Dès le 1er juillet, une pancarte obligatoire change la donne dans les supermarchés, les clients gagnants
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Face à une pratique sournoise et déloyale des industriels agroalimentaires, les consommateurs ont manifesté leur mécontentement et ils ont eu gain de cause. Dès lors, les supermarchés ont l’obligation de bien renseigner les clients sur les produits qu’ils achètent.
Faire ses courses le week-end est une tradition dans les mœurs des Français. En grande surface, on peut voir les rayons se remplir de monde devant les produits de leurs marques favorites. Si les clients sont loyaux envers certains produits, les industries qui les fabriquent ne le sont pas toujours envers eux. En effet, certains appliquent des stratégies commerciales en l'occurrence la shrinkflation au détriment de leurs clients. Heureusement pour ces derniers, le gouvernement est venu à leur rescousse et à partir du 1er juillet, la grande distribution devra faire preuve de plus de transparence.
La nouvelle mesure prise par le gouvernement
Une nouvelle pancarte obligatoire
L’arrêté gouvernemental concernant la nouvelle pancarte imposée aux supermarchés a été rendu public le 4 mai dernier et il entrera en vigueur dès le 1er juillet. De manière concrète, les grandes et les moyennes surfaces devront désormais apposer une affichette à proximité du produit fabriqué. Cette affichette aura pour but de donner de précieuses indications au client pour qu’il sache si le produit a changé ou pas et si son contenu a diminué. Cette pancarte aura des mentions telles "Pour ce produit, la quantité vendue est passée de X à Y et le prix au…". Par ailleurs, Le Journal des femmes précise que cette nouvelle pancarte doit être affichée durant la date de commercialisation des produits en question.
La lutte contre la shrinkflation
Avec l’inflation galopante qui sévit dans notre pays depuis quelques années, les industriels agro-alimentaires ont fait preuve de malice pour préserver leurs marges. Ces derniers se sont livrés à la pratique de la shrinkflation qui consiste à réduire la quantité des produits sans toucher à l’emballage ni réduire son prix. Cette pratique sournoise est généralement en étroite complicité avec les supermarchés font pas preuve de transparence envers leurs clients. Pour contrer cette pratique déloyale, le gouvernement a pris des mesures visant à imposer plus de transparence aux établissements de la grande distribution.
Des sanctions encourues en cas de non-respect de la nouvelle réglementation
Le gouvernement français a été clair et précis sur les sanctions financières encourues par les enseignes qui ne respecteront pas la nouvelle réglementation. Les magasins avec une superficie supérieure à 400m² qui seront en violation de cet arrêté devront payer de fortes amendes allant de 3000 € à 5000€.
Les éléments non concernés par l’arrêté gouvernemental
Certaines préparations
La lutte contre la vie chère est un perpétuel combat depuis que l’inflation règne en France. Au fil du temps, le gouvernement a pris des mesures visant à stabiliser les prix des produits au niveau de la grande distribution afin de préserver le pouvoir d’achat des Français. Cependant, la dernière mesure en date visant à apporter plus de transparence ne concerne pas tous les produits. En effet, certaines préparations vendues dans les supermarchés échappent au champ de cette mesure. La raison est toute simple, la quantité de produits en vrac ou des plats préparés peut varier lors de la préparation.
Les petites surfaces
Tous les produits ne sont pas concernés par la nouvelle mesure prise par le gouvernement. De même, tous les supermarchés ne sont pas concernés. Les petites surfaces comme Auchan Market et Carrefour Market ne sont pas tenues d’afficher la nouvelle pancarte ni même celle d’Origin’info qui n’est pas obligatoire. Seuls les établissements de plus de 400m² sont indexés et devraient payer des amendes en cas du non-respect de l’affichage de la nouvelle pancarte. Il faudra donc faire preuve de vigilance dans certains points de vente.
Les industriels agro-alimentaires
La mesure prise par le gouvernement pour lutter contre la réduflation est salutaire, mais on déplore le fait qu’elle ne s’adresse qu’aux distributeurs. En effet, on remarque que les industriels agroalimentaires qui sont les auteurs principaux de la pratique déloyale qu’est la réduflation (shrinkflation en anglais) ne sont guère inquiétés. Même s’il est important de demander plus de transparence aux supermarchés, il serait encore plus important de demander aux industriels de faire preuve de moins de malice pour assurer leurs marges financières.