Biathlon, coup de tonnerre expliqué chez les Bleues

Biathlon

C’était l’une des bonnes surprises de la fin de saison pour l’équipe de France féminine de biathlon. Alors qu’il avait prévu de s’en aller, Jean-Paul Giachino, le coach de tir des Bleues, a finalement décider de rester. Il accompagnera “ses” filles jusqu’aux JO de Milan-Cortino, en 2026.

“Je pense qu’on a des filles qui peuvent être championnes olympiques, a-t-il justifié à l’époque. Je ne veux pas avoir ce regret de me dire que je n’y étais pas. Peut-être qu’elles ne le seront pas, mais elles ont toutes les cartes pour y arriver et réussir.”

Sophie Chauveau voulait qu’il reste

Forcément, avec trois filles dans le Top 5 du classement général de la Coupe du monde (Lou Jeanmonnot 2e, Justine Braisaz-Bouchet 4e, Julia Simon 5e), et une saison historique en termes de victoire, il y a de quoi croire en des lendemains qui chantent. Mais Sophie Chauveau, l’une des valeurs montantes du groupe, a également participé à ce revirement de situation.

“Je l’ai beaucoup tanné pour qu’il reste, révèle-t-elle à Nordic Magazine. Je lui ai dit que j’avais vraiment besoin de lui et qu’il ne pouvait pas me laisser tomber alors qu’on avait commencé un travail ensemble et qu’il fallait absolument qu’il soit là [pour le continuer à mes côtés].”

La biathlète du Grand-Bornand, âgée de 23 ans, sort de la meilleure saison de sa carrière. Elle a décroché son premier podium individuel lors du sprint d’Oberhof en janvier, et elle était a participé au fabuleux quadruplé du sprint des Mondiaux en terminant au pied du podium, derrière ses coéquipières. Surtout, elle s’est imposée comme une titulaire régulière en relais, avec trois succès en Coupe du monde cet hiver, et la médaille d’or aux Mondiaux. Elle aussi, elle ne voulait pas changer une équipe qui gagne.