Immobilier : le troc de biens séduit de plus en plus de propriétaires

Acheter en échangeant son bien immobilier contre un nouveau, c’est la nouvelle tendance en France.

Le troc de biens séduit de plus en plus de particuliers en France. Il permet, tout simplement, d’échanger deux logements entre propriétaires, en ne produisant qu’un acte notarié. Des plateformes se spécialisent même dans les opérations de trocs immobiliers.

Le troc a la cote. Acheter en échangeant son bien immobilier contre un nouveau, c’est la nouvelle tendance en France. Des propositions de ce type fleurissent dans les annonces immobilières, rapporte France 2, le 14 juin 2024. À Boulogne-Billancourt, un couple a récemment fait l’acquisition d’un appartement de 80 mètres carrés. Pour le déménagement, ils n’ont pas eu à se déplacer bien loin. En effet, ils habitaient dans l’appartement au-dessus de leur nouveau logement. Ce dernier faisait 120 mètres carrés. «Nous avions besoin d’un appartement plus petit puisque les enfants sont partis et la retraite approche», justifie la propriétaire en compagnie de son mari.

Leur ancien appartement est donc revenu à l’ancien propriétaire de leur nouveau logement. Ce dernier avait besoin de plus d’espace. L’échange s’est donc imposé à leurs yeux. Pour acquérir l’appartement plus grand, il a dû payer la différence de valeur entre les deux appartements. Cela a permis de n’avoir besoin que d’un seul acte notarié, au lieu de deux. L’autre avantage, et pas des moindres, est d’éviter d’avoir recours à des prêts relais. Il consiste à emprunter la somme d’argent nécessaire à l’achat d’un nouveau bien en attendant de récupérer la somme de la vente de son ancien logement.

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Quelques centaines d’échanges par an

Un autre salarié en recherche d’appartement s’est inscrit sur une plateforme de recherche de logement un peu particulière, puisqu’elle se spécialise dans l’échange de biens immobiliers. La plateforme fonctionne comme un site de rencontre. Elle fait la place au coup de cœur. Toutefois, attention, si l’échange laisse peu de place au risque, il faut rester prudent. Interrogée par France 2, Barbara Thomas-David, notaire, assure qu’il faut «correctement évaluer les deux biens». Si le phénomène s’amplifie, il reste très marginal en France avec quelques centaines d’échanges par an.