Christian Horner et Jos Verstappen en décembre 2021 après le premier titre de Max à Abu Dhabi. Une image qui a mal vieilli… (R. De Waal/Presse Sports)
Jos Verstappen, le père de Max, a ajouté à l’incendie en cours chez Red Bull, en déclarant au « Daily Mail » que le maintien de Christian Horner à la tête de l’écurie risquait de faire exploser l’équipe.
Un épisode chasse l’autre chez Red Bull. Alors que Christian Horner paraissait samedi soir conforté dans sa position à la tête de l’écurie, avec la visite très médiatisée de son épouse Geri Halliwell, venue au soutien et plus encore la présence à ses côtés du Thaïlandais Chalen Yoovidhya, actionnaire majoritaire du groupe Red Bull (il possède 51 % des parts), tard cette nuit une nouvelle bombe a explosé dans le paddock.
Jos Verstappen s’est en effet confié au Daily Mail, tabloïd britannique qui, vers 1 heure du matin, a publié les premiers mots du père de Max, triple champion du monde de F1 (2021, 2022, 2023) : « La tension va demeurer dans l’équipe tant qu’il reste en place. L’écurie est en danger de dislocation. On ne peut pas continuer comme ça. Ça va exploser. Il joue à la victime alors qu’il est l’un de ceux à la base du problème. » Le « il » en question étant bien évidemment Christian Horner.
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Une sortie qui relance les rumeurs insistantes dans le paddock depuis le début de « l’affaire Horner », née d’une information publiée le 5 février dernier par le Telegraaf, quotidien néerlandais – ce qui laisse supposer que Jos Verstappen ne serait pas étranger à ces fuites médiatiques (*). Cette nuit, l’intéressé a tenu à démentir : « Ça n’aurait aucun sens que je fasse ça. Pourquoi ferais-je ça alors que Max réussit si bien dans cette équipe ? »
Blanchi en milieu de semaine par l’enquête menée par un magistrat non affilié à l’écurie autrichienne, Christian Horner, qui a toujours plaidé son innocence, semblait sorti d’affaire, même si le communiqué laconique de Red Bull laissait ouverte la porte à un appel de la plaignante.
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Plusieurs patrons d’écurie dont Toto Wolff (Mercedes) et Zak Brown (McLaren) avaient alors exigé plus de transparence de la part de Red Bull, estimant que l’image de la F1 était affectée par cette affaire et que l’opacité du jugement ne pouvait, selon eux, en aucun cas signifier la clôture définitive de « l’affaire Horner ».
Jos Verstappen s’affiche publiquement avec Toto Wolff, adversaire favori de Christian Horner
Présent aussi bien aux essais hivernaux que lors du GP à Bahreïn, Christian Horner n’aura bénéficié que de quelques heures de rédemption, une fois blanchi, puisqu’une source anonyme allait envoyer aux journalistes permanents de la F1, aux responsables des neuf autres écuries et aux dirigeants de ce sport, plusieurs dizaines de documents issus, selon cette source anonyme, du dossier d’enquête, sous réserve d’authentification non encore avérée. Essentiellement des échanges de textos supposés entre Christian Horner et l’employée anonyme à l’origine de la plainte. Documents qui très vite allaient fuiter sur les réseaux sociaux.
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Le contre-feu allumé ce samedi par la présence de l’épouse du patron britannique de l’écurie Red Bull, marchant ostensiblement au bras de son mari dans le paddock et de l’actionnaire thaïlandais majoritaire de Red Bull, qui demeure un soutien inflexible de Horner, aura donc été de courte durée.
Et ce d’autant plus que Jos Verstappen se fit un plaisir de s’afficher publiquement, tard samedi soir, dans le paddock en grande discussion à l’issue du GP de Bahreïn avec Toto Wolff, le patron de l’écurie Mercedes et adversaire favori de Christian Horner.
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