Vue d’une plage à Rio sous la canicule, le 17 mars 2024.
Le Brésil suffoque et la vague de chaleur qui touche l’Amérique latine depuis le début de l’année a fait grimper la température ressentie au niveau record de 62,3°C à Rio de Janeiro ce week-end. Les autorités locales appellent à éviter les expositions prolongées au soleil et à s’hydrater.
La vague de chaleur qui touche l’Amérique latine depuis le début de l’année a fait grimper la température ressentie à un niveau record de 62,3°C à Rio de Janeiro au Brésil ce week-end, alors que la pluie menaçait dans le sud du pays.
Ces 62 degrés ont largement dépassé les quelques 42°C affichés par le thermomètre dimanche 18 mars. Qu’est-ce que c’est que cette température ressentie ? Et quel impact cela peut-il avoir sur le corps ?
«Ã‚ C’est la combinaison de la température mesurée par un thermomètre et l’humidité. Donc, c’est la température comme notre corps est capable de la ressentir. On sait que la sensation de température n’est pas déterminée que par cette valeur, mais aussi par l’humidité », décrypte Davide Faranda, directeur de recherche en climatologie au CNRS, au micro de Pauline Gleize, du service environnement de RFI.
Un air plus humide
Quand il fait chaud, l’air peut contenir plus d’humidité qu’à basse température. Et si l’humidité est prise en compte dans le calcul de la température ressentie, c’est parce qu’elle a un impact sur notre capacité à transpirer pourtant importante quand il fait chaud. « Le corps qui n’arrive pas à transpirer ne peut pas autoréguler sa température. Il surchauffe. Si le corps n’arrive pas à se remettre dans une température et une humidité de travail compatible avec la transpiration, cela peut entrainer des conséquences graves pour la santé et aller jusqu’à la mort », poursuit-il.
Il est difficile d’indiquer un seuil limite. Cela dépend de chaque personne, de son âge et de son état de santé. Un seuil limite est d’autant plus difficile à définir, souligne Davide Faranda, que les calculs de cette « température ressentie » peuvent varier.
Emblématiques de Rio, les plages d’Ipanema et Copacabana étaient noires de monde dimanche. Beaucoup ont également trouvé refuge au parc de Tijuca, véritable poumon vert en pleine ville. À São Paulo, plus importante ville d’Amérique du Sud avec le double d’habitants de Rio, plus de 12 millions, la journée de samedi a été la plus chaude de l’année avec un mercure qui a grimpé à 34,7°C.
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