Européennes : quelles stratégies de campagne pour les têtes de liste françaises ?

européennes : quelles stratégies de campagne pour les têtes de liste françaises ?

Les élections européennes auront lieu en France le 9 juin 2024.

À deux mois des élections européennes, la campagne est désormais bien engagée en France. Les sept têtes de liste recueillant régulièrement plus de 5 % d’intentions de vote dans les sondages ont toutes au moins un meeting et de nombreux déplacements de terrain à leur actif. Mais entre Manon Aubry, Jordan Bardella, François-Xavier Bellamy, Raphaël Glucksmann, Valérie Hayer, Marion Maréchal et Marie Toussaint, chacun a sa stratégie pour convaincre les électeurs. Tour d’horizon.

Alors que les têtes de liste françaises aux élections européennes du 9 juin débattent, mercredi 10 avril, à partir de 19 h, sur France 24 et RFI, quelles sont leurs stratégies de campagne ? En 2019, pas moins de 34 listes avaient été déposées, mais seules six d’entre elles avaient reçu au moins 5 % des suffrages, le seuil minimum pour envoyer des élus au Parlement européen.

À suivre en directÉlections européennes : le grand débat des têtes de liste sur France 24

Cinq ans plus tard, sept têtes de liste semblent cette fois-ci en mesure de dépasser cette barre, à en croire les sondages. Derrière Jordan Bardella (Rassemblement national), qui fait figure de grand favori des européennes, la bataille fait rage entre Valérie Hayer (Renaissance-MoDem-Horizons), Raphaël Glucksmann (Parti socialiste-Place publique), Manon Aubry (La France insoumise), François-Xavier Bellamy (Les Républicains), Marie Toussaint (Les Écologistes) et Marion Maréchal (Reconquête!).

Quelles thématiques ont privilégié les candidats et candidates ? À quel type de campagne allons-nous assister ? France 24 fait le point.

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Désireuse de maintenir en vie la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) et de monter une liste commune de la gauche pour les élections européennes, La France insoumise (LFI), qui proposait aux écologistes de mener cette liste Nupes, a essuyé les refus de ses partenaires. La tête de liste de 2019, Manon Aubry, est donc repartie en campagne avec l’idée de représenter les électeurs orphelins de l’alliance de gauche construite pour les législatives 2022.

“On était partisan d’une liste commune. Nos concurrents ont choisi la division. Les électeurs doivent choisir d’encourager les diviseurs ou ceux qui voulaient l’alliance”, affirme Matthias Tavel, député de Loire-Atlantique et directeur de campagne de Manon Aubry. “Si notre score le 9 juin est élevé, on prendra des initiatives pour que la dynamique d’union de la gauche s’enclenche à nouveau”, ajoute-t-il.

L’héritage de la Nupes est au cœur de la campagne LFI : un choix stratégique visible dès le lancement de la campagne des insoumis, le 16 mars à Villepinte, où Jean-Luc Mélenchon a jugé que les élections européennes feraient figure de “premier tour” de la présidentielle de 2027. “On assume clairement de faire ce lien et de faire de cette élection un enjeu national”, reconnaît le directeur de campagne de Manon Aubry.

Un choix toutefois risqué, puisque socialistes, écologistes et communistes ne manqueront pas de faire remarquer, en cas de score décevant des insoumis le 9 juin, que le leadership à gauche ne doit plus être assumé par LFI. “Les enseignements à tirer dépendront de la participation, relève Matthias Tavel. On sait très bien que des européennes où seulement un électeur sur deux, voire moins, se déplace, ce n’est pas favorable pour nous. Le paysage politique ne sera pas figé après les européennes. On l’a vu avec les 13 % de Yannick Jadot en 2019, qui se sont ensuite évaporés.”

En clair, si Manon Aubry arrive en tête à gauche, LFI y verra un signe pour relancer la Nupes en vue de 2027, sinon, le parti expliquera que son score est dû à une faible participation.

Pour parvenir à leurs fins, les insoumis ont donc prévu de nombreux meetings – cinq en avril – avec Manon Aubry et Jean-Luc Mélenchon, et beaucoup de déplacements de terrain pour mettre en lumière certaines thématiques.

Outre la défense de la Nupes et de la ligne radicale de Jean-Luc Mélenchon, LFI entend insister sur trois axes de campagne : la question de la paix en Ukraine et à Gaza, la question du protectionnisme agricole et industriel aux portes de l’Europe et la question de l’austérité budgétaire.

Favori des sondages depuis plusieurs mois, Jordan Bardella entend éviter les faux pas. La tête de liste du parti d’extrême droite fondé par Jean-Marie Le Pen a ainsi décliné trois invitations à participer à des débats télévisés. Après ceux organisés par Public-Sénat (14 mars) et Franceinfo (27 mars), c’est le débat de France 24 et RFI, mercredi soir, que Jordan Bardella a choisi de sécher. Une façon d’éviter la contradiction et, surtout, de ne pas faire d’erreur à deux mois du scrutin.

Un choix à l’image de la campagne menée jusqu’ici par le Rassemblement national (RN), qui évite de parler de ses propositions pour les élections européennes – le RN a répondu trop tardivement aux sollicitations de France 24 pour cet article – et préfère surfer sur l’actualité nationale en s’attaquant à Emmanuel Macron et au gouvernement dès que l’occasion se présente, que ce soit sur la crise des agriculteurs, la présence d’Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, le déficit public, l’insécurité ou l’immigration.

Ce dernier thème reste d’ailleurs au cœur de la campagne du RN, notamment sur les réseaux sociaux. Un exemple parmi d’autres : Jordan Bardella a relayé, lundi 8 avril, un post X du site d’extrême droite Fdesouche montrant des vidéos de violences tournées à la Foire du Trône ou à proximité, déplorant “que l’immigration massive génère des tensions et des désordres majeurs dans notre pays”.

Le reste du temps, la tête de liste du RN se consacre à faire campagne devant des électeurs acquis à sa cause. Après un premier meeting à Marseille le 3 mars et un autre à Lécluse, dans le Nord, le 6 avril, Jordan Bardella sera à Royan, samedi 13 avril.

Autant d’occasions de faire peur en surfant sur une supposée perte d’identité européenne, thème sur lequel fait également campagne sa concurrente d’extrême droite Marion Maréchal. “Admettre la Turquie dans l’UE, c’est ouvrir grand les portes de l’Europe à l’islamisme conquérant”, a ainsi affirmé Jordan Bardella à Lécluse, prétendant que Bruxelles avait pour projet de “déplacer la frontière de l’Europe en Irak”.

Comme en 2019, le parti Les Républicains (LR) espère se faire une place entre la liste du Rassemblement national sur sa droite et celle de la majorité présidentielle sur sa gauche. Et comme en 2019, c’est François-Xavier Bellamy qui a la charge de trouver le chemin.

“On va d’abord avoir le souci de franchir le mur du son dans une campagne qui va intéresser petit à petit les électeurs”, convient d’ailleurs Othman Nasrou, vice-président de la région Île-de-France et directeur de campagne de LR.

Pour cela, quelques gros meetings sont prévus, “mais peu par rapport à 2019”. Après celui d’Aubervilliers, organisé le 23 mars, deux autres sont prévus en milieu et en fin de campagne dans des villes françaises importantes. Des déplacements illustrant certaines thématiques sont également au programme. Mais c’est surtout dans les médias que François-Xavier Bellamy entend convaincre les électeurs en écumant presque quotidiennement les plateaux de télévision et les studios de radio.

L’eurodéputé sortant souhaite d’abord montrer que son parti dispose d’un bilan concret. “Les paroles c’est bien, mais les actes c’est mieux”, affirme Othman Nasrou en visant Valérie Hayer (Renaissance-MoDem-Horizons) et Jordan Bardella (Rassemblement national). “Nous voulons insister sur notre cohérence, poursuit-il. Quand il s’agissait de défendre le nucléaire, on le faisait alors que les macronistes faisaient l’inverse. Pareil sur la décroissance agricole.”

Autre axe de campagne choisi par le parti de droite conservatrice : la défense des intérêts de la France en Europe. “Nous sommes les seuls à le faire, assure Othman Nasrou. Nos concitoyens ont l’impression de perdre le contrôle de leur vie et de l’avenir de leur pays, nous avons donc un nouveau slogan : ‘Maîtriser notre destin’. C’est pas le tout de crier ‘civilisation’, il faut des actes au Parlement européen.”

François-Xavier Bellamy compte également surfer sur l’actualité liée aux finances publiques. Son parti organisait ainsi une “nuit de l’économie” mardi 9 avril à Paris, lors de laquelle a été débattue la situation économique de la France. L’objectif était de faire le lien entre le déficit français et le poids de la France sur la scène européenne. Le but était de “montrer qu’Emmanuel Macron n’est pas un bon gestionnaire” et de “faire comprendre que la France ne sera pas entendue si nous sommes les derniers de la classe”, explique Othman Nasrou.

Enfin, pour exister entre une liste de centre-droit (Valérie Hayer) et deux listes d’extrême droite (Jordan Bardella et Marion Maréchal), François-Xavier Bellamy veut convaincre les électeurs que sa liste est celle du vote utile. “Valérie Hayer a dit à la radio qu’elle votait à 90 % avec Raphaël Glucksmann, donc on va expliquer qu’il n’y a qu’une seule liste de droite. Il faut que les masques tombent et qu’on arrête de prendre les électeurs pour des idiots”, estime le directeur de campagne de LR, qui souhaite aussi faire valoir que sa tête de liste appartient au groupe ayant le plus de poids au Parlement européen, le Parti populaire européen (PPE).

Conscient de la lassitude des électeurs de centre-gauche et de gauche d’observer un duel entre Emmanuel Macron et l’extrême droite à chaque élection, ou presque, depuis 2017, Raphaël Glucksmann entend leur offrir une alternative. Suffisamment de gauche sans être trop radical, celui qui était déjà tête de liste du Parti socialiste (PS) en 2019 peut ainsi espérer récupérer les voix de certains électeurs déçus par Emmanuel Macron et des socialistes anti-Nupes.

En clair, Raphaël Glucksmann compte bien ratisser large dans cette campagne et cela semble fonctionner. Il recueille actuellement entre 11 % et 13 % d’intentions de vote dans les sondages, se positionnant derrière le duo de tête Jordan Bardella-Valérie Hayer. Son but, comme affiché lors de son dernier meeting à Sotteville-lès-Rouen, est donc d’installer un match à trois pour créer la surprise.

“Nous souhaitons incarner une ligne sociale-écologiste, défendre à la fois le Green Deal et les questions sociales, le tout en présentant une cohérence sans être dans l’outrance”, explique Pierre Jouvet, maire de Saint-Vallier et porte-parole de la campagne.

Après avoir parlé presque exclusivement de la guerre en Ukraine lors de ses premières semaines de campagne, Raphaël Glucksmann insiste donc sur la transition écologique et la réindustrialisation. “Je veux refaire du continent européen un continent de producteurs”, a-t-il expliqué à la presse lors de son meeting de Sotteville-lès-Rouen, avant de lister dans son discours les domaines où l’Europe devait se remettre à produire : la défense, l’énergie, les produits dans les secteurs stratégiques de la santé ou de la transition écologique. Répéter la nécessité de produire est aussi une façon de se mettre en opposition à la “décroissance” que les écologistes sont suspectés, voire accusés, de représenter.

Pour autant, le PS veut aussi attirer les électeurs qui ont cru dans la Nupes mais sont insatisfaits par le leadership qu’occupait Jean-Luc Mélenchon. “Nous portons des propositions radicales”, assure ainsi Pierre Jouvet, reprenant la rhétorique insoumise. “Passer de consommateurs à producteurs suppose des ruptures avec la religion du libre-échange et du mythe de la concurrence libre et non faussée”, ajoute Raphaël Glucksmann, qui se présente par ailleurs comme le vote utile à gauche, car siégeant au sein de l’Alliance progressiste des socialistes et démocrates (S&D), le deuxième groupe le plus important au Parlement européen.

Eurodéputée sortante mais inconnue du grand public il y a encore un mois, avant le lancement de sa campagne le 9 mars à Lille, Valérie Hayer avait comme première mission de se faire un nom. Les deux premières semaines de campagne de la liste Renaissance-MoDem-Horizons ont donc été consacrées à faire du porte-à-porte pour distribuer 800 000 tracts présentant le parcours de Valérie Hayer.

La majorité présidentielle est désormais passée à une autre phase de sa campagne : la mobilisation de son propre électorat partout en France. “Nous avons publié 107 tracts départementalisés pour montrer à chaque fois deux concrétisations locales de l’Union européenne. Les Français trouvent l’Europe trop lointaine, donc l’idée, c’est de montrer qu’elle agit réellement et concrètement près de chez eux”, explique l’entourage de la candidate.

Comme le parti Les Républicains, la liste “Besoin d’Europe” ne prévoit que deux autres gros meetings après celui du 9 mars à Lille. Il y aura en revanche de très nombreuses petites réunions locales organisées par les comités politiques locaux de Renaissance, du MoDem et d’Horizons. Ainsi, 135 événements de ce type ont été organisés partout en France la semaine du 25 mars.

La liste présidentielle a beaucoup mis l’accent sur la guerre en Ukraine jusqu’ici, mais prévoit de parler de la “thématique écologie” et du “sujet migratoire” en avril. “Le sujet du contrôle des frontières est un sujet important, c’est un marqueur sur lequel on peut convaincre les indécis”, estime l’équipe de campagne de Valérie Hayer.

“Mais on ne veut pas définir trop à l’avance nos thématiques. C’est mieux de réagir en fonction de ce qui arrive dans la campagne. L’écho est plus fort si c’est rythmé par l’actualité nationale”, juge la même source.

Par ailleurs, Valérie Hayer espère faire comprendre aux électeurs les rouages du fonctionnement du Parlement européen, et ainsi démontrer que ni François-Xavier Bellamy, ni Raphaël Glucksmann n’y ont l’influence qu’ils affirment avoir. Car si les eurodéputés LR et PS font bien partie des deux groupes les plus importants à Strasbourg, ils sont malgré tout minoritaires au sein de leurs groupes respectifs. “En revanche, Valérie Hayer a de l’influence car elle est la présidente du groupe Renew”, assure son entourage.

Parti d’extrême droite ne jouant pas la carte de la dédiabolisation, Reconquête! a, comme lors de la présidentielle de 2022, placé au cœur de sa campagne la thématique identitaire. Sa tête de liste, Marion Maréchal, dont le slogan est “Défendre notre civilisation”, a ainsi entrepris il y a plusieurs semaines déjà un “tour de France et d’Europe de l’islamisation” intitulé “Grand dévoilement”.

Pour convaincre un électorat sensible à ce type d’arguments et qui a le choix entre trois listes, l’enjeu est d’apparaître encore plus radical que le Rassemblement national et Les Républicains. Problème : seule la moitié des 2,49 millions d’électeurs d’Éric Zemmour de 2022 entend rester fidèle à Reconquête! pour les européennes, tandis que 45 % d’entre eux s’apprêtent à porter leur suffrage sur Jordan Bardella (RN), selon les études d’opinion.

Par ailleurs, des difficultés sont apparues au sein même de Reconquête! Plusieurs articles de presse relatant des tensions entre Marion Maréchal et Éric Zemmour (à lire ici, ici ou ici) en raison de sondages peu flatteurs (entre 5 et 6 %) et de désaccords sur la stratégie de campagne. La nièce de Marine Le Pen et petite-fille de Jean-Marie Le Pen avait pour objectif d’instaurer un match avec François-Xavier Bellamy (LR) dans le but d’apparaître comme les véritables héritiers de la droite des années 1980.

De son côté, Éric Zemmour souhaiterait plutôt que sa candidate cible davantage Jordan Bardella et le RN, mais a reconnu que cela était plus facile à faire pour lui que pour sa tête de liste. “Marion Maréchal vient du RN. Même plus encore, elle est une fille Le Pen”, a-t-il rappelé le 28 mars sur BFMTV. “Donc évidemment elle n’a pas la même liberté que moi par rapport à sa tante, par rapport au parti d’où elle vient”, a-t-il ajouté, soulignant que lui, au contraire, “ne leur doit rien”.

Après un meeting de lancement à Paris, le 10 mars, Marion Maréchal était à Charvieu-Chavagneux, près de Lyon, le 3 avril, et sera à Carnac, dans le Morbihan, le 11 avril. La direction de campagne de Reconquête! n’a pas répondu aux sollicitations de France 24 pour cet article.

En 2019, la liste de Yannick Jadot avait bénéficié d’un contexte très favorable avec de nombreuses marches pour le climat organisées lors des mois précédents les élections européennes et notamment le mouvement “Fridays for Future” lancé par la jeune Suédoise Greta Thunberg. Cinq ans plus tard, changement d’ambiance. Alors que l’urgence climatique est encore plus pressante, l’heure semble être au retour de bâton, à l’image des récents reculs sur la transition écologique dans le cadre de la politique agricole commune (PAC) après le soulèvement de nombreux agriculteurs européens.

“Il y a clairement un ‘backlash’ sur l’écologie, qui est soit absente du débat public, soit le bouc-émissaire du gouvernement et des partis politiques. On a donc besoin de faire une campagne de solutions, le rapport du Giec à la main”, affirme Léa Zaslavsky, directrice de campagne de Marie Toussaint.

Pour les écologistes, la lutte contre le réchauffement climatique et pour la sauvegarde de la biodiversité ne peut se faire qu’à l’échelle européenne, d’où l’importance de ces élections selon eux. “L’enjeu est trop important pour être réduit à un débat national. On estime que pour porter des propositions ambitieuses et systémiques, cela doit se faire au niveau européen, donc c’est aussi l’occasion pour nous d’affirmer notre identité pro-européenne et fédéraliste”, souligne Léa Zaslavsky.

Les écologistes ont démarré leur campagne très tôt, début décembre, lors d’un meeting parisien qui avait davantage fait parler de lui pour sa danse de “booty therapy” que pour les propositions du parti en vue des européennes. Et comme la liste présidentielle, ils doivent également composer avec une tête de liste inconnue du grand public.

Marie Toussaint tente donc en priorité de mobiliser sa base en menant campagne à la façon d’une activiste d’ONG. Le 28 mars, elle était avec des danseurs devant le siège de TotalÉnergies, sur le parvis de La Défense, pour parler de la création d’un fonds de souveraineté européen qui permettrait de contraindre les grands énergéticiens à s’aligner sur l’accord de Paris. Le 5 avril, elle était cette fois-ci devant le ministère de la Santé pour rebondir sur les révélations du Monde et de la cellule investigation de Radio France concernant la qualité sanitaire des eaux minérales du groupe Nestlé.

“On veut montrer que nous ne parlons pas que d’écologie, mais aussi de lutte contre la pauvreté, de santé, d’économie ou d’agriculture”, poursuit la directrice de campagne, qui prévoit encore un meeting à Bordeaux le 4 mai et un dernier à Aubervilliers le 2 juin, en plus de nombreuses actions de terrain.

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