La porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, à Paris, le 15 avril 2024.
Leurs noms figuraient encore ce vendredi après-midi sur le site officiel du gouvernement parmi les membres du cabinet de Prisca Thevenot. Selon les informations de Libération, trois conseillers vont à leur tour quitter l’équipe de la porte-parole du gouvernement. Il s’agit de la conseillère spéciale, recrutée à la fin du mois de février, de la conseillère parlementaire et d’un conseiller argumentaire de la ministre. Tous contactés, ils ont confirmé avoir déposé leur démission, tout en refusant de la commenter.
Démissionnaires soudés
Ils suivent de peu la chargée de mission en communication numérique, partie en début de semaine elle aussi. Ce n’est plus une vague, mais un raz-de-marée, après les départs de trois autres conseillers révélés il y a deux semaines par Marianne : le directeur de cabinet, William Elman, son adjointe et la cheffe de cabinet.
Contactée via son équipe, Prisca Thevenot n’a pas souhaité commenter cette hémorragie dans un staff de moins de dix personnes. «Il y a eu des départs la semaine dernière. Quelques-uns suivent», minimise-t-on dans l’entourage de la ministre, où l’on décrit des démissionnaires soudés par leurs passages dans les cabinets d’Elisabeth Moreno ou Isabelle Rome lors des gouvernements Castex et Borne : «C’est un bloc venu ensemble dans les précédents cabinets, qui est venu ensemble et qui repart ensemble.» Tous les démissionnaires ne sont pourtant pas passés par les cabinets de Moreno et Rome…
«Elle n’est pas correcte»
D’autres sources décrivent plutôt une équipe Thevenot en pleine crise, mettant en cause le comportement d’une porte-parole du gouvernement fragilisée par des couacs de communication. Le 3 avril, elle affirmait au cours de son compte rendu du Conseil des ministres qu’un «passage à l’acte» terroriste avait été déjoué le week-end précédent, avant de rétropédaler quelques minutes plus tard. «Je ne sais pas si elle gère mal son stress mais elle n’est pas correcte», soupire un ancien conseiller, décrivant des coups de colère et des propos déplacés. Un conseiller resté au service de Thevenot nie tout problème de comportement. «Dans les cabinets, peu de gens le savent, mais il y a beaucoup d’humain. On travaille à haute intensité. Il faut aussi tenir le rythme et que ça matche sur tous les plans, personnel et professionnel.» Contacté également par Libération, l’entourage de Gabriel Attal, ministre de tutelle de Thévenot, n’a pas répondu à nos sollicitations.
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