Guerre Hamas-Israël : le gouvernement israélien approuve l’accord de libération des otages

En résumé :

  • La libération d’otages détenus par le Hamas apparaît plus proche que jamais, suscitant d’immenses espoirs chez les familles des personnes disparues. Peu avant 2h du matin mercredi, et au terme de longues heures de discussions, le cabinet israélien a approuvé à une large majorité l’accord conclu avec le Hamas. Aux alentours de 21 heures ce mardi, Benyamin Nétanyahou avait annoncé la libération d’otages par étapes. L’accord entre Israël et le Hamas contiendrait la libération d’une cinquantaine d’otages israéliens, en échange d’une trêve de plusieurs jours sur la bande de Gaza, et de la libération de centaines de prisonniers palestiniens.
  • L’armée israélienne a fait savoir que ses soldats «continuaient de combattre» dans le nord de la bande de Gaza alors que des sources palestiniennes faisaient état de tensions à l’hôpital indonésien, cible la veille de frappes israéliennes ayant tué 12 patients et leurs proches, selon le Hamas.
  • D’après l’ONU, près de 1,7 million des 2,4 millions d’habitants ont été déplacés par la guerre dans la bande de Gaza, soumise depuis le 9 octobre à un «siège complet» par Israël, qui bloque les livraisons de nourriture, d’eau, d’électricité et de médicaments.
  • Selon le bureau des médias du gouvernement de Gaza, rattaché au Hamas, plus de 14 000 Palestiniens ont été tués dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre. Parmi les morts recensés à ce jour figureraient 5 500 enfants, selon ces chiffres qui ne peuvent être vérifiés. Côté israélien, environ 1 200 personnes ont été tuées, essentiellement des civils, massacrés le 7 octobre.
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Le gouvernement israélien approuve l’accord. La réunion s’est étirée de longues heures pour ne s’achever que vers 2 heures du matin (3 heures locales) avant que le gouvernement israélien finisse par valider l’accord conclu avec le Hamas, mis sur la table en début de soirée par Benyamin Nétanyahou. Celui-ci prévoit une trêve dans les combats permettant la libération d’otages détenus à Gaza depuis l’attaque terroriste du 7 octobre. Selon Haaretz, qui cite une source gouvernementale, «trente enfants, huit mères et douze autres femmes» seraient relâchés par le Hamas au fil de quatre à cinq jours de cessez-le-feu. Cinquante personnes libérées en échange de 150 prisonniers palestiniens. L’accord prévoirait aussi que la Croix rouge puisse accéder à des otages encore détenus afin de leur prodiguer des soins.

«Nous sommes en guerre et nous continuerons la guerre». Avant l’ouverture de la réunion avec la coalition gouvernementale, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a rappelé que «cette réunion a pour but de discuter du retour de nos personnes enlevées». Avant d’ajouter : «mais je voudrais commencer par quelque chose qui devrait aller de soi : il y a des paroles vaines, comme si, après la trêve pour le retour de nos personnes enlevées, nous arrêterions la guerre. Je voudrais donc être clair : nous sommes en guerre et nous continuerons la guerre», a notamment déclaré le premier ministre israélien.

Le secrétaire américain à la défense s’entretient avec son homologue israélien de la poursuite des opérations à Gaza. Le Pentagone a annoncé que le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, et le ministre israélien de la défense, Yoav Gallant, ont discuté des opérations menées par Israël contre le Hamas. Lloyd Austin a souligné le soutien des États-Unis à Israël et a réitéré l’importance de prévenir une escalade régionale, ainsi que le besoin critique d’augmenter l’aide humanitaire à Gaza.

«Notre position est claire, il est possible d’être solidaire des Israéliens et des Palestiniens». La ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna défend la politique française au Proche-Orient et souligne la nécessité d’une «trêve durable et soutenue» nécessaire à la mise en Å“uvre sur le terrain d’un processus politique. Pour la ministre française des Affaires étrangères, la France affiche une «position claire depuis le début» du conflit entre Israël et le Hamas en affirmant qu’il «est possible à la fois d’être solidaire des Israéliens et des Palestiniens» et en insistant sur la seule perspective politique «viable», celle de deux Etats. Lire notre interview.

Six hôpitaux en Israël sont prêts à recevoir les otages qui devraient être libérés dans le cadre de l’accord sur les otages. L’Etat hébreu est dans l’attente. Alors qu’un accord pour une libération d’otages par étapes a été annoncé, ce mardi soir, par le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, six hôpitaux se tiennent prêts à recevoir les otages libérés par le Hamas. Conformément aux directives du ministère de la Santé, le centre médical Sheba à Tel Hashomer, le centre médical Shamir, les hôpitaux Wolfson, Soroka et Ichilov et le centre médical pour enfants Schneider sont prêts à recevoir les otages qui viendraient à être libérés par le Hamas.

La branche armée du Jihad islamique annonce la mort d’une otage israélienne. Alors que l’accord pour une libération d’otages par étapes est annoncé, un message publié sur la chaîne Telegram du Jihad islamique fait état de la mort d’une otage israélienne. «Nous avions déjà exprimé notre volonté de la libérer pour des raisons humanitaires, mais l’ennemi a tergiversé, ce qui a conduit à sa mort», ont déclaré les Brigades Al Quds sur leur chaîne Telegram. Officiellement, Tel-Aviv a confirmé à ce jour la mort de trois otages. De son côté, le Hamas a régulièrement annoncé la mort d’otages dans des bombardements israéliens sur la bande de Gaza. Selon le groupe islamiste palestinien, plus de 60 otages, dont des étrangers et des militaires, auraient ainsi été tués depuis le début de la guerre. Des déclarations plausibles, compte tenu de l’ampleur des frappes et des destructions, mais impossibles à vérifier de manière indépendante. Plus d’infos dans notre article.

Benyamin Nétanyahou annonce que les otages seront libérés par étapes. Selon Reuters, le Premier ministre israélien a annoncé ce mardi à 22 heures que les otages israéliens seront libérés par étapes. «Le président Biden a aidé à améliorer l’accord pour inclure plus d’otages», avant d’ajouter que «les chefs de la sécurité soutiennent entièrement la décision». Le Premier ministre rappelle que l’accord permettra «aux militaires de se préparer à la continuation des combats».

Au début de la réunion du gouvernement, qui s’est tenue après des réunions séparées du cabinet de guerre et du cabinet de sécurité, le Premier ministre a déclaré : «Nous ne nous arrêterons pas après le cessez-le-feu» Le ministre Benny Gantz a également pris la parole à l’ouverture de la réunion, déclarant que les grandes lignes de l’accord «sont difficiles et douloureuses d’un point de vue humain, mais que c’est le bon accord», «une première étape pour le retour de tous les otages».

Elon Musk annonce faire don des revenus publicitaires de X aux hôpitaux israéliens ainsi qu’à la Croix rouge et au Croissant rouge. «X Corps fera don de tous les revenus de la publicité et des abonnements associés à la guerre à Gaza aux hôpitaux en Israël et à la Croix-Rouge/le Croissant-Rouge à Gaza», écrit Elon Musk dans un message publié sur X.

Les sirènes retentissent dans le nord d’Israël. Les sirènes annonçant des tirs de roquettes ont été activées dans la région de la basse Galilée dans le nord de l’Etat hébreu.

La Croix-Rouge va pouvoir visiter les otages non libérés. Selon le journal israélien Ynet, durant la réunion du cabinet de sécurité, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a annoncé que dans l’accord pour la libération des personnes enlevée passé avec le Hamas, une clause avait été insérée : elle stipule que la Croix-Rouge aurait l’autorisation de visiter les personnes enlevées qui ne seraient pas libérées et ainsi de fournir des médicaments à ceux qui en ont besoin.

«On ne passe pas d’accord avec Satan». A Kyria, un homme scande dans un mégaphone «on ne passe pas d’accord avec Satan». Devant le complexe gouvernemental, des enfants, kippa et papillotes, colorent des pancartes à la gloire de Tsahal. De l’autre côté de la rue, ils sont le double à demander le retour des otages «maintenant». C’est la perspective de la majorité des Israéliens, et celle qui gagnera mardi soir dans les débats au gouvernement, même si ceux-ci dureront plus longtemps que prévu. Les partis suprémacistes juifs, qui s’opposent publiquement à l’accord, n’ont que six sièges sur les 37 du gouvernement. Même s’ils arrivent à s’attirer les votes de l’aile droite du Likoud, et de certains ultra-religieux, cela ne suffira sans doute pas.

Mais plus que jamais, autour de ce débat quasi-existentiel, on voit ressortir ces divisions idéologiques qui scindent Israël. La voisine de Meytal, Alice, est convaincue de faire partie de la majorité silencieuse. «Vous entendez le bruit de ceux d’en face ? C’est le même bruit que les manifestations contre la réforme judiciaire. Ils ne représentent que quarante familles, tout au plus» dit la jeune femme, des yeux bleus perçants qui voient encore plus loin. «Le problème c’est le post-modernisme, qui veut qu’on se sauve soi d’abord. Mais ce n’est pas nous, ça, pas nous les juifs, raconte-t-elle. Nous sommes le peuple éternel. Si on pense en tant que nation, et pas en tant qu’individus, cet accord ne fait aucun sens».

A Tel Aviv, devant le complexe gouvernemental Kirya, des centaines de personnes manifestent. Alors que le gouvernement rentre en session pour décider du sort des otages israéliens et des civils palestiniens qui meurent encore sous les bombes, quelques dizaines de manifestants pour et contre l’accord s’époumonent devant le Kirya, le complexe gouvernemental qui abrite la réunion. Meytal est venue ce soir de sa colonie de Shavei Shomron, à l’ouest de Naplouse, le cœur de l’entreprise coloniale religieuse en Cisjordanie. Elle a le cœur brisé pour les familles, mais insiste qu’il ne faut pas se faire d’illusion. «Vous auriez fait un accord avec les nazis ?» demande-t-elle à ce journaliste français qui sourit, gêné, dans sa barbe. «Ce sont des animaux, pas des humains. Il faut qu’on laisse Tsahal faire le boulot, jusqu’au bout. Si on les laisse s’en tirer, c’est nous qu’ils viendront tuer la prochaine fois, jure-t-elle. Tu sais quoi ? Si c’était mon fils qui avait été pris – je leur dirais quand même de continuer à bombarder. De toute façon, même s’ils reviennent, est-ce qu’ils seront vraiment vivants, à l’intérieur ?»

Dix personnes ont été tuées et 22 autres blessées à Khan Younès. Selon des médias affiliés au Hamas, une frappe israélienne s’est abattue ce mardi soir sur un appartement résidentiel à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Selon l’agence de presse Shehab sur Telegram, dix personnes ont été tuées et 22 autres blessées. Les victimes ont été amenées à l’hôpital Nasser de Khan Younès.

La réunion du gouvernement israélien autour de l’accord sur la libération des otages a débuté. Les 38 ministres qui composent le gouvernement Nétanyahou se sont réunis ce mardi soir pour discuter de l’accord sur la libération des otages. Cette réunion de coalition gouvernementale fait suite à celle tenue avec le cabinet de guerre et le cabinet de sécurité. Selon Canal 12, une chaîne de télévision israélienne, aucun vote n’a eu lieu lors de ces deux réunions.

L’armée israélienne dévoile des photos de tunnels sous l’hopital Al Shifa. Sur X (anciennement Twitter), l’armée israélienne a dévoilé plusieurs photos de tunnels. On y voit une porte lourde blindée et derrière un long corridor. «Juste à travers cette porte, sous l’hôpital Shifa, se trouvent les tunnels terroristes du Hamas. Voici la PREUVE du terrorisme du Hamas qui sévit sous les hôpitaux», écrit Tsahal sur X.

Le gouvernement israélien disposera d’une majorité au sein du cabinet pour approuver un accord sur les otages. Le gouvernement israélien disposera d’une majorité au sein du cabinet afin d’approuver l’accord sur les otages, estime le journal israélien Times of Israel. «Le cabinet de guerre soutient l’accord et ralliera 19 voix détenues par le Likoud de Benjamin Netanyahu et cinq voix détenues par le parti de l’Unité nationale de Benny», rappelle le journal.

30 enfants, huit mères et 12 femmes. Selon le Haaretz, 30 enfants, huit mères et 12 autres femmes seront libérés dans le cadre de l’accord sur les otages qui a été soumis à l’approbation du gouvernement.

La réunion du cabinet de sécurité a débuté. Après celle tenue avec le cabinet de guerre, la deuxième réunion prévue ce mardi soir autour de la libération des otages a débuté avec le cabinet de sécurité.

Sébastien Lecornu appelle à la prudence au sujet des otages. «Il y a vraiment des raisons d’espérer», a annoncé sur BFM TV le ministre des Armées Sébastien Lecornu, tout en rappelant qu’«il y a déjà eu des espoirs déçus» depuis le début de la guerre. «Je vous confirme qu’il y a beaucoup d’espérance […] de voir aboutir cette libération d’otages, néanmoins j’invite à la prudence», a assuré Sébastien Lecornu. Selon les derniers chiffres communiqués par les autorités israéliennes, 240 personnes sont toujours détenues par le Hamas. Sébastien Lecornu, interrogé sur un nombre éventuel d’otages français libérés en cas de potentiel accord conclu avec le Hamas, a annoncé disposer de chiffres, «mais je les garde pour moi, je ne veux pas en dire plus». Le ministre a de nouveau défendu la «position équilibrée» de la France au Proche-Orient, évoquant à la fois les attaques terroristes du 7 octobre dernier mais aussi les frappes qui visent des civils à Gaza. «Quand le président dit «je les condamne», on est dans l’équilibre de la France», a assuré Sébastien Lecornu.

Les Etats-Unis refusent de soutenir la poursuite des opérations militaires israéliennes dans le sud de Gaza en l’absence d’un plan de protection des civils. Au sujet de la poursuite des opérations de l’armée israélienne dans le sud de la bande de Gaza, le porte-parole du Conseil national de sécurité des États-Unis John Kirby a déclaré ce mardi soir que les États-Unis ne soutenaient pas les activités de l’armée à moins qu’il n’y ait «un plan clairement articulé sur la façon dont ils vont protéger la vie des centaines de milliers de personnes qui se sont ajoutées à la population, parce que les Israéliens leur ont demandé de quitter les lieux». «Ils ont donc l’obligation d’en tenir compte dans leur planification», a-t-il ajouté.

Une manifestation devant la base militaire de Kirya à Tel-Aviv. Environ 200 personnes se sont rassemblées devant la base militaire de Kirya à Tel-Aviv, se joignant aux familles des otages pour protester contre ceux qui s’opposent à l’accord de libération des otages. Hadas Kalderon, dont cinq membres de la famille, y compris ses enfants, sont otages à Gaza, a déclaré au Haaretz qu’à côté de l’espoir, il y a aussi la crainte que l’occasion de l’accord ne soit pas saisie. «Qui s’est opposé à l’accord ? Qui ose voter contre un accord ? Sauvez ceux que vous pouvez maintenant, on ne sait jamais ce qui va se passer. Vous ne pouvez pas attendre, vous les mettez en danger», a-t-elle déclaré.

La discussion de l’accord sur la libération des otages au sein du cabinet de guerre est terminée. La première réunion prévue ce mardi soir autour de la libération des otages s’est achevée avec une heure de retard. Elle se déroulait en présence des membres du cabinet de guerre. Elle sera suivie d’une réunion avec le cabinet de sécurité puis avec le gouvernement israélien.

Médecins sans frontière annonce la mort de trois médecins à Gaza. L’organisation non gouvernementale Médecins sans frontières (MSF) s’est déclarée «horrifiée» par la mort de deux de ses membres et de Ziad Al-Tatari, un médecin du ministère de la santé à la suite d’une attaque israélienne menée contre l’hôpital Al Awda, dans le nord de la bande de Gaza. Les docteurs Mahmoud Abu Nujaila et Ahmad Al Sahar affiliés à MSF se trouvaient dans l’hôpital lorsqu’il a été frappé aux troisième et quatrième étages, a déclaré l’organisation caritative dans un communiqué. D’autres membres du personnel médical, dont des employés de MSF, ont également été gravement blessés. «Nous condamnons cette attaque avec la plus grande fermeté et appelons une nouvelle fois au respect et à la protection des installations médicales, du personnel et des patients. Nous réitérons notre appel à un cessez-le-feu immédiat afin d’éviter d’autres morts à Gaza. Nous pleurons la perte de nos collègues», a souligné l’ONG. Plus de 200 patients se trouvent encore à Al Awda et doivent être évacués d’urgence vers d’autres hôpitaux de Gaza qui fonctionnent encore, a ajouté MSF.

Tsahal annonce avoir attaqué des cibles du Hezbollah. Dans un message publié ce mardi soir sur X (anciennement Twitter), l’armée israélienne a assuré avoir reçu une alerte concernant l’infiltration «d’avions hostiles dans le nord du pays […] traversant le territoire libanais en direction du territoire de Galilée occidentale».

L’Afrique du Sud vote pour la fermeture de l’ambassade d’Israël. Le Parlement sud-africain vote en faveur d’une motion visant à fermer l’ambassade d’Israël à Pretoria.

L’actrice Leila Bekhti «refuse de hiérarchiser les vies humaines, quelles qu’elles soient». Dans un long message publié sur son compte Instagram, l’actrice française Leila Bekhti s’est dite «saisie par l’horreur». «Aux horreurs commises contre des civils israéliens, ont succédé celles commises contre des civils palestiniens à Gaza et en Cisjordanie, qui continuent encore aujourd’hui. Rien ne justifie la mort d’innocents», a-t-elle écrit. «Je ne tomberai jamais dans le piège de ceux qui tentent de nous faire croire qu’on ne peut plus vivre ensemble. Je ne serai jamais de ceux-là», ajoute-t-elle.

Plus de 14 000 morts à Gaza selon le Hamas. Le gouvernement du Hamas a annoncé ce mardi soir un nouveau bilan de plus de 14 128 morts au 46e jour de guerre. 5 840 enfants font parties des victimes. 33 000 personnes sont blessés. Ces chiffres n’ont pas pu être vérifié de manière indépendante.

Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) appellent à une trêve humanitaire immédiate. Réunis ce mardi lors de leur sommet extraordinaire, les BRICS ont appelé à «une trêve humanitaire immédiate et durable conduisant à la cessation des hostilités» à Gaza. «Nous avons réitéré notre ferme soutien aux efforts régionaux et internationaux visant à parvenir à une cessation immédiate des hostilités, à la protection des civils et à la fourniture d’aide humanitaire», détaille ce texte.

Pour l’extrême droite israélienne, l’accord proposé est «mauvais». La coalition politique d’extrême droite Sionisme religieux, dirigée par Bezalel Smotrich, a martelé ce mardi soir que l’accord proposé autour de la libération des otages israéliens «est mauvais et ne doit pas être accepté». Ils ont ajouté que le parti se dresserait «comme un mur» pour la poursuite de la guerre jusqu’à la destruction complète du Hamas, le retour de tous les otages et l’élimination des menaces posées par la bande de Gaza. Selon le parti Sionisme religieux, le Hamas et son chef Yahya Sinwar proposent cet accord parce qu’ils ont désespérément besoin de «jours de trêve afin d’organiser la poursuite des combats».

Même son de cloche pour le parti Otzma Yehudit de Itamar Ben-Gvir ministre de la sécurité nationale : «si telles sont effectivement les conditions, il nous sera très difficile de le soutenir», rappelle le parti dans un communiqué. «Nous devons continuer à frapper l’ennemi et l’amener à un accord dans les conditions dictées par Israël et non dans des conditions très problématiques qui mettent en danger la sécurité des personnes enlevées», ajoute le texte.

Le petit-fils d’Ismaïl Haniyeh tué dans un bombardement. Selon des médias palestiniens proche du Hamas, Jamal Muhammad Haniyeh, le petit-fils du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh a été tué ce mardi dans un bombardement mené par Tsahal.

«Nous sommes désormais très proches» d’un accord sur la libération des otages, selon Joe Biden. Le président américain a déclaré ce mardi que l’accord sur la libération des otages israéliens, détenus par le Hamas, était en passe d’être conclu. «Nous allons pouvoir ramener certains otages à la maison très bientôt», a-t-il annoncé. Avant d’ajouter : «Quand nous aurons plus à dire, nous le ferons, mais les choses se présentent bien pour l’instant». Sous médiation du Qatar, de l’Egypte et des Etats-Unis, les discussions en cours pour la libération d’une cinquantaine d’Israéliens n’ont jamais été aussi proches d’aboutir à un accord.

Libération d’otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens : les Palestiniens condamnés pour meurtre ne seront pas libérés. Selon une source israélienne citée le Haaretz, si le projet d’accord entre Israël et le Hamas prévoit la libération de 50 otages contre celles de prisonniers palestiniens, aucun Palestinien condamné pour meurtre ne sera libéré. D’après une source politique, toutes les forces de sécurité israéliennes – Tsahal, Shin Bet et Mossad – soutiennent les grandes lignes de l’accord. Cette source a ajouté qu’environ dix otages seront libérés par jour le temps de la trêve, Israël espérant que le nombre total d’otages libérés atteindra les 80 personnes.

Quatre civils tués dans des frappes au Liban, deux journalistes parmi les victimes. Deux journalistes libanais couvrant les heurts à la frontière entre Israël et le Liban ont été tués ce mardi 21 novembre. Ils s’ajoutent aux 53 professionnels de l’information morts depuis le début du conflit au Proche-Orient. Notre article.

guerre hamas-israël : le gouvernement israélien approuve l’accord de libération des otages

Des journalistes et des collègues jettent des fleurs sur les ambulances transportant les corps des deux journalistes de la chaîne de télévision libanaise Al Mayadeen, tués lors d’une frappe israélienne, alors qu’ils arrivent pour une dernière visite à l’extérieur du bâtiment de la chaîne à Beyrouth, le 21 novembre 2023. Les bombardements israéliens sur le sud du Liban le 21 novembre ont tué quatre civils, dont deux journalistes, selon les médias officiels. La chaîne de télévision libanaise Al-Mayadeen a déclaré qu’elle employait les deux journalistes, le caméraman Rabih Maamari et la reporter Farah Omar.

L’armée israélienne affirme avoir été présente lors de l’attaque ayant tué deux journalistes au Liban. Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont confirmé que leurs soldats se trouvaient dans la région d’al-Jabin, déclarant qu’ils «opéraient contre une menace provenant d’une zone de lancement de l’organisation terroriste du Hezbollah». Plus tôt dans la journée, trois citoyens – deux journalistes de Mayadeen TV et un collaborateur de la chaîne – sont morts lors d’un bombardement, selon l’agence de presse de l’Etat libanais. L’armée israélienne ajoute : «Nous sommes au courant d’une plainte concernant des journalistes de la région qui ont été tués par des tirs de l’armée israélienne», et met en garde contre «une zone où les hostilités sont actives et où des échanges de tirs ont lieu.»

Plus d’informations sur l’accord de libération des otages entre le Hamas et Israël. Le journal israélien Ynet a précisé le nombre d’otages israéliens qui pourraient être libérés. Les termes de l’accord porteraient sur une libération de 53 otages israéliens, en échange de 140 à 150 prisonniers palestiniens. Notre article.

Deux avions d’aide humanitaire qataris sont en direction de l’Egypte. A l’annonce d’un éventuel accord de libération des otages israéliens détenus par le Hamas à Gaza, deux avions des forces armées qataries transportant de l’aide humanitaire sont partis pour l’Égypte. «Nous travaillons à la conclusion d’un accord et nous sommes maintenant au point le plus proche que nous ayons jamais atteint», a déclaré le ministère des Affaires étrangères du Qatar. Et d’ajouter : «Nous sommes très optimistes, nous avons beaucoup d’espoir, mais nous tenons aussi beaucoup à ce que cette médiation aboutisse à une trêve humanitaire.»

Israël a ordonné l’évacuation d’un hôpital jordanien à Gaza. Le Premier ministre jordanien, Bisher al Khasawneh, a déclaré ce mardi qu’Israël avait ordonné l’évacuation d’un hôpital de campagne jordanien à Gaza, mais a ajouté qu’il ne tiendrait pas compte de cet ordre. Le Premier ministre a également déclaré que l’armée jordanienne renforçait sa présence le long de la frontière avec Israël.

Le Hamas ne touche aucun fonds de l’Union européenne prévus pour les Palestiniens. La Commission européenne a donné ce mardi 21 novembre les résultats d’une étude de son aide au développement aux Palestiniens. «L’examen n’a révélé aucune indication que l’argent de l’UE ait profité directement ou indirectement à l’organisation terroriste Hamas», a déclaré le vice-président exécutif de la Commission, Valdis Dombrovskis. En conséquence, l’Union européenne a donné son feu vert à la poursuite de cette aide mais a souligné que des contrôles plus stricts seraient mis en place à l’avenir. Deux jours après l’attaque du Hamas, la commission avait annoncé qu’elle entamait un «réexamen» de la poursuite de l’aide financière aux Palestiniens.

En Cisjordanie, des colons et des soldats israéliens tentent de bloquer la récolte des olives palestiniennes. Le quotidien Israélien Haaretz révèle dans un article que des politiciens d’extrême droite israéliens, comme le Ministre des Finances Bezalel Smotrich, ont uni leurs forces avec des colons de Cisjordanie et des militaires afin de bloquer la récolte des olives palestiniennes. La violence contre les agriculteurs palestiniens s’intensifie sur le front Cisjordanien alors que le mois de novembre correspond normalement au pic de récolte des olives palestiniennes en Cisjordanie.

guerre hamas-israël : le gouvernement israélien approuve l’accord de libération des otages

Un Palestinien récolte des olives près du mur israélien près d’Hébron, en Cisjordanie occupée par Israël, le 26 octobre 2023.

En images : des Palestiniens détenus et transférés par des soldats israéliens en dehors de la bande de Gaza.

guerre hamas-israël : le gouvernement israélien approuve l’accord de libération des otages

Des soldats israéliens transfèrent des Palestiniens détenus hors de la bande de Gaza le 21 novembre 2023, alors que les combats se poursuivent entre Israël et le mouvement palestinien Hamas.

Plus d’informations sur l’accord de libération des otages entre le Hamas et Israël. En plus des informations fournies par le média israélien Ynet, deux sources proches du dossier ont indiqué de leur côté à l’AFP que l’accord porterait sur la libération de «50 à 100» otages civils en échange de la libération de 300 femmes et enfants détenus par Israël. Le transfert se ferait par étape à raison de «dix» otages israéliens contre «trente» prisonniers palestiniens par jour.

Mais selon les mêmes sources, Israël a insisté sur le «regroupement familial» – ce qui signifie que si un civil était libéré, son partenaire le serait également, même s’il était soldat – ce que le Hamas, opposé à la libération de militaires, refuse pour le moment. «Le Qatar et l’Egypte œuvrent actuellement avec l’administration américaine pour résoudre cette question», d’après elles. Et «dès que ce point sera réglé, la date d’une trêve humanitaire de cinq jours, éventuellement renouvelable, sera annoncée».

La Chine appelle à un cessez-le-feu, à la libération des otages civils, et à une «conférence internationale pour la paix». Egalement présent au sommet virtuel extraordinaire des BRICS, le président chinois Xi Jinping a appelé à «l’organisation au plus vite d’une conférence internationale pour la paix» afin de régler le conflit entre Israël et le Hamas, estimant qu’il «ne peut y avoir de paix et de sécurité durables au Moyen-Orient sans un règlement juste de la question de la Palestine». Il a précisé que cela passait par «la mise en œuvre de la solution à deux états, la restauration des droits légitimes de la nation palestinienne, et l’établissement d’un état indépendant de la Palestine.»

Vladimir Poutine appelle à un cessez-le-feu à Gaza et à des efforts internationaux pour désamorcer la situation. Lors du sommet virtuel des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique-du-Sud), le président russe Vladimir Poutine a d’abord imputé la crise au Moyen-Orient à l’échec de la diplomatie américaine, avant d’appeler à des «efforts conjoints de la communauté internationale pour désamorcer la situation, mettre en place un cessez-le-feu et trouver une solution politique au conflit». Selon le président russe, les BRICS et les pays de la région «pourraient y jouer un rôle clé». Il n’a cependant pas précisé comment un tel effort pourrait être organisé.

L’Arabie saoudite exige «le démarrage d’un processus de paix pour résoudre la question palestinienne». Lors du sommet en ligne des BRICS, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a appelé «tous les pays à cesser d’exporter des armes vers Israël», et condamné «le déplacement forcé des Palestiniens». Il a ensuite exigé «le démarrage d’un processus de paix sérieux et global pour résoudre la question palestinienne». Lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre dernier, l’Arabie saoudite était en pleine discussion sur l’établissement de relations officielles avec Israël et d’une «paix historique» entre les deux pays.

Plus d’informations sur l’accord de libération des otages entre le Hamas et Israël. D’après le média israélien Ynet, les cabinets de guerre et de sécurité du pays se réuniront ce soir pour approuver l’accord passé avec le Hamas, contenant la libération de 50 otages israéliens. En échange, Israël libérera environ 150 femmes et enfants prisonniers palestiniens et accordera une trêve de quatre jours sur la bande de Gaza. Le lendemain, 20 otages supplémentaires seraient également libérés, contre deux jours de trêve en plus.

Réunion au sommet en Israël. Sur fond de rumeurs intenses sur la libération d’otages détenus par le Hamas, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a prévu de se réunir à 20 heures (19 heures heure française) ce mardi, selon le média israélien Haaretz. Le cabinet du Premier ministre a annoncé plus tôt que le cabinet de guerre et le cabinet de sécurité politique se réuniraient également en amont, respectivement à 18 heures puis 19 heures.

Benyamin Nétanyahou affirme que les négociations de libération des otages progressent. Le Premier ministre israélien, cité par Reuters, se veut rassurant quant à l’accord de libération des otages avec le Hamas : «Nous progressons. Je ne pense pas qu’il soit utile d’en dire trop […] mais j’espère qu’il va y avoir de bonnes nouvelles bientôt», a-t-il déclaré sur une base militaire du nord d’Israël. Des discussions sont en cours sous médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis.

Israël accepte de ne plus faire voler de drones pendant six heures par jour durant la trêve. Selon la chaîne d’information américaine CNN, une source a déclaré qu’Israël avait accepté de s’abstenir de faire voler des drones de collecte de renseignements dans la bande de Gaza pendant six heures par jour au cours du cessez-le-feu. D’après le média israélien Ynet, il s’agissait d’une volonté du Hamas, qu’Israël avait jusqu’à présent refusée. Ces opérations aériennes permettent à Israël de recueillir des informations, notamment pour le suivi des libérations d’otages.

Le président sud-africain accuse Israël de «crimes de guerre» et de «génocide» à Gaza. Lors d’une visio-conférence organisée ce mardi, les dirigeants des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), échangent au sujet du conflit. Le président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, a accusé Israël de «crimes de guerre» et de «génocide» dans la bande de Gaza, lors de ce sommet virtuel consacré à la guerre au Proche-Orient.

Ce que pourrait contenir l’accord de trêve à Gaza. Après un mois et demi de guerre entre Israël et le Hamas, une trêve n’a jamais été aussi proche ce mardi 21 novembre. Nombre d’otages échangés, arrêt des combats, aide humanitaire… Libération fait le point sur ce que pourraient être les termes de l’accord. Notre décryptage.

En images : les dernières destructions dans le nord de la bande de Gaza après des frappes israéliennes.

guerre hamas-israël : le gouvernement israélien approuve l’accord de libération des otages

Des destructions après des frappes israéliennes sur des maisons, dans le camp de réfugiés de Jabalia, au nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2023.

Le premier ministre libanais condamne l’attaque israélienne ayant tué deux journalistes et un civil. Après la mort de deux journalistes et d’un civil dans la région de Tayr Harfa, au sud du Liban le premier ministre du pays, Najib Mikati, a «fermement condamné l’attaque israélienne» dans un communiqué. Le représentant est cité par les médias locaux comme ayant déclaré : «Cette attaque prouve une fois de plus qu’il n’y a pas de limites à la criminalité israélienne et que son objectif est de faire taire les médias qui dénoncent ses crimes et ses attaques».

La chaîne de télévision libanaise pro-iranienne Mayadeen TV, affiliée au Hezbollah libanais, a annoncé plus tôt que sa correspondante Farah Omar et son cadreur Rabih Maamari avaient été tués «par une frappe israélienne». Le directeur de Mayadeen TV, Ghassan bin Jiddo, a déclaré que le troisième civil tué était un «collaborateur» de la chaîne et dénonce «une attaque directe». «Ce n’est pas un hasard», a-t-il déclaré lors d’une interview accordée à la chaîne, précisant que cette attaque faisait suite à la décision du gouvernement israélien de bloquer l’accès au site Internet du média.

Le Hamas réclamerait qu’Israël cesse de survoler la bande de Gaza le temps de la trêve. Des médias israéliens affirment que le Hamas exige d’Israël de cesser de survoler la bande de Gaza pendant toute la durée de la trêve. Outre les avions de combat, Israël utilise un certain nombre de drones au-dessus de Gaza. Selon le site d’information Walla, le chef du Hamas souhaite que les vols soient suspendus au-dessus de l’ensemble du territoire, tandis que le Ynet affirme que le Hamas cherche à limiter les vols à six heures par jour au-dessus du nord de la bande de Gaza uniquement. Si elle s’avère exacte, une telle demande d’arrêt des vols pourrait constituer un point de friction pour Israël car ses opérations aériennes lui permettent de collecter des informations, notamment sur le suivi des libérations d’otages.

L’armée israélienne a attaqué des cibles à Gaza avec le mortier Iron Sting pour la première fois. Tsahal affirme avoir attaqué plus de 70 cibles à Gaza et tué des terroristes, en utilisant des missiles de précision et, pour la première fois, le mortier Iron Sting. Selon le communiqué de l’armée, des postes d’observation, dont la plupart étaient dissimulés dans des bâtiments civils, ainsi que des lanceurs de missiles antichars, ont été détruits. IDF a également précisé que lors d’une opération terrestre dans le nord de la bande de Gaza, l’armée a découvert deux tunnels souterrains à proximité d’une école.

guerre hamas-israël : le gouvernement israélien approuve l’accord de libération des otages

Des soldats israéliens inspectent l’entrée de ce qu’ils disent être un tunnel utilisé par le Hamas, au cours d’une opération terrestre, le 9 novembre 2023.

En attaquant l’Etat hébreu, les Houthis du Yémen cherchent à gagner en influence au Proche-Orient. Au Yémen, les rebelles mènent depuis le début du conflit à Gaza plusieurs attaques contre Israël. Si ces actions ravivent l’inquiétude autour d’un embrasement, les spécialistes écartent l’hypothèse d’un danger majeur pour le pays, le groupe cherchant avant tout à accroître son influence politique dans la région. Notre analyse.

En images : l’exode contraint des civils gazaouis via le poste-frontière de Rafah.

guerre hamas-israël : le gouvernement israélien approuve l’accord de libération des otages

Des civils palestiniens munis de passeports attendent l’autorisation de quitter la bande de Gaza pour rallier l’Egypte, au poste frontière de Rafah, le 21 novembre 2023.

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Un enfant palestinien patiente dans une voiture, à hauteur du poste frontière de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 21 novembre 2023.

Deux des bébés prématurés qui devaient être évacués sont morts, selon l’OMS. Il était prévu que 33 bébés prématurés se trouvant à Al-Shifa soient évacués dimanche du plus grand hôpital de la bande de Gaza. Or deux de ces nouveau-nés sont morts pendant la nuit précédant leur évacuation, confirme l’Organisation mondiale de la santé (OMS) mardi. «Malheureusement […] en raison du manque de soins», détaille un porte-parole de l’organisation, Christian Lindmeier, lors d’un point de presse régulier à Genève.

Un couloir humanitaire temporaire ouvert à la population gazaouie. Les habitants des quartiers de Jabalia, Al-Daraj, Al-Tuffah et Al-Shuja’iya, localités situées dans la partie septentrionale de l’enclave gazaouie, disposent d’une fenêtre de quelques heures (jusqu’à 16h locales, 14h heure française) pour «évacuer immédiatement (les) zones résidentielles» via la route Salah Al-Din pour rejoindre le sud de la bande de Gaza. L’armée israélienne ajoute mettre en œuvre «une suspension tactique temporaire des activités militaires pendant la journée d’aujourd’hui (mardi), notamment entre 12h et 14h (14h et 16h heure française) à des fins humanitaires dans le quartier de Tal al-Sultan, à l’ouest de Rafah».

L’ex-Premier ministre israélien dit qu’Israël aurait «contribué à la construction de bunkers sous l’hôpital al-Shifa». «On sait depuis de nombreuses années que des bunkers ont été construits à l’origine par des ingénieurs israéliens sous l’hôpital al-Shifa et qu’ils ont été utilisés comme centre de commandement par le Hamas à la jonction de plusieurs tunnels du réseau souterrain, raconte Ehud Barak, dans une interview accordée à la chaîne de télévision américaine CNN ce mardi. Je ne sais pas dans quelle mesure il est utilisé comme centre principal, mais il est certain qu’il a été utilisé par le Hamas.» Perplexe, la journaliste remet en question les propos de l’ex-chef d’Etat (1999-2001), affirmant qu’Israël n’a pas encore montré de preuves concluantes de ce qu’il avance.

Otages à Gaza : un accord sur la trêve pas loin d’aboutir, selon le Qatar. Les discussions pour libérer les otages retenus dans la bande de Gaza se trouvent dans la «phase finale», assure mardi le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, le Qatar médiateur dans ce dossier.

Une «tragédie» sanitaire se profile à Gaza, pour l’Unicef. Enième mise en garde d’un organisme humanitaire : en raison du manque de carburant et d’eau, un véritable drame sanitaire menace la bande de Gaza, avertit le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef). «S’il n’y a pas assez de carburant, nous allons assister à l’effondrement des services d’assainissement», s’inquiète un porte-parole de l’organisation humanitaire, James Elder, alertant sur le risque d’apparition de maladies.

Deux journalistes et un autre civil tués au Liban par «une frappe israélienne», selon l’agence de presse du pays. «Trois citoyens – deux journalistes et un autre civil – ont été tués dans un bombardement ennemi» dans la région de Tayr Harfa, rapporte l’agence de presse de l’État libanais (l’Ani). La chaîne de télévision libanaise pro-iranienne Mayadeen TV, affiliée au Hezbollah libanais, a dans la foulée annoncé que sa correspondante Farah Omar et son cadreur Rabih Maamari avaient été tués «par une frappe israélienne». L’agence n’a pas donné d’autres détails.

En images : le difficile acheminement de l’aide humanitaire pour les Palestiniens jusqu’à Gaza.

guerre hamas-israël : le gouvernement israélien approuve l’accord de libération des otages

Des membres du Croissant-Rouge égyptien chargent sur un camion de l’aide humanitaire pour Gaza, apportée via un avion cargo Airbus A400M de l’armée de l’air française à l’aéroport international d’El-Arish, le 20 novembre 2023.

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Des Palestiniens reçoivent des sacs de farine au centre de distribution de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) dans le camp de réfugiés de Rafah, au sud de Gaza, le 21 novembre 2023.

Déclaration commune attendue entre Vladimir Poutine et les leaders des BRICS. Lors d’une visio-conférence programmée ce mardi 21 novembre, le président russe Vladimir Poutine discutera du conflit avec les dirigeants des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), à l’occasion d’un sommet virtuel consacré à la guerre au Proche-Orient. Le groupe devrait publier dans la foulée une déclaration commune, a déclaré le Kremlin. La voix des BRICS doit être entendue dans le monde, estime le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Une octogénaire tuée au Liban par une frappe israélienne. «L’aviation ennemie a attaqué des maisons habitées dans le village de Kfar Kila (sud du Liban), entraînant la mort de Laïqa Sarhan, 80 ans, et blessant sa petite-fille», précise mardi l’Ani, l’agence de presse officielle libanaise. Cette dernière a été transportée à l’hôpital gouvernemental de Marjayoun. L’Ani a identifié la petite-fille de la dame tuée comme étant Ilaa el-Qassem, une ressortissante syrienne, et indiqué que plusieurs de ses petits-enfants se trouvaient également dans la maison mais étaient indemnes. Une source à l’hôpital Marjayoun a dit, sous couvert d’anonymat, que la petite-fille, âgée de sept ans, était dans un état grave.

L’Unicef favorable à l’accord de trêve contre la libération d’otages. Toby Fricker, porte-parole de l’organisation humanitaire, a déclaré auprès de la BBC que l’Unicef accueillerait favorablement un accord de trêve entre le Hamas et Israël permettant la libération d’otages. «S’il y a un cessez-le-feu humanitaire immédiat, comme l’Unicef et beaucoup d’autres l’ont demandé, alors oui, nous devons acheminer l’aide aussi vite que possible et la faire parvenir aux refuges, aux personnes, où qu’elles se trouvent dans la bande de Gaza, là où elles sont dans le besoin, c’est-à-dire à peu près partout», a dit Toby Fricker depuis Amman, en Jordanie. Il a ajouté que cette aide serait vitale pour sauver des vies et éviter «une autre catastrophe» en termes d’épidémies pendant l’hiver.

guerre hamas-israël : le gouvernement israélien approuve l’accord de libération des otages

Des manifestants forment une chaîne humaine devant l’ambassade du Qatar lors d’une manifestation appelant à la libération des otages israéliens détenus par le Hamas à Londres, le 29 octobre 2023.

Une quarantaine de camions d’aide humanitaire transitent chaque jour à Gaza. Depuis le 21 octobre, 1 353 camions ont passé la frontière entre l’Egypte et l’enclave palestinienne, chiffre le Croissant-Rouge palestinien mardi. Soit en moyenne «environ 42 camions par jour» d’aide humanitaire.

Accord sur les otages : le ministre de la Sécurité nationale israélien met en garde sur un potentiel «désastre». Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale de l’Etat hébreu, s’est dit préoccupé par l’accord qui est en train de se mettre en place, citant la possible libération de prisonniers palestiniens ainsi que l’autorisation d’introduire du carburant dans la bande de Gaza, a rapporté le quotidien israélien The Times of Israel. Cet accord «pourrait entraîner un désastre», a-t-il déclaré. «Je suis très inquiet parce qu’il est question d’un accord dont on nous cache (les détails) et on ne nous dit pas la vérité», a-t-il affirmé. «Les rumeurs disent qu’Israël va de nouveau commettre une erreur majeure, dans la même veine que l’accord Shalit (un soldat israélien détenu par le Hamas, libéré en 2011 en échange de plus de 1 000 détenus palestiniens, ndlr).»

Sept personnes soupçonnées d’être pro-Hamas arrêtées en Israël. La police israélienne a arrêté sept suspects pour leur participation à de violents affrontements et pour leur incitation à la violence et au terrorisme à Jérusalem-Est au cours des dernières semaines, rapporte mardi le Haaretz. Pour plusieurs d’entre eux, cela fait suite à la suite de publications sur les médias sociaux, qui comprenaient des positions pro-Hamas et des appels aux affrontements à Jérusalem-Est. L’un des suspects, parent d’un habitant de Jérusalem-Est qui a poignardé un policier le mois dernier, aurait posté des messages de soutien à l’attaque au couteau et écrit : «Mort de martyrs, une attaque héroïque au couteau», ainsi que des mots de soutien au massacre du 7 octobre. Deux des détenus sont soupçonnés d’être impliqués dans des jets de pierres contre les forces de sécurité, selon la police, un autre est soupçonné d’avoir provoqué plusieurs explosions dans une école du nord de Jérusalem au cours des dernières semaines.

Un bus de blessés palestiniens à Khan Younès.

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Des Palestiniens blessés arrivent dans un bus à l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, dans cette capture d’écran d’une vidéo diffusée le 21 novembre 2023.

L’accord de trêve imminent, selon les médias israéliens. «Nous sommes très proches d’un accord» pour la libération de certains otages à Gaza, a confirmé un haut fonctionnaire israélien auprès de la chaîne d’information israélienne Channel 12, rapporte le quotidien The Times of Israel. Tout en soulignant qu’il reste encore des questions techniques à résoudre, il affirme qu’un accord a été conclu pour la libération d’au moins 50 personnes, tandis que des dizaines d’autres pourraient être libérées en échange d’une prolongation du cessez-le-feu au-delà des quelques jours initiaux. Les personnes qui seront libérées devraient être des enfants, leurs mères et d’autres femmes, raconte le reportage, comme évoqué plus tôt par le Hamas.

Tsahal a encerclé Jabalya, dans le nord de Gaza. Lundi soir, l’armée israélienne a déclaré que ses forces d’artillerie et ses avions ont investi la zone autour de cette localité située dans la partie nord de l’enclave pour le combat, et que ses soldats ont attaqué des terroristes depuis le sol, sous la couvertes par des avions de chasse et des drones. Parmi les cibles visées : trois puits souterrains près de Jabalya, où les terroristes s’abritaient, selon Tsahal, qui rapporte également avoir trouvé des armes dans des résidences et des chambres d’enfants.

48 journalistes morts depuis le début du conflit. Funeste record : l’organisme de surveillance des journalistes a enregistré la mort de 48 reporters depuis le début du conflit. Soit le mois le plus meurtrier pour la profession depuis que les statistiques ont commencé à être établies il y a plus de trente ans. L’offensive de Tsahal a en outre occasionné un black-out sur l’information dans le territoire palestinien assiégé, poursuit le Comité pour la protection des journalistes (CPJ). Ce total morts en près de six semaines est supérieur aux 42 journalistes tués dans le monde en 2022, dont 15 sont morts en couvrant l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Les détails de la trêve dévoilés «dans les heures qui viennent». Un porte-parole du Hamas interrogé mardi sur la chaîne Al-Jazeera, a donné des précisions sur la portée et le calendrier d’un éventuel accord de trêve entre le mouvement palestinien et les autorités israéliennes. «L’accord attendu portera sur des femmes et des enfants israéliens actuellement otages en échange de femmes et d’enfants palestiniens actuellement dans les geôles de l’occupant» israélien, a déclaré Izzat el Reshiq. Les détails de cette trêve seront annoncés par le Qatar «dans les heures qui viennent». Le porte-parole a également accusé le gouvernement Nétanyahou de modifier les termes de l’accord en continuant ses opérations militaires à Gaza mardi. «Ils veulent casser notre résistance, cela n’arrivera pas», a-t-il prévenu.

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Cette photo prise dans le sud d’Israël, près de la frontière avec Gaza, montre un char de l’armée israélienne sortant de la barrière de sécurité qui entoure le territoire palestinien, le 21 novembre 2023.

Des victimes dans le camp palestinien de Nuseirat. Dans la nuit, l’agence de presse palestinienne Wafa a fait état d’une frappe israélienne ayant fait au moins 17 morts et plusieurs blessés sur une résidence du camp de Nuseirat, situé dans le centre de la bande de Gaza.

Les destructions dans la bande de Gaza.

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La bande de Gaza mardi 21 novembre 2023 vue depuis le côté israélien de la frontière.

Au moins six citoyens américains tués depuis le 7 octobre. Six Américains ont trouvé la mort depuis l’attaque d’ampleur du Hamas le 7 octobre, dont cinq soldats israéliens – quatre tués à Gaza et un dans le nord d’Israël – ainsi qu’un agent de la police nationale des frontières. Le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller, a également indiqué lors d’une conférence de presse qu’environ 800 Américains, résidents permanents et membres de leur famille avaient quitté Gaza via le point de passage de Rafah en direction de l’Égypte et qu’il en restait «un peu plus de 1 200».

La Croix-Rouge annonce que sa présidente a rencontré le chef du Hamas au Qatar. La Croix-Rouge a annoncé lundi soir que sa présidente Mirjana Spoljaric Egger avait fait le voyage du Qatar pour y rencontrer le chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh afin d’«avancer sur les questions humanitaires liées au conflit armé en Israël et à Gaza», territoire palestinien gouverné par ce mouvement. «La présidente Mirjana Spoljaric a rencontré Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, et séparément les autorités du Qatar», a indiqué le Comité international de la Croix-Rouge dans un communiqué. En outre, Mirjana Spoljaric Egger a demandé la «libération immédiate des otages», et avant tout «l’autorisation de s’assurer de leur état de santé mais aussi de leur fournir des médicaments et la possibilité de communiquer avec leurs familles».

Des soldats israéliens tués par des tirs amis. Tsahal fait état de plusieurs échanges de tirs «amis» entre soldats depuis le début de l’invasion terrestre dans la bande de Gaza, ayant entraîné la mort de certains d’entre eux, relate le quotidien de gauche israélien Haaretz. L’armée israélienne affirme que la plupart de ces incidents se sont produits lorsque des combats de forces blindées et d’infanterie ont eu lieu en simultané. Et annonce qu’une enquête est en cours pour tirer des leçons de ce qui s’est passé. Plus de 10 000 soldats israéliens sont actuellement dans la bande de Gaza.

Israël rappelle son ambassadeur en Afrique du Sud pour consultations. L’Etat hébreu a annoncé ce lundi le rappel de son ambassadeur en Afrique du Sud, après le rappel le 6 novembre par Pretoria de tous ses diplomates en poste en Israël pour «signaler» son «inquiétude» et à la veille d’un sommet virtuel des Brics sur la guerre à Gaza. L’Afrique du Sud est l’un des pays les plus critiques des bombardements israéliens massifs sur la bande de Gaza menés en représailles aux attentats sanglants du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre.

Biden «croit» qu’un accord pour libérer des otages du Hamas est proche. Joe Biden a dit lundi «croire» qu’un accord était proche pour libérer des otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, en marge d’une cérémonie à la Maison Blanche. Un journaliste lui a lancé la question suivante : «Est-ce qu’un accord de libération des otages est proche ?», et le président américain a répondu : «Je crois». Le président des Etats-Unis confirme ce que son administration avait avancé plus tôt dans la journée.

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