Chambre d’hôpital déserte
SEOUL, 27 mars (Yonhap) — De grands hôpitaux du pays ont fermé temporairement des services et réorganisé leur personnel alors qu’ils connaissent d’importants déficits suite à l’arrêt de travail prolongé de médecins en formation. Depuis le 20 février, plus de 90% des 13.000 médecins résidents et internes ont quitté leur poste dans le cadre de démissions massives afin de protester contre la décision du gouvernement de relever de 2.000 le quota d’admissions dans les facultés de médecine à partir de l’année prochaine, par rapport aux 3.058 places offertes à l’heure actuelle.
Les cinq plus grands hôpitaux, à savoir l’Asan Medical Center, le Samsung Medical Center, l’hôpital Severance, l’hôpital de l’université nationale de Séoul (SNUH) et l’hôpital Sainte-Marie de Séoul, perdent plus de 1 milliard de wons (741.371 dollars) chaque jour et sont entrés en situation de gestion d’urgence pour surmonter la crise médicale, selon des responsables des hôpitaux. Le SNUH a fermé 10 de ses plus de 60 centres pour la sécurité des patients et l’efficacité des activités. Des patients présents ont été transférés vers d’autres services, selon un responsable de l’hôpital.
Fermeture d’un service hospitalier
«Il est vrai que certains centres ont été fermés, mais c’est une mesure pour opérer l’hôpital de manière flexible», a-t-il déclaré. Le SNUH a récemment doublé la taille de sa ligne de crédit bancaire à100 milliards de wons pour se préparer àun crise prolongée. L’hôpital de l’université nationale de Pusan (PNUH) a également obtenu un crédit bancaire de 60 milliards de wons ce mardi.
L’Asan Medical Center à Séoul a fermé neuf de ses 56 centres et l’hôpital Sainte-Marie de Séoul a vidé deux de ses 19 services. L’hôpital Severance a également commencé à en fermer en regroupant six de ses 75 centres en trois, alors qu’il continue à faire face aux répercussions des démissions massives de médecins en formation.
Les hôpitaux ont dit qu’ils n’avaient pas d’autre choix que de procéder comme cela pour mieux se focaliser sur les urgences et les patients gravement malades en raison du personnel médical limité. Certains hôpitaux ont accepté des demandes de congés sans solde d’employés dans le cadre des efforts pour réduire les coûts de main-d’œuvre et ont reporté leur plan d’embauche d’infirmiers.
«Nous ne pouvons même pas prévoir quand la situation prendra fin, alors que des médecins en formation ne sont pas retournés au travail et des professeurs ont présenté leur démission», a déclaré un responsable d’un hôpital. «Les travailleurs restants sont également dans un état d’épuisement», a-t-il ajouté.
(FIN)
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