Pollution : les pets du bétail seront désormais taxés au Danemark
Pollution : les pets du bétail seront désormais taxés au Danemark
Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, le Danemark a décidé de taxer les pets et rots des bétails.
Si la viande, particulièrement le bœuf et le porc, est de loin la denrée qui produit le plus de gaz à effet de serre (GES), les pets de ces animaux ont aussi une part de responsabilité. En effet, ces ruminants seraient responsables de 11 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Pour réduire ces émissions, le Danemark a mis en place une nouvelle réglementation visant à taxer le méthane provenant du bétail, rapporte le Figaro.
Réduire les émissions de gaz à effet de serre
Le gouvernement danois a conclu un accord historique avec les agriculteurs, les industriels et les associations environnementales pour imposer une taxe sur les émissions de méthane provenant du bétail. Cette mesure, qui prendra effet en 2030, concernera les vaches, les porcs et les moutons. L'objectif est de réduire de 1,8 million de tonnes les émissions de CO2 d'ici 2030.
Concrètement, les agriculteurs seront taxés à hauteur de 300 couronnes danoises (40,22 euros) par tonne de CO2 émise, avec une déduction fiscale de 60 %, détaillent nos confrères de l’Indépendant. Selon le ministère de l'Économie, cet accord "trace la voie d’une agriculture plus durable, de haute technologie et économe en terres".
Un soutien financier pour une transition verte
Pour aider les agriculteurs à s'adapter à ces nouvelles normes, des subventions totalisant plus de 10 milliards de couronnes danoises seront mises en place. "Nous écrivons l’histoire du Danemark ! ", a déclaré Jeppe Bruus, ministre des Impôts, sur les réseaux sociaux, soulignant l'importance de cet accord inédit.
"Nous sommes le premier pays au monde à introduire une taxe climatique et à accélérer les mesures vertes. Il reste maintenant beaucoup de travail à accomplir pour parvenir à cet accord." ministre du Climat, de l’Énergie et de l’Approvisionnement
Cette initiative devrait légèrement augmenter le prix de la viande d'ici 2030, mais elle marque un tournant décisif dans la lutte contre le changement climatique.
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