Les indicateurs de l’épidémie de grippe étaient en baisse pour la deuxième semaine de février. (illustration) AFP / Fred Tanneau
Un début de reflux ? L’épidémie de grippe saisonnière reste très active, surtout en métropole et dans une partie de l’Outremer, mais montre des signes d’infléchissement, a indiqué mercredi l’agence de santé publique, constatant aussi que la bronchiolite et le Covid continuent à refluer.
La semaine du 5 au 11 février, « dans l’Hexagone, la circulation des virus grippaux était toujours très active. Toutefois, une tendance à la diminution de la majorité des indicateurs de la grippe était observée en médecine de ville et à l’hôpital », a résumé Santé publique France dans son bulletin hebdomadaire sur les infections respiratoires aiguës.
Moins de vaccinations
À l’hôpital, les passages aux urgences pour grippe/syndrome grippal ont ainsi diminué (-12 % en une semaine, à 10 217), comme le nombre d’hospitalisations ensuite (-3 %, à 2 108). Outre-mer, seules la Guyane et les Antilles étaient toujours aux prises avec la grippe.
Moins de Français à risque ont été vaccinés contre la grippe cette saison : 45,9 % fin décembre 2023, contre 50 % pour la saison 2022-2023 à la même date, et 52,7 % pour les seuls 65 ans et plus, contre 54,7 % un an auparavant.
Pour deux autres grandes épidémies respiratoires, la bronchiolite, qui frappe surtout les bébés, et le Covid, le reflux est quasiment terminé. La bronchiolite ne concerne plus aucune région de la métropole, et une seule, la Corse, reste en phase post-épidémique. Outre-mer, seule Mayotte demeure en épidémie, La Réunion est passée au stade post-épidémique. Côté hospitalisations, la bronchiolite n’aura pas atteint le degré exceptionnellement élevé de la saison 2022-2023, mais l’épidémie aura cependant été conséquente.
Le Covid continue à baisser
Quant au Covid, qui provoque jusqu’alors plusieurs vagues par an et non pas une épidémie annuelle saisonnière, les indicateurs, en médecine de ville, à l’hôpital ou dans les eaux usées, continuent à baisser, ou restent stables.
À peine un tiers des Français de 65 ans et plus a reçu un rappel anti-Covid depuis le démarrage de la campagne automnale. La Haute Autorité de santé, sollicitée par le ministère, s’est prononcée récemment pour « une campagne de vaccination de printemps contre le Covid-19 pour les personnes de 80 ans et plus, ainsi que des résidents d’Ehpad/USLD (unités de soins de longue durée) et des personnes immunodéprimées », du 15 avril au 16 juin. Elle a aussi recommandé de prévoir une extension jusqu’au 15 juillet « si la situation épidémiologique le justifie ».
Et, vu le « caractère imprévisible d’une nouvelle vague épidémique du Covid-19 et de l’émergence de nouveaux variants plus virulents susceptibles d’entraîner une baisse de l’immunité contre les formes graves et les décès », la HAS a conseillé de ne pas exclure une campagne de vaccination « plus précoce ou plus large » si nécessaire.
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