Les « dépanneurs pirates » repèrent une personne en panne sur l’autoroute grâce à des applications de navigation et interviennent avant l’entreprise mandatée par l’assurance de la victime
En cas de panne sur l’autoroute, il vaut toujours mieux attendre la dépanneuse mandatée par son assurance, au risque de recevoir ensuite une facture très salée.
ESCROQUERIE – Les « dépanneurs pirates » repèrent une personne en panne sur l’autoroute grâce à des applications de navigation et interviennent avant l’entreprise mandatée par l’assurance de la victime
Un nouveau type d’escrocs sévit depuis quelques semaines sur les autoroutes françaises : les « dépanneurs pirates ». Cette nouvelle arnaque consiste à venir dépanner des automobilistes en panne sur la voie rapide… avant l’entreprise mandatée par l’assurance, rapporte TF1 Info.
Pour ce faire, les escrocs utilisent les applications de navigation GPS comme Waze ou Google Maps, qui indiquent quand une voiture se trouve arrêtée sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute. Dès qu’ils ont repéré une potentielle victime, ces dépanneurs – qui peuvent être de véritables professionnels en règle – se dépêchent pour arriver sur place les premiers.
Jusqu’à 3.000 le dépannage
Ils interviennent ainsi souvent avant l’entreprise de dépannage mandatée par l’assurance de l’automobiliste. Problème : leur intervention ne sera pas remboursée à la victime et le coût des opérations est souvent bien plus élevé qu’avec un dépanneur agréé. Pire : si la victime refuse de payer la note, les escrocs y ajoutent des frais de gardiennage affolants, précise Numerama.
Les conducteurs qui se sont fait avoir se retrouvent ainsi parfois avec des factures à payer avoisinant les 3.000 euros. De leur côté, les assurances ne veulent rien savoir, la victime n’ayant pas été dépannée par l’entreprise partenaire.
Pour se prémunir de cette arnaque, il convient de bien vérifier les informations liées au dépannage. Après l’appel, l’assurance envoie souvent un e-mail ou SMS récapitulatif précisant le nom de l’entreprise mandatée, voire un numéro d’intervention, qu’il faut vérifier avec le dépanneur. Les experts conseillent aussi de ne pas faire confiance à des dépanneuses ne comportant aucun nom, numéro ou logo d’entreprise sur le véhicule.
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