Valentine Fortin et Marion Borras sur la plus haute marche du podium de l’Américaine aux Championnats d’Europe. ANP VINCENT JANNINK – Photo by Icon Sport
Les Championnats d’Europe d’Apeldoorn (Pays-Bas) se sont achevés par un joli sourire pour la délégation française ce dimanche. Valentine Fortin et Marion Borras ont remporté l’Américaine en devançant les Belges Lotte Kopecky-Katrijn De Clercq.
«Ã‚ Ã‡a a été une course un peu folle mais àl’arrivée, on vit un chouette moment, sourit Marion Borras qui avait terminé 5e de Paris-Roubaix l’an dernier avec St Michel-Mavic-Auber 93. J’ai changé quatre fois de coéquipières àcause des soucis de santé de Marie (Le Net), Victoire (Berteau) et Clara (Copponi). Il a fallu s’adapter et rester focus. Mais je n’ai jamais lâché. On voulait tellement ce maillot… Après la poursuite par équipes (un souci mécanique l’avait obligé àstopper son effort dès le départ) j’avais hâte de montrer que j’étais là, que j’avais bossé et que ça pouvait payer. J’ai du mal àréaliser. Maintenant, je vais redescendre, me reposer avant de lancer ma saison sur route, je l’espère àl’UAE Tour avec St Michel. »
Un peu plus tôt, Oscar Nilsson-Julien (22 ans), natif de Londres mais qui a choisi de représenter la France depuis 2023 après avoir couru pour la Grande-Bretagne, avait, lui, décroché le bronze sur la course aux points.
Les sprinteurs déçoivent
En revanche, les sprinteurs ont essuyé une nouvelle déception au keirin après être déjà repartis bredouille en vitesse individuelle. Sébastien Vigier, éliminé en quarts de finale en vitesse, a terminé 5e de sa finale du keirin. Mathilde Gros et Marie Divine Kouamé terminent, elles, 4e et 6e, du keirin femmes.
Au total, l’équipe de France repart donc avec huit médailles des Pays-Bas : deux en or (Clara Copponi au scratch, Valentine Fortin- Marion Borras à l’Américaine F), trois en argent (Florian Grengbo- Sébastien Vigier-Rayan Helal en vitesse par équipes H, Thomas Boudat- Donavan Grondin à l’Américaine H, Marie-Divine Kouamé au 500 m) et trois de bronze (Melvin Landerneau au kilomètre, Valentine Fortin à l’Omnium F, Oscar Nilsson-Julien à la course aux points H).
Un bilan chiffré convenable. Mais qui ne masque pas quelques ratés. En premier lieu, la nouvelle déception en vitesse par équipes femmes qui jouait très gros lors de la première journée mercredi. Neuvièmes au classement mondial, les sprinteuses françaises doivent figurer parmi les huit premières nations pour qualifier le collectif et obtenir plusieurs quotas aux JO. Mais Mathilde Gros, Marie-Divine Kouamé et Julie Michaux, 6e des qualifications ont été éliminées dès le premier tour, s’inclinant face aux Polonaises, leurs principales rivales dans la course à la qualification olympique.
« On va se battre, rien n’est joué »
«Ã‚ Nous sommes déçues de notre chrono. Mais c’est comme ça. On est ànotre place pour le moment. Mais rien n’est fait. On peut encore aller chercher le Mexique, le Canada, ou la Nouvelle-Zélande en vue du ticket olympique. On va se battre, rien n’est joué », expliquait Mathilde Gros. Mais les Bleues devront marquer des points lors manches de Coupe des nations, àAdélaïde (2-4 février), Hong-Kong (15-17 mars) et Milton (12-14 avril) pour intégrer le Top 8.
«Ã‚ Nos concurrentes, polonaises notamment, restent de justesse devant nous mais nous sommes toujours en vie. Il reste d’autres compétitions et c’est encore jouable. On va se donner jusqu’au bout », positivait l’entraîneur des sprinteurs Grégory Baugé.
En vitesse individuelle, Mathilde Gros, qui avait été malade aux Championnats de France, a terminé 4e vendredi. « Je n’arrive pas ici en forme olympique, c’est juste une étape, estimait-elle. Faire 4e ici, c’est dommage. Il y avait un beau maillot en jeu. Mais si je rate le podium ici et que je deviens Championne Olympique cet été, j’aurais bien fait. Ces Championnats, on ne s’en souviendra pas. Il n’est pas du tout question de douter. Ce n’est pas le moment pour ça. Je ne vais pas m’apitoyer sur mon sort. Mon objectif numéro un est d’être devant elles, mais également devant toutes les autres concurrentes le jour J, aux Jeux olympiques. »
Souffrant, Benjamin Thomas, le quintuple champion du monde et leader de l’équipe de France d’endurance n’a participé qu’à une seule épreuve, l’omnium samedi. Le coureur de Cofidis a dû l’abandonner.
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