mal au genou
Le genou est une articulation complexe, composée de plusieurs structures : os, cartilage, tendons, ligaments…
Comme il relie le fémur et le tibia, c’est-à-dire la cuisse à la jambe, il est très sollicité dans la vie quotidienne pour marcher, pédaler, courir, sauter ou se baisser. Du coup, il est souvent soumis à des traumatismes répétés.
Il pâtit également des mauvaises postures, des pratiques sportives inadaptées et de l’usure naturelle liée à l’âge.
Quand il devient douloureux, les médecins parlent de gonalgie. L’embonpoint peut également être en cause, dans la mesure où les genoux supportent presque tout le poids du corps, ce qui peut favoriser la dégradation accélérée de leur cartilage. Si la douleur persiste au-delà de quelques jours et qu’elle résiste à la prise d’antalgique (paracétamol, ibuprofène), ou si l’articulation est chaude, rouge et gonflé, mieux vaut consulter un médecin sans tarder.
Mal de genoux : quand les douleurs sont d’origine mécanique
Une fracture, une entorse, une lésion des ménisques ou une rupture des ligaments peuvent survenir après une chute ou un accident.
Mais les douleurs chroniques d’origine mécanique sont principalement dues à l’arthrose. C’est la cause la plus fréquente de gonalgie après 50 ans, “mais nous sommes amenés à voir des patients atteints de gonarthrose de plus en plus jeunes”, constate le Dr Alain Meyer, chirurgien orthopédiste à la Clinique du Sport à Paris (Groupe Ramsay).
Si les comprimés antalgiques sont inefficaces, des infiltrations d’acide hyaluronique ou de plasma riche en plaquettes peuvent être proposées pour soulager l’articulation, mais celles-ci ne sont plus remboursées par l’Assurance Maladie. Il ne faut surtout pas s’arrêter de bouger malgré la souffrance car “la sédentarité réduit la masse musculaire et la production par le cerveau d’endorphine, des médiateurs antidouleur, ce qui renforce la spirale de la douleur”, assure le Dr Patrick Sichère, rhumatologue.
Autre solution non médicamenteuse : le bracelet stimulateur d’endorphines, développé par la start-up française Remedee Labs. L’étude Epikarthrose, conduite par le CHU de Grenoble Alpes, a montré que son utilisation est associée à une baisse significative de la douleur et une amélioration de la qualité du sommeil.
Lorsque l’arthrose devient trop handicapante, la chirurgie peut néanmoins s’avérer nécessaire. “Si l’arthrose n’est localisée que dans un seul compartiment du genou, on remplace uniquement la partie malade. Sinon une prothèse totale doit être envisagée, explique le Dr Alain Meyer. Les prothèses de genou ont mauvaise presse car les premiers jours après la pose sont douloureux et la rééducation souvent longue (4 à 6 semaines). Mais nombre de prothèses sont posées trop tardivement, alors que les résultats sont bien meilleurs quand on opère avant que l’articulation soit trop abîmée”.
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