«Elle était très belle et très, très compliquée» : Alain Souchon revient sur son histoire d’amour avec Isabelle Adjani

Isabelle Adjani et Alain Souchon à la sortie du concert de Yves Montand à l’Olympia de Paris. (France, le 14 octobre 1981).

Ils ont vécu une romance passionnée au début des années 1980. Lui, Alain Souchon, interprète de Foule Sentimentale, était déjà un chanteur à succès. Elle, Isabelle Adjani, tout juste 26 ans, débutait sa carrière au cinéma. Dans son autobiographie La vie, c’est du théâtre et des souvenirs, sorti en librairie le 11 avril dernier, le grand ami de Laurent Voulzy se remémore ainsi sa rencontre foudroyante avec la comédienne, en 1981 exactement, sur le tournage du film Tout feu, tout flamme de Jean-Paul Rappeneau.

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«Un moment de tempête», écrit-il dans ses pages. À l’époque, lui a 37 ans, est marié avec Françoise depuis près de onze ans. Ensemble, ils ont deux fils, Pierre (52 ans aujourd’hui) et Charles (46 ans). Mais la parenthèse de ces mois de tournage et la passion qu’il vit avec Adjani l’emportent, du moins en coulisses et pendant quelque temps. «Dans cette histoire, les trois personnes ont souffert», raconte-t-il. Bien que le coup de foudre soit réciproque, Alain Souchon hésite à quitter sa femme. «On ne voulait pas se l’avouer (qu’on se plaisait, NDLR). Au début, on était dans un rapport de séduction et de frustration. Mais on était très épris l’un de l’autre».

Tempétueuse et tourmentée

Leur romance se poursuivra jusqu’en 1984. Tous deux se retrouvent à l’écran dans un autre film, Été Meurtrier, de Jean Becker, qui vaudra à Adjani le César de la meilleure actrice. Mais l’interprète de Camille Claudel a la réputation d’être une artiste et une femme tempétueuse, révoltée, tourmentée. Des traits de caractère qui plaisent au chanteur autant qu’ils le repoussent. «Elle n’était pas encore la grande vedette qu’elle est devenue, elle construisait sa carrière. J’aimais bien son côté tourmenté. Elle était très, très belle et très, très compliquée», souligne-t-il.

Face à cette passion survoltée, Alain Souchon choisit finalement sa femme, Françoise, avec qui il est toujours marié, depuis près de 53 ans. Adjani étant aujourd’hui un souvenir doux et lointain. «Ça s’est terminé parce que voyant que je restais avec mon épouse, elle m’a envoyé chier. J’ai été très malheureux, mais c’était très bien ainsi», conclut-il désormais.