps plein (28 %). Mais qu’est-ce qui rend le freelance si attrayant pour cette génération ? Pour 43 % de la Gen Z, il s’agit avant tout de pouvoir établir leur propre routine et leurs habitudes de travail. La flexibilité des horaires est un atout majeur, tout comme l’adéquation avec leurs valeurs (29 %) et l’indépendance (26 %).

Ces données, surprenantes ou non, précèdent même l’importance d’un salaire compétitif et transparent (25 %). La génération Z serait-elle donc plus orientée vers son bien-être personnel que vers ses revenus ?