Mathilde Panot, députée NUPES de la France Insoumise LFI du Val de Marne, présidente du groupe LFI à l’Assemblée Nationale. Versailles, France, le 4 mars 2024. Les parlementaires, députés et sénateurs, se sont réunis en Congrès Parlementaire pour la révision de la Constitution qui y intègre le droit à l’IVG l’Interruption Volontaire de Grossesse ou avortement. Photo : LP /Olivier Corsan
Une nouvelle convocation pour La France insoumise. La cheffe des députés LFI, Mathilde Panot, annonce ce mardi sur Facebook être convoquée par la police dans le cadre d’une enquête pour « apologie du terrorisme » ouverte à la suite d’un communiqué du groupe parlementaire publié le 7 octobre, jour de l’attaque sans précédent menée par le Hamas contre Israël.
«Ã‚ C’est la première fois dans toute l’histoire de la Cinquième République qu’une présidente d’un groupe d’opposition àl’Assemblée nationale est convoquée pour un motif aussi grave », a assuré l’élue dans son communiqué. Le 7 octobre, le groupe LFI avait publié un texte qui avait suscité la polémique car il mettait notamment en parallèle l’attaque du Hamas, décrite comme « une offensive armée de forces palestiniennes » et « l’intensification de la politique d’occupation israélienne » dans les territoires palestiniens.
« Manœuvres purement politiciennes »
En réaction, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé « un événement sans précédent dans l’histoire de (la) démocratie ». « La police convoque sans état d’âme à tour de bras une liste que l’on dit très longue. Toute la sphère politique et intellectuelle anti génocide est menacée », a-t-il encore déclaré sur le réseau social X.
La militante franco-palestinienne Rima Hassan, présente en septième position de la liste insoumise aux élections européennes, est elle aussi convoquée par la police pour « apologie du terrorisme », révélait la semaine dernière Le Monde. Elle avait aussitôt dénoncé « des manœuvres purement politiciennes ». Selon cette convocation, la militante controversée, par ailleurs juriste en droit international et spécialiste de la question des réfugiés, est convoquée à la fin du mois « afin d’être entendue librement sur des faits d’apologie publique d’un acte de terrorisme, commise au moyen d’un service de communication au public en ligne ».
Les faits qui lui sont reprochés auraient été commis entre le 5 novembre et le 1er décembre, selon le document, qui n’apporte pas d’autres précisions.
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