«On doit pouvoir faire beaucoup plus», a déclaré Emmanuel Macron.
Lors d’un dîner à l’Élysée, mercredi 20 mars, le président de la République Emmanuel Macron a évoqué le déficit français, qui devrait atteindre des chiffres plus élevés que prévu. Des économies devraient donc être réalisées, et les collectivités locales mises à contribution.
L’heure est grave. Le Gouvernement scrute avec appréhension le mardi 26 mars, jour d’annonce des chiffres définitifs du déficit français. Et, comme rapporté par nos confrères des Échos, il devrait se situer autour des 5,6% du PIB, au lieu des 4,9% attendus. Le président de la République, Emmanuel Macron, a donc réuni les chefs de parti de la majorité, les présidents des groupes parlementaires, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, le Premier ministre Gabriel Attal ainsi que le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, et son homologue du Travail, Catherine Vautrin, pour un dîner de travail à l’Élysée, mercredi 20 mars.
Lors de ce dîner, rapporte Le Parisien, Emmanuel Macron a évoqué les 10 milliards d’euros d’économies dans la dépense publique en 2024. «On doit pouvoir faire beaucoup plus», a-t-il appuyé, gardant une constante, «pas de hausse des impôts». Des solutions pour faire plus d’économies ont ainsi été évoquées. L’exécutif pousse pour une nouvelle réforme de l’assurance-chômage, mais également la suppression ou le conditionnement d’autres prestations sociales : «On doit n’avoir aucun tabou. Tout est sur la table», a confié un participant.
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L’Ukraine toujours dans les esprits
Les collectivités territoriales ont également été mises en porte-à-faux face à ce déficit : «Toutes les études montrent que les collectivités territoriales sont celles qui ont été les plus dépensières ces dernières années. C’est donc qu’il y a de la marge», a expliqué un cadre de la majorité, tandis qu’un ministre prétextait que «tant qu’on leur rapporte des recettes, elles les dépenseront ». Mais cette désignation des collectivités locales n’est pas sans susciter quelques craintes.
«Si demain l’État supprime certains transferts financiers aux communes, elles augmenteront les impôts locaux. Donc, c’est le contribuable qui sera perdant», prévient un cadre de la macronie. Rien n’a donc été définitivement tranché à l’issue de ce dîner, mais des pistes se dessinent. La guerre en Ukraine, et les tensions géopolitiques attenantes, pourraient, selon Le Parisien, accélérer le processus : «On doit faire face à un choc économique conjoncturel, lié notamment à la géopolitique. On assume et on dit la vérité aux Français.»
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