« 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur l’avancée du conflit en Ukraine
Des milliers de personnes se sont rassemblées vendredi 1er mars 2024 près du cimetière Borisovo à Moscou à l’occasion des funérailles d’Alexeï Navalny.
Récap’ – « 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur l’avancée du conflit en Ukraine
Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et le bilan des combats, voici l’essentiel de la journée.
Le fait du jour
«Ã‚ On ne t’oubliera pas ». A Moscou, une partie des proches d’Alexeï Navalny, ainsi que plusieurs milliers de ses sympathisants, ont rendu vendredi un dernier hommage au charismatique opposant russe, avec l’espoir que son combat ne restera pas lettre morte. Deux semaines après sa mort dans des circonstances floues dans une colonie pénitentiaire de l’Arctique, les parents du défunt se sont recueillis autour de son cercueil, àl’église puis au cimetière ou il a été enterré dans la capitale russe. Sans sa veuve et leurs enfants, qui se trouvent àl’étranger. Après une courte cérémonie religieuse orthodoxe, le cercueil est refermé, quand bien même certains crient : « Laissez-moi lui dire au revoir, ne le refermez pas ! ».
La mort de l’opposant dans sa prison où il purgeait une peine de 19 ans pour « extrémisme » a provoqué un vif émoi parmi ses sympathisants. Alexeï Navalny avait été quasiment réduit au silence depuis son retour en Russie début 2021 à l’issue d’un empoisonnement qu’il disait orchestré par le président Vladimir Poutine.
Pour de nombreux jeunes Russes, notamment dans les grandes villes de Russie, il représentait l’alternative la plus crédible au règne de Vladimir Poutine. Voilà pourquoi, malgré un important dispositif policier, ils sont allés rendre hommage une dernière fois à celui qui leur a fait croire en une « Russie libre ».
L’ambassadrice américaine et les ambassadeurs français et allemand se sont aussi rendus sur place ce vendredi, ainsi que trois figures de l’opposition encore en liberté : Evguéni Roïzman, Boris Nadejdine et Ekaterina Dountsova
La déclaration du jour
« Non à la guerre, non à la guerre, non à la guerre »…
C’est ce qu’a courageusement scandé une partie de la foule réunie près du cimetière de Moscou où a été enterré Alexeï Navalny ce vendredi. Le risque de répression était pourtant bien réel. « Il n’avait pas peur et nous n’avons pas peur ! », ont encore lancé les sympathisants de Navalny, malgré un important dispositif policier dans la zone. « Nous ne pardonnerons pas ! », ont-ils aussi crié.
Le chiffre du jour
45. C’est le nombre d’arrestations effectuées par les autorités policières russes à l’issue des rassemblements de personnes venues rendre hommage à Alexeï Navalny à l’occasion de ses funérailles vendredi, selon l’ONG spécialisée OVD-Info.
«Ã‚ Au total, OVD-Info a connaissance de plus de 45 détentions », a indiqué l’ONG sur Telegram. Six de ces personnes ont été arrêtées àMoscou, les autres interpellations s’étant produites dans d’autres localités comme Novossibirsk en Sibérie, ou encore dans la région de Voronej.
La tendance
La France met tout en œuvre pour éviter un effondrement de l’Ukraine sans pour autant faire la guerre à la Russie, a insisté vendredi le ministre des Affaires étrangères, interrogé sur France Inter. « Tout ce que nous faisons est pour éviter la guerre et évidemment pas pour rajouter un degré d’inquiétude aux Français », a assuré Stéphane Séjourné, interrogé sur la possibilité d’envoi de militaires européens en Ukraine évoquée en début de semaine par le président français.
Pour dissiper les doutes sur l’envoi de soldats français qui se battraient aux côtés des Ukrainiens face à leurs adversaires russes, Stéphane Séjourné a rappelé le cadre fixé par le président : « empêcher la Russie de gagner sans faire la guerre à la Russie et dans ce cadre-là, rien n’est exclu ».
Il a pointé du doigt le risque réel d’effondrement de l’Ukraine, au moment où le soutien des Etats-Unis à Kiev est de plus en plus incertain, et a mis en avant les conséquences graves pour les Européens.
«Ã‚ Il y aurait une catastrophe économique (…) Si l’Ukraine s’effondrait, 30 % du marché du blé seraient maîtrisés par la Russie, ce qui lui donnerait la possibilité de nous attaquer sur les marchés », a déclaré Stéphane Séjourné. Le ministre a en outre évoqué la question humanitaire. « On parle de 10 millions d’Ukrainiens qui pourraient quitter l’Ukraine en cas d’effondrement » de leur pays.
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