La mention “non fait maison” dans les restaurants va-t-elle être finalement débattue à l’Assemblée? Après les nitrites dans les jambons, le député Richard Ramos veut continuer le combat pour le bien manger. Cette fois, en relançant cette proposition enterrée il y a à peine quelques semaines.
Une photo prise le 15 juillet 2014 montre le nouveau logo d’une appellation “fait maison” collé sur la vitrine du restaurant “Le Mesturet” à Paris, le jour d’un arrêté relatif au “fait maison” ” La désignation prend effet. Un décret relatif à l’appellation “fait maison” a été voté le 13 juillet en France et est entré en vigueur le 15 juillet. Une pancarte indique : “Les plats sont ‘faits maison’, élaborés sur place à partir d’ingrédients non transformés”.
Le texte vient d’être déposé à l’Assemblée, avec la même proposition: rendre obligatoire la mention “non fait maison” lorsqu’un plat n’est pas préparé dans les cuisines du restaurant.
Dans cette nouvelle version, les plateformes de commande en ligne seraient aussi concernées. C’est une forme de revanche pour Richard Ramos, après le retrait d’un premier texte sur le sujet il y a trois semaines.
Il avait, à ce moment, dénoncé une “victoire des industriels”. Alors le député veut remettre le sujet sur la table, malgré l’opposition des syndicats de la restauration. Cette mention “non fait maison” est trop négative et stigmatisante à leur goût. L’Umih, par exemple, souhaite plutôt rendre obligatoire le logo “fait maison”, créé il y a une dizaine d’années.
Un responsable du syndicat va même plus loin: “Parfois, mieux vaut un bon plat industriel qu’un mauvais fait maison”.
Une question de “transparence”
Plusieurs membres du syndicat vont justement rencontrer Richard Ramos ce mercredi 10 avril, pour défendre leur position. Le député se dit ouvert à la discussion, mais il prévient:
“La mention ‘non fait maison’, c’est une question de transparence envers les consommateurs”.
Il peut compter sur le soutien de certains restaurateurs, mais aussi de plusieurs collègues députés à l’Assemblée, venus de différents groupes. L’objectif: faire de cette proposition de loi un texte transpartisan pour être étudié le plus rapidement possible.
Et en plus des restaurants, certains parlementaires souhaitent étendre cette mention “non fait maison” aux menus des cantines scolaires.
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