Un site japonais propose aux travailleurs de séjourner dans des hôtels de luxe, en échange de quelques heures de travail.
Comment faire face à l’inflation et au manque de personnel dans les hôtels ? Deux problématiques qui affectent d’un côté les voyageurs et de l’autre les professionnels de l’hôtellerie-restauration. Au Japon, il semble qu’une société ait réussi à trouver une solution conjointe à ces deux écueils. La start-up Otetsutabi (un mot-valise qui mélange «otetsudai», aider en japonais, et «tabi», voyage) propose de mettre en relation des travailleurs qui voudraient passer quelques jours de vacances dans des hôtels haut de gamme, mais n’en ont pas les moyens, avec des établissements hôteliers de luxe ou des stations de ski, en déficit de main-d’œuvre.
La petite entreprise se fonde sur le principe du «wwoofing», très populaire en Australie et Nouvelle-Zélande pour de jeunes voyageurs détenteurs du «Permis Vacances Travail». Dans ce cas-ci, on ne séjourne pas dans des fermes, mais à l’hôtel en échange de certaines prestations, notamment au niveau des étages (nettoyer les chambres, faire les lits ou entretenir les espaces communs) ou des cuisines (faire la plonge, aider à la mise en place). Si le principe n’est pas nouveau, il pourrait venir à se généraliser, alors que certains pays – dont la France – font face à un manque de personnel criant dans le secteur de l’hôtellerie-restauration. L’entreprise veut également faire connaître certaines régions méconnues du Japon.
» LIRE AUSSI – Au Japon, les maisons traditionnelles dans le viseur d’Airbnb
Un emploi rémunéré au salaire minimum
Pour accéder aux différentes offres, il faut donc se rendre sur le site internet d’Otetsutabi et choisir une destination en fonction de sa disponibilité. Pour l’heure, le site s’adresse avant tout aux Japonais. Mais concerne également toute personne ayant un permis de travail au Japon. Sur chaque annonce (rédigée en japonais), le nombre d’heures de travail est indiqué (quatre ou cinq heures par jour, en moyenne), tout comme ce que l’on attend des participants. Est également décrit le logement dans lequel on séjourne et les repas auxquels on a le droit.
L’offre d’emploi spécifie le montant du salaire. Il s’agit, en général, du salaire horaire minimum au Japon (1000 yens de l’heure, soit 6,30 euros). La démarche d’Otetsutabi semble fédérer : 48.000 personnes se sont inscrites sur la plateforme, soit cinq fois plus qu’en 2021, estime Franceinfo. Le nombre d’établissements en demande a quant à lui été multiplié par trois en deux ans.
News Related-
Foot: Cristiano Ronaldo la joue fair-play en Ligue des champions asiatique
-
A Panmunjom, des soldats nord-coréens munis d'un pistolet après l'annulation de l'accord militaire intercoréen
-
Assurance chômage: les partenaires sociaux ont six mois pour renégocier, notamment sur les seniors
-
«Je ne regardais les réseaux sociaux que 15 minutes par jour»: la méthode d’Ulysse, major à HEC
-
Décarbonation, souveraineté, compétitivité... Macron attendu aux assises de l'économie de la mer à Nantes
-
Sam Bennett, un sprinteur à relancer pour Decathlon-AG2R La Mondiale
-
Burkina Faso: une attaque terroriste d'ampleur vise la ville de Djibo, dans le Sahel
-
VIDÉO. Fair-play, Cristiano Ronaldo obtient un penalty avec Al-Nassr et le fait annuler
-
EXCLU EUROPE 1 - Vieillir à domicile, un luxe de plus en plus coûteux
-
Guerre en Ukraine : quel est le rapport de force avant l’hiver ?
-
Pollution : Pourquoi la qualité de l’air n’est-elle jamais « bonne » en Bretagne ?
-
Ligue des champions. Le PSG qualifié pour les huitièmes de finale de C1 si…
-
Les trois meilleurs sacs banane en 2023
-
Assurance chômage : comment l’État met la pression sur les partenaires sociaux