Un nouveau traitement contre les maladies chroniques a vu le jour à l’hôpital d’Auch (image d’illustration).
En partenariat avec l’Institut français de la douleur, l’hôpital d’Auch propose un nouveau traitement pour les patients qui semble «miraculeux» à en croire les premiers opérés.
Une nouvelle offre de santé déjà présentée comme un remède miracle. À Auch (Gers), certains patients bénéficient depuis quelques semaines d’un nouveau traitement contre les douleurs chroniques, explique La Dépêche. Le fruit d’un partenariat entre le centre hospitalier de la ville et de l’Institut français de la douleur (IFD). Une «structure ouverte au privé pour développer l’éventail des soins», selon la directrice de l’hôpital. Deux anesthésistes, les docteurs Bonet et Mastantuono, ont proposé de mettre en place un Groupement de coopération sanitaire (GCS) d’activité libérale concernant ces soins.
L’Agence régionale de santé (ARS) soutient l’intuitive, qui est une «première en France», se félicite la directrice. Car contrairement à l’IFD, le centre antidouleur de l’hôpital ne pratique pas de chirurgie. Pourquoi ce traitement est-il si prometteur ? Parce qu’il permet d’«éteindre la douleur» justement, selon le docteur Bonet. «Nous implantons des appareillages minuscules dans le corps des patients qui neutralisent la douleur sans en effacer la cause», précise-t-il. À Auch, une patiente a vu sa vie changer en quelques heures. Opérée par le docteur Mastantuono, elle revit : «Il m’a rendu la vie (…) J’avais tellement mal», se confie-t-elle à La Dépêche.
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Effectif pendant cinq à dix ans
Atteinte d’une arthrodèse, elle souffrait d’énormes douleurs au genou depuis deux ans. «J’aurais voulu qu’on me coupe la jambe», avoue celle qui a bénéficié de ce traitement. Désormais, elle ne «souffre plus du tout» et ne s’en remet pas : «Je n’aurais jamais cru cela possible». Les douleurs chroniques, environ 20% des patients en souffriraient, et les délais de traitement sont très longs. Pour éviter aux patients de factures énormes, les deux anesthésistes ont décidé d’adopter le secteur 1, donc tout est remboursé.
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Pour les épauler, ils ont rallié auprès d’eux d’autres spécialistes comme des kinésithérapeutes, des psychologues ou une diététicienne. Pour la patiente, qui n’a que deux petites cicatrices désormais, une télécommande suffit pour gérer le boîtier implanté dans son corps. Pas d’effets secondaires ni de médicament ni de séquelles. Un traitement «miraculeux» dont le dispositif sera actif entre cinq et dix ans. Ensuite, il suffira de changer la pile.
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