Désigné assesseur pour les élections ? Tout ce qu’il faut savoir : rôle, rémunération, sanction…
Image prétexte.
Les convocations pour les élections du 9 juin prochain arrivent dans les boîtes aux lettres. Certains ont déjà reçu un courrier il y a plusieurs semaines déjà, les convoquant en tant qu’assesseurs dans un bureau de vote.
La plupart des Belges ne souhaitent pas être assesseurs, selon des informations récoltées par Sudinfo. Plus de 90 % des répondants à un sondage du média n’ont pas envie d’être parmi les « heureux élus ».
Il est possible de refuser d’être assesseur pour des raisons professionnelles, scolaires, de maladie ou de vacances à l’étranger, dans les 48 heures après la réception du courrier. Les certificats de maladie sont généralement acceptés.
Ce rôle est pourtant obligatoire. Les personnes qui ne se présentent pas sans avoir un motif valable sont passibles d’une amende allant de 400 à 1.600 euros.
L’amende sera supérieure à la rémunération que les citoyens convoqués peuvent espérer le jour du scrutin. Le président d’un bureau principal de circonscription et le secrétaire toucheront 250 euros. Les assesseurs percevront 125 euros. Pour un bureau principal de canton, ce sera 175€ pour président et le secrétaire, 50€ pour les assesseurs. Dans un bureau de vote électronique, ça diminue vertigineusement à 60€ pour le président et 37,50€ pour le secrétaire et les assesseurs. Dans un « bureau de vote papier », ce ne sera que… 40€ pour le président et 25€ pour le secrétaire et les assesseurs. Les mêmes tarifs s’appliquent dans les bureaux de dépouillement.
En cas d’absence d’un assesseur le jour du scrutin, le président du bureau de vote peut désigner les premiers électeurs qui se présentent. Ces derniers ne peuvent pas refuser sans un motif valable.