Condamnée à un an de prison avec sursis le 25 mars dernier à la suite des inondations meurtrières d’octobre 2015, Guilaine Debras, ex-maire de Biot, n’a pas fait appel de la décision.
L’entrée de la maison de retraite “Le Clos Saint-Grégoire” de Biot (Alpes-Maritimes), inondée le 3 octobre 2015.
Le 25 mars 2024, Guilaine Debras, ex-maire de Biot, était condamnée à un an de prison avec sursis pour homicides involontaires et mise en danger de la vie d’autrui par le tribunal correctionnel de Grasse. Ce jeudi 4 avril, BFM Côte d’Azur a appris auprès du parquet qu’aucun appel n’a été fait dans ce dossier. La condamnation de l’ancienne édile est donc définitive.
Invité de BFM Côte d’Azur le jour du verdict, Denis Delaup, membre de la famille d’une des victimes, avait estimé que “la condamnation de Mme Debras” était “justifiée”. “Il y a eu un manquement aux obligations de mise en sécurité de ses citoyens”, avait-il ajouté.
Des inondations meurtrières en octobre 2015
En octobre 2015, trois résidentes de l’Ehpad le Clos Saint-Gré de Biot, âgées de 82, 91 et 94 ans, sont mortes noyées au cours d’inondations majeures sur la Côte d’Azur. Au total, 20 personnes avaient perdu la vie et plus de 600 millions d’euros de dégâts avaient été causés par les intempéries.
Un peu moins de deux ans plus tard, en mars 2017, la maire Guilaine Debras annonçait elle-même avoir été mise en examen. Durant de nombreuses années, la municipalité et le groupe Orpea se sont rejeté la faute et les responsabilités de ce drame.
Au cours du procès, il avaiot été établi que la municipalité n’avait pas transmis la vigilance orange émise par Météo-France et transféré par la préfecture. La direction de l’Ehpad n’avait quant à elle pas pris de mesures suffisantes pour assurer la sécurité des résidents.
Les trois autres prévenus relaxés
En plus de Guilaine Debras, trois autres prévenus étaient poursuivis pour les mêmes chefs d’accusation et ont été relaxés. Il s’agit de Yann Pastierik, responsable des risques naturels de la ville de Biot, d’Anaïs Gledel, directrice de l’Ehpad au moment du drame et de la société Orpea.
Cette relaxe avait été vécue comme une “double peine” par les familles des victimes selon Denis Delaup.
L’établissement, proche d’un canal d’évacuation des eaux de pluie et qui avait déjà connu deux inondations, a depuis été fermé.
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