Andreï Tchmil, Tom Boonen, Fabian Cancellara... ces autres blessures avant le Tour des Flandres et Paris-Roubaix

Andreï Tchmil, Tom Boonen et Fabian Cancellara.

Avant Wout Van Aert mercredi, d’autres favoris du Tour des Flandres et de Paris-Roubaix avaient tout perdu quelques jours avant leur grand rendez-vous.

Andreï Tchmil en 2002 : le bouquet final raté

Aux Trois Jours de La Panne. 5 jours avant le Tour des Flandres.

Dans la descente du mont Kemmel, lors de la 2e étape, le Moldavo-Belge chute lourdement et voit son rêve de remporter le Tour des Flandres s’envoler. Déjà vainqueur en 2000, il avait imaginé finir sa carrière sur ce doublé. Souffrant d’une double déchirure musculaire et de plusieurs fractures aux doigts, il doit déclarer forfait pour le Ronde, dont il était l’un des favoris, et pour Paris-Roubaix. Il revient à la compétition en mai et raccroche sur une victoire d’étape au Tour de Belgique.

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Tom Boonen en 2013 : une sale série

À Gand-Wevelgem. 7 jours avant le Tour des Flandres.

Déjà à la traîne sur les routes du GP E3 à Harelbeke, le champion belge aborde sa campagne flamande en mal de sensations. Deux jours plus tard, il chute à Gand-Wevelgem à 65 kilomètres de l’arrivée. Souffrant du genou droit, il compte sur les Trois Jours de La Panne pour se tester mais abandonne le dernier jour. Il est au départ du Ronde mais chute à nouveau après 19 kilomètres de course. Le soir même, il déclare forfait pour Paris-Roubaix. Trois fois vainqueur du Tour des Flandres et quatre de Roubaix, il ne gagnera plus jamais ni l’un ni l’autre.

Fabian Cancellara en 2015 : adieu record !

Au GP E3. 9 jours avant le Tour des Flandres.

Grand favori de la campagne des classiques flamandes qui s’ouvrait à Harelbeke, le Suisse chute après une heure de course, victime d’un bidon jeté à la hâte par un autre concurrent qui mit à terre une partie du peloton. Après quelques kilomètres, il doit abandonner, souffrant d’un poignet. Mais c’est aussi une double fracture des vertèbres, décelée plus tard à l’hôpital de Waregem, qui le contraint de déclarer forfait pour le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, deux courses qu’il ne gagnera plus alors qu’il visait cette année-là le record de quatre victoires au Tour des Flandres.