L’attentat au Crocus City Hall de Moscou, qui a coûté la vie à au moins 143 personnes, a été revendiqué par le groupe Etat islamique. REUTERS/Maxim Shemetov.
Près d’une semaine après l’attaque de la salle de concert Crocus City Hall de Moscou qui a fait 143 morts, pourtant revendiquée par le groupe État islamique, « les enquêteurs disposent d’informations confirmant que les quatre assaillants avaient reçu d’importantes sommes d’argent et des cryptomonnaies en provenance d’Ukraine, qui ont été utilisées pour la préparation de ce crime », a indiqué jeudi le Comité d’enquête russe sur Telegram. L’Ukraine et le président Zelensky n’ont cessé de démentir vigoureusement toute implication dans ce massacre, accusant Moscou de vouloir « rejeter la faute » sur Kiev.
L’organe chargé des principales investigations criminelles a affirmé que le « travail avec les terroristes détenus, l’examen des dispositifs techniques saisis sur eux et l’analyse des informations sur les transactions financières ont permis d’obtenir des preuves de leurs liens avec les nationalistes ukrainiens ».
Il affirme même qu’un « autre suspect impliqué dans le système de financement des terroristes a été identifié et placé en détention ». Les autorités avaient précédemment signalé l’arrestation de 11 personnes, dont les quatre assaillants présumés. Huit ont été inculpées et placées en détention provisoire.
Selon le président Vladimir Poutine, les quatre assaillants, originaires du Tadjikistan, une ancienne république soviétique d’Asie centrale, ont été arrêtés dans la région russe de Briansk tandis qu’ils tentaient de fuir en Ukraine, où une « fenêtre » leur permettant de franchir la frontière avait été préparée du côté ukrainien.
Le directeur des services de sécurité russes (FSB), Alexandre Bortnikov, a quant à lui assuré que les services secrets ukrainiens et occidentaux avaient « facilité » l’attentat.
La Maison Blanche : les dirigeants russes sont des « marchands de fumier »
Face à ces déclarations sur l’avancée de l’enquête, John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche n’a pas mâché ses mots : les dirigeants russes sont des « marchands de fumier » essayant de diffuser une « propagande absurde » à propos de l’attentat de Moscou, dont le groupe État islamique est « seul responsable ».
Et d’expliquer plus en détail : son oncle agriculteur avait « coutume de dire que les meilleurs marchands de fumier transportent souvent leurs échantillons dans leurs bouches ». Et d’ajouter : « Les responsables russes semblent être d’assez bons marchands de fumier. »
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