Le président LR des Alpes-Maritimes visé par une enquête fiscale, des perquisitions menées
Une série de perquisitions ont eu lieu mercredi dans les Alpes-Maritimes dans le cadre d’une enquête préliminaire sur des infractions fiscales susceptibles d’être reprochées à Charles-Ange Ginésy, le président LR du Conseil départemental. (Photo d'illustration) LP/Stéphanie Forestier.
Une série de perquisitions ont eu lieu mercredi dans les Alpes-Maritimes dans le cadre d’une enquête préliminaire sur des infractions fiscales susceptibles d’être reprochées à Charles-Ange Ginésy, président Les Républicains du conseil départemental, a-t-on appris de source judiciaire.
L’enquête a été ouverte fin janvier par le Parquet national financier (PNF) à la suite « d’un signalement de Tracfin », la cellule de renseignement financier rattachée au ministère de l’Économie, a précisé cette source en confirmant une information du quotidien régional Nice-Matin.
Aucune audition en cours
Ces perquisitions se sont déroulées au conseil départemental et dans cinq autres lieux à travers le département mais aucune audition n’était en cours.
« Les opérations sont réalisées par une vingtaine d’enquêteurs de l’Office national antifraude (Onaf) », ancien service d’enquête judiciaire des finances, « en présence d’un magistrat du PNF », a précisé la source judiciaire.
Contacté par l’AFP, le conseil départemental s’est refusé à tout commentaire.
Une enquête autour de l’organisation de la Hopman Cup
Dans le même temps, des perquisitions ont également eu lieu mercredi à la mairie et à l’Office du tourisme de Nice dans le cadre d’une autre enquête préliminaire autour de l’organisation l’an dernier de la Hopman Cup, une compétition de tennis mixte.
Cette enquête, confiée à la section de recherches de Montpellier, porte sur des soupçons de détournement de fonds publics dont le parquet de Nice s’est dessaisi au profit du PNF, a précisé la source judiciaire.
Elle fait suite à une plainte déposée par des membres de la direction du Nice Lawn Tennis Club, où la compétition s’était déroulée, en rébellion contre le reste du comité.
La ville de Nice a elle-même fait état des perquisitions dans un communiqué en début de matinée et précisé qu’elle avait saisi ses avocats pour intervenir si besoin « quant à un éventuel préjudice qu’elle aurait pu subir ».