Habituée des réseaux sociaux pour mettre en avant ses produits et son quotidien, Julie Soulet a publié un message assez différent de d’habitude sur son compte Instagram il y a une dizaine de jours. Pour elle, c’était trop pour être gardé secret. Depuis deux ans et demi, la jeune femme se retrouve confrontée à des problèmes de canalisation au sein de sa boucherie. Pour désengorger la tuyauterie et éviter une catastrophe, de nombreuses interventions sont requises : “On en était à une tous les six mois et là on en est à deux fois par semaine”, commente Julie.
“Mais à force, on s’est rendu compte qu’il y avait un problème en faisant passer une caméra. La canalisation était rompue à plusieurs endroits, rendant les débouchages beaucoup plus complexes”, ajoute-t-elle. Le passage de tuyaux continuerait à agrandir les fissures, et créerait le risque qu’un jour, cela se déverse dans sa boutique.
Les co-propriétaires en désaccord
Pour mettre fin aux maux de Julie, la solution la plus efficace serait de remplacer le conduit. “Je suis dans un très gros bâtiment qui représente quasiment une vingtaine de co-propriétaires. Ils ont eu une assemblée extraordinaire avec des devis pour réparer, mais n’étaient pas d’accord sur leur montant, donc ils n’ont pas donné de suite pour réaliser des travaux, en demandant à ce que la facture soit moins élevée. Mais c’est impossible de trouver moins cher”, soupire-t-elle.
La situation n’avance pas depuis de longs mois, et la bouchère commence à trouver le temps long. “Quand je suis en vacances je suis obligé de revenir à ma boutique très régulièrement pour voir si ça ne va pas déborder. Si ça arrive c’est une fermeture sur le champ qui m’attend”, s’inquiète-t-elle. Bien que le service hygiène de la ville d’Alès ait très rapidement pris le problème à bras-le-corps et tente de résoudre la situation, ce seront les co-propriétaires qui auront le dernier mot : “Certains ne se rendent pas compte de ce que ça représente. Quand ils tirent la chasse ou qu’ils font la vaisselle l’eau s’évacuent pour eux il n’y a pas de problème, mais moi je suis dessous et j’encoure un gros risque”, dévoile-t-elle. En attendant, Julie prend son mal à patience…
Depuis deux ans et demi, Julie Soulet marche sur des oeufs
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