Sa taille, la pression, ses lectures… Victor Wembanyama se confie à Audrey Crespo-Mara dans « Sept à huit »
Le basketteur Victor Wembanyama a reçu Audrey Crespo-Mara dans le centre d'entraînement de son équipe NBA, les Spurs de San Antonio. Document TF 1
La caméra cadre d’abord Victor Wembanyama, le basketteur tricolore devenu un véritable phénomène en NBA et présenté comme le plus grand espoir de l’histoire de la balle orange, puis dézoome jusqu’à ce que la tête d’Audrey Crespo-Mara apparaisse, à peu près à hauteur de son coude. Après avoir créé l’événement autour de Florent Pagny, dont elle a suivi le combat contre le cancer pendant un an, décroché la première interview de Diam’s en sept ans et la dernière de Bernard Tapie, la journaliste de « Sept à huit » vient de réussir un nouveau coup.
Elle consacre son portrait de la semaine, diffusé ce dimanche 16 juin à 19h30 sur TF 1, à un jeune homme de 20 ans suivi par près de 4 millions de fans sur Instagram mais très rare en interview qui dégage, selon elle, « une maturité et une sérénité hors du commun ».
Les meilleurs joueurs de basket disent de ce prodige haut de 2,21 m, d’une envergure de 2,45 m lorsqu’il écarte les bras, que c’est « un alien ». Victor Wembanyama, qu’Audrey Crespo-Mara a rencontré au centre d’entraînement des Spurs de San Antonio, au Texas (États-Unis), en sourit. « C’est difficile de bouger un corps comme le mien », confie-t-il, évoquant également « les réactions répétitives des gens » au sujet de sa taille.
Sur le terrain, sa « vista », cette clairvoyance de jeu qui lui permet de surpasser ses adversaires, se rapproche des stratégies de joueurs d’échecs. Il s’agit de savoir « qui, du défenseur ou de l’attaquant aura le plus de coups d’avance et de possibilités de réagir », compare celui qui a toujours eu un ballon dans les mains. La pression inhérente au championnat américain ? Il l’évacue en lisant chaque jour des histoires fantastiques, une façon de se « déconcentrer » et de garder la tête froide. Les pieds sur terre, l’athlète salue aussi ses parents, qui lui « ont laissé une grande liberté et ont toujours eu la volonté de m’accompagner dans [s] es projets ».
Fils d’une joueuse de basket et d’un champion de triple saut, le sportif jouera avec l’équipe de France aux Jeux olympiques de Paris. Une « grande fierté » et un seul objectif : gagner la médaille d’or.