En Russie, au moins 120 personnes victimes de botulisme, dont 55 dans un état grave
Plus d'une centaine de personnes pourraient être atteintes de botulisme après avoir ingéré une salade au thon. (Illustration) Alexander NEMENOV / AFP
Plus d’une trentaine de patients en soins intensifs. Les autorités de Moscou (Russie) suspectent une vague de botulisme dans la capitale après qu’au moins 121 personnes ont déclaré les symptômes d’une intoxication alimentaire, rapporte ce lundi 17 juin l’agence de presse RIA Novosti.
Parmi eux, 55 sont actuellement dans un état grave et une trentaine en soins intensifs dans des hôpitaux de Moscou, a confirmé ce lundi matin Anastasiya Rakova, adjointe municipale au développement social. À l’origine, une dizaine de personnes s’étaient présentées entre le 14 et le 15 juin dans les hôpitaux de Moscou, en présentant les signes d’une intoxication alimentaire. Ces patients étaient âgés de 18 à 60 ans, selon l’agence Tass. Mais les cas se sont multipliés ces dernières heures.
Le pronostic vital des patients ne serait pas engagé
«Ã‚ Le Département de la Santé et les organisations médicales de la ville contrôlent parfaitement la situation en lien avec les demandes des citoyens concernant des symptômes d’empoisonnement et des suspicions de botulisme. (…) Grâce aux médecins, aux mesures prises et àla surveillance médicale, la vie de ces patients n’est pas en danger », a soutenu l’élue.
«Ã‚ La ville de Moscou et le ministère régional de la Santé ont identifié les principaux produits susceptibles d’être àl’origine de l’intoxication alimentaire. Une enquête épidémiologique est en cours et la diffusion de produits de mauvaise qualité a été suspendue », a-t-elle ajouté. Elle a rapidement permis d’établir que l’ensemble des patients avait consommé des produits identiques, notamment une salade au thon.
Des salades vendues par une entreprise de livraison de plats cuisinés à domicile ont été retirées de la vente sur ordre de Rospotrebnadzor, l’agence de surveillance sanitaire russe. L’entreprise de livraison de plats cuisinés à domicile, qui vend les salades mises en cause, a indiqué dans un communiqué avoir « déjà retiré le plat de la vente et commencé à vérifier l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement et de production ».