La PMA, un parcours du combattant ?

« (In)fertile » (4/10). Dans les parcours de procréation médicalement assistée (PMA), plusieurs techniques sont possibles, notamment la fécondation in vitro. Une pratique chirurgicale qui peut faire peur.

Lorsqu’un couple ne parvient pas à avoir un enfant, il peut se tourner vers des centres de fertilité. Plusieurs techniques lui sont alors proposées : la stimulation à base d’hormones, l’insémination, durant laquelle les médecins déposeront directement les spermatozoïdes dans l’utérus de la femme, et, en dernier recours, la fécondation in vitro (FIV).

La FIV est à la fois redoutée et attendue par les couples. Redoutée, car elle implique une procédure lourde : des traitements, des examens de contrôle, une hospitalisation, une chirurgie (la ponction) et le travail du laboratoire. C’est, en clair, la technique la plus médicalisée. Elle est attendue, car c’est la plus performante et celle qui apporte le plus d’espoir. A l’origine, la FIV s’adressait aux couples hétérosexuels confrontés à une situation d’infertilité ; depuis la loi de bioéthique de 2021, elle est aussi accessible aux femmes seules ou aux couples de femmes.

Alors, en quoi consiste la FIV ? A quoi ressemblent les piqûres liées au traitement ? Comment se déroule la ponction qui permet de prélever les ovocytes ? Est-ce douloureux ? Comment s’y préparer ? Est-elle si performante ?

Dans ce quatrième épisode du podcast « (In)fertile », une série de dix entretiens sur l’infertilité, découvrez la FIV avec la docteure Gwénola Keromnès, gynécologue et cheffe du centre de fertilité du centre hospitalier Diaconesses-Croix-Saint-Simon, à Paris.

Retrouvez les épisodes du podcast « (In)fertile », en ligne tous les samedis sur Lemonde.fr et les plates-formes d’écoute.

« PMA pour toutes » : près de 23 000 demandes de première consultation recensées fin 2022

Un podcast écrit, animé et coréalisé par Joséfa Lopez. Réalisation et mixage : Jules Benveniste. Habillage musical : Amandine Robillard. Captation son : Alexandre Ralha. Identité graphique : Léa Girardot. Suivi éditorial : Clara Georges, Alexis Delcambre pour « Le Monde ». Edition : Alexandra Bogaert et Guillemette Echalier. Correction : service correction.