Euro 2024: "Peut-être qu’on se surestime", séance d'autocritique pour Virgil van Dijk et les Pays-Bas

Opération autocritique pour les Pays-Bas. Présent en conférence de presse ce vendredi, le capitaine des Oranje Virgil van Dijk s'est montré sévère vis-à-vis des performances de son équipe sur la première phase de l'Euro 2024, où les Néerlandais ont fini troisième de leur poule.

"Peut-être que nous nous surestimons", a-t-il avancé.

"Je comprends parfaitement les critiques, a déclaré le défenseur de Liverpool devant la presse. Je ne suis pas fou, je sais aussi que je peux et que je dois faire mieux, j'y travaille. Contre l'Autriche, je n'ai pas joué mon meilleur match. Cela m'affecte, je pense aussi que je peux et que je dois faire mieux. Toute l'équipe n'a pas fonctionné, mais je me regarde moi-même. Je peux apporter beaucoup plus."

Virgil Van Dijk avec la sélection néerlandaise

"Des mots durs"

"Peut-être que nous nous surestimons, a-t-il ajouté. Il y a beaucoup de choses à dire et à analyser. C'était très mauvais. Nous avons parlé de beaucoup d'aspects, maintenant nous devons montrer nos progrès. Contre l'Autriche, tout s'est mal passé. On a fait des choses bizarres, on était en retard, mais ce n'est pas la tactique qui a fait défaut. C'est surtout la volonté de gagner, de gagner le deuxième ballon qui a fait défaut."

"Il n'est pas nécessaire d'en parler avec le staff, c'est aux joueurs de le faire. Nous en avons parlé. Avec des mots durs. Pourquoi n'avons-nous pas gagné les duels? Parce que nous n'avons pas su communiquer. Alors certains doivent prendre les choses en main, j'en fais partie", se responsabilise le capitaine néerlandais.

Un huitième de finale facile?

Avant de lancer un appel à ses coéquipers: "Si nous continuons de la même manière, nous n'avons rien à faire ici. Il faut que cela change rapidement, sinon nous serons assis à la maison à nous dire que nous aurions dû faire ceci ou cela. Ce n'est pas ce que nous voulons." En huitième de finale, les Pays-Bas affronteront la Roumanie ce mardi. Les hommes de Ronald Koeman sont placés dans la partie de tableau la plus abordable, évitant ainsi l'Espagne, l'Allemagne ou la France.