Saint-Aubin-sur-Gaillon (Eure). Philippe Doom ne manque pas de projets pour redynamiser son centre-ville. #PRESSE30
Trois cafés, un restaurant et une épicerie égayaient le quotidien de Saint-Aubin-sur-Gaillon… jusque dans le milieu des années 1980. Aujourd’hui, les 2 300 habitants de cette commune proche de Giverny (Eure) n‘ont plus aucun commerce de proximité. Un crève-cœur pour Philippe Doom, qui essaie, depuis son élection à la tête de la mairie en 2020, de redynamiser son centre-ville.
«Ã‚ Nous avons nos administrés, mais aussi une grande zone d’activités où les salariés ne savent pas toujours où aller déjeuner », explique le maire. Alors, quand la propriété située àl’angle de la rue du Montmerel et celle du Val d’Any, àquelques mètres de l’église au clocher tors, est mise sur le marché, le conseil municipal saute sur l’occasion et demande dans la foulée une autorisation pour les débits de boissons. « C’était àl’origine un bar-épicerie-restaurant ouvert àla fin du XIXe siècle. En 1981, il a été fermé, car le gérant est parti àla retraite sans repreneur. Après des travaux, il est devenu en 1985 un grand logement », détaille l’élu, qui compte lui redonner sa fonction première.
Acheté 300 000 euros, somme financée par un emprunt, avant « l’intervention d’artisans », le local a déjà été investi pour effectuer de premiers travaux, dont l’ouverture d’une porte pour les personnes à mobilité réduite. « J’ai déjà récupéré le comptoir du futur bar, les tables et les chaises auprès d’un bistrot qui a fermé à Pacy-sur-Eure. Il est doté d’une tireuse à bières de style Vieux Rouen. Nous allons investir un peu plus de 100 000 euros pour rénover les salles de restaurant qui comprendront une trentaine de tables, le jardin d’hiver, la cuisine et les sanitaires. Notre but est que le chantier soit livré pour une ouverture à la fin de l’année ».
« Le candidat sélectionné n’aura plus qu’à ouvrir »
La commune cherche désormais à attirer le futur tenancier des lieux : « nous avons déjà plusieurs candidats. J’aimerais que ce soit une famille, car au-dessus du commerce il y a un logement avec plusieurs chambres. Le sélectionné n’aura plus qu’à ouvrir, tout sera fonctionnel. Nous verrons aussi pour avoir les autorisations pour le tabac, les journaux et les jeux. Ensuite, s’il veut faire un peu d’épicerie, ce sera à lui de faire les démarches. Ce serait bien pour des producteurs locaux. Si le commerçant est bosseur, il ne peut que réussir. En contrepartie, il versera à la mairie un loyer, mais nous lui offrons d’entrée cinq mois pour lui laisser le temps de prendre ses marques et de trouver la clientèle », indique Philippe Doom.
Enhardie par ce premier projet, la mairie imagine déjà la création de trois gîtes dans les anciennes écuries de la commune « pour proposer une halte aux touristes qui viennent à Giverny, au château de Gaillon ou encore à Château-Gaillard ».
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