Stuart Lancaster (Racing 92), après la défaite face à Montpellier : « On a fait trop d'erreurs basiques »

Stuart Lancaster regrette le manque d’efficacité de ses joueurs. (A. Mounic/L’Équipe)

Le manager du Racing 92, Stuart Lancaster, est ressorti frustré de la lourde défaite subie à domicile samedi face à Montpellier (20-44), pour le compte de la 15e journée de Top 14.

Stuart Lancaster (manager du Racing 92) après la défaite face à Montpellier (20-44), samedi : « C’est très frustrant. Paradoxalement, on a montré des choses en première mi-temps même si on encaisse deux essais faciles, sur un renvoi et après un ruck. On a quand même su mettre la pression mais on n’a pas réussi à convertir nos temps forts. On a fait trop d’erreurs basiques, sur des choses simples. Il va falloir beaucoup travailler.

On a beaucoup de joueurs absents. Les internationaux (Fickou, Le Garrec, Gibert, Woki…), Chat, Sanconnie, Chouzenoux, Hall. On compose l’équipe comme on peut. Montpellier a beaucoup progressé depuis qu’on a joué là-bas (16-19, le 29 octobre). Ces équipes de bas de tableau luttent pour leur survie, se battent de partout. C’est ce qui rend ce Championnat aussi attrayant. »

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Patrice Collazo (manager du MHR) : « Ça soulage. Quand on voit le contenu et ce qu’on y a mis, surtout défensivement… On a souvent été au point de rupture. On a dépensé beaucoup d’énergie pour colmater les brèches créées par le Racing. Finalement, on a réussi à gagner les deux mi-temps. Il fallait être efficace face à l’équipe la plus disciplinée du Championnat.

On a fait preuve de beaucoup de patience, ce qui n’était pas le cas depuis le début de la saison. Il y a eu une conquête énorme, de très bons ballons portés en défense et en attaque, une très bonne mêlée. C’est la victoire d’un collectif. Je suis heureux pour le club. Stratégiquement, on avait une équipe hybride, avec un mélange de punch et de vitesse derrière. »

Lenni Nouchi (troisième ligne et capitaine du MHR) : « On avait à coeur de gagner ici après être passé de peu à côté à Lyon (20-18, le 30 décembre) et à La Rochelle (18-10, le 3 février). C’était mon premier capitanat, on m’a donné des responsabilités, j’ai essayé de les prendre. Ce sont Patrice Collazo et Bernard Laporte qui me l’ont annoncé. À 20 ans, ça n’arrive pas tous les jours.

Évidemment, je me suis appuyé les leaders, sur Yacou (Camara), sur Doum (Geoffrey Doumayrou). J’ai surtout essayé de garder mon rôle sur le terrain. Les anciens ont été géniaux. Tout le monde m’a écouté. Me retrouver face à Siya Kolisi, j’y ai forcément pensé la veille. Pendant le toss, je n’ai pas voulu montrer qu’il est un exemple pour moi. Je voulais lui dire après le match mais je ne parle pas anglais donc je ne lui ai rien dit (rires). »

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