PSG : feux d’artifice, discours et tour d’honneur... Les images de la cérémonie pour le record de Marquinhos

MARQUINHOS of PSG and his family during the Ligue 1 Uber Eats match between Paris and Lyon at Parc des Princes on April 21, 2024 in Paris, France.(Photo by Anthony Dibon/Icon Sport)

Onze ans de PSG et 28 trophées ! Dimanche soir dans la foulée du large succès face à l’Olympique Lyonnais (4-1), Paris avait quelque chose à fêter. On ne parlait pas là de la qualification pour la demi-finale de la Ligue des champions contre Dortmund qui aura lieu le 1er et 7 mai mais bien du capitaine Marquinhos.

Lors du match aller du quart de finale de C1, le capitaine brésilien avait laissé à jamais son empreinte dans l’histoire du club de la capitale en dépassant le record du nombre de matchs disputés détenu auparavant par Jean-Marc Pilorget.

Jusque-là lui et Paris n’avaient pas souhaité fêter cette marque si importante, préférant rester focalisé sur l’échéance européenne majeure qui attendait l’équipe première face à Barcelone. Logiquement mercredi au retour de Catalogne, tout s’est accéléré pour honorer « Marqui » au sortir de la rencontre face à Lyon et les détails ont été peaufinés en collaboration avec l’entourage du joueur vendredi et samedi.

Un peu à l’image de ce qui avait été fait pour Angel Di Maria au moment de son départ en 2022 et de Kylian Mbappé lors de l’officialisation de sa prolongation le même jour, une grande bâche à l’effigie du club avait été déployée avec une grande banderole agrémentée de photos du capitaine et du chiffre 436, bien qu’il en soit désormais à 438. Un point que Michel Montana, le speaker du Parc des Princes n’avait visiblement pas noté au moment d’accueillir le héros du jour.

Il est un peu plus de 23h05 quand les partenaires du parisien viennent se poster à la sortie du tunnel et forment une haie d’honneur. De Kylian Mbappé à Ousmane Dembélé, qui ne sont pas entrés en jeu, au suspendu Lucas Hernandez, en passant par Luis Henrique et Luis Campos, tous ou presque ont enfilé le t-shirt à l’effigie du Brésilien.

Au bout de la haie d’honneur, le président Al-Khelaïfi l’attend pour lui remettre le trophée en forme de tour Eiffel. Le capitaine sort, quelques secondes plus tard, sous les vivas du public, accompagné de sa femme Carol, de ses trois enfants, son frère et son père. Après avoir été honoré par son président, le Brésilien rejoint l’estrade placée au centre de la pelouse sur un gigantesque drapeau aux couleurs du club.

« C’est beaucoup d’émotion pour moi, glisse Marquinhos à un Parc des Princes à l’écoute. C’est la plus grande fierté pour moi que de porter ce trophée. » Ses « remerciements » au président Al-Khelaïfi, « le premier à me faire confiance » dit-il, sont salués d’un tonnerre d’applaudissements par les tribunes.

« Le PSG, c’est ma vie », poursuit-il avec des mots qui ravissent son auditoire. Bien sûr, le Brésilien n’oublie pas de remercier ses coéquipiers « qui le protègent », ses différents entraîneurs, mais aussi Jean-Marc Pilorget, détenteur pendant 35 ans du précédent record (435 matchs).

Après avoir glissé un mot pour les supporters, leur avoir assuré « qu’il n’avait jamais rien lâché, jamais triché », le capitaine a évidemment promis le meilleur pour la fin de saison. « Le championnat, la Coupe de France et la Ligue des champions, on va aller les chercher a-t-il terminé dans un discours qui a déclenché l’euphorie des tribunes.

Une fois ce cérémonial passé, Marquinhos s’offrait un tour de terrain accompagné par sa famille s’arrêtant un long moment devant la tribune Auteuil, alors que le Parc s’était très largement vidé. Des fumigènes, des chants venaient célébrer l’international auriverde qui brandissait son trophée avant d’agiter l’un des drapeaux du kop et de lancer les chants.

À ses côtés, même sa fille aînée frappait dans ses mains, sautait et accompagnait son père pour mettre l’ambiance. Tandis que le personnel du Parc attendait pour enlever la bâche au centre du terrain, le capitaine reprenait une dernière fois le micro épelant les lettres de Paris puis remerciant un à un les kapos du virage. Comme s’il avait du mal à quitter ceux qui sont restés jusqu’au bout pour le célébrer. Qu’ils se rassurent le capitaine, sous contrat jusqu’en 2028, il devrait encore être là pour un bon moment.