Stellantis délocalise un atelier : « une décision incompréhensible » pour la maire de Rennes
L’usine du groupe Stellantis de la Janais à Rennes (Ille-et-Vilaine) fabrique des modèles Citroën C5 Aircross et Peugeot 5008. PSA Groupe.
Au lendemain de l’annonce par Stellantis d’une externalisation d’un atelier spécialisé de 82 salariés dans la conception de machines d’emboutissage, Nathalie Appéré voit dans cette décision du groupe automobile « un très mauvais signal », un « impact délétère sur le climat » et un « nivellement social par le bas ».
Le groupe Stellantis a confirmé, jeudi 27 juin 2024, en comité social et économique (CSE), sa décision de se séparer de l’atelier de conception et de mise au point des outils nécessaires à la construction des automobiles assemblées à l’usine de La Janais, près de Rennes. 82 personnes y travaillent encore.
Pour la maire socialiste de Rennes Nathalie Appéré, c’est « une décision incompréhensible » et « décalée par rapport aux enjeux qui doivent amener, comme nous y travaillons sur le site de La Janais, à investir dans nos territoires au service de l’économie décarbonée ».
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Elle y voit « un très mauvais signal » et dénonce un « impact délétère sur le climat » et un « nivellement social par le bas : les effets de la mondialisation ultralibérale et de la course effrénée à la rentabilité sont malheureusement connus ». Et d’ajouter que « l’heure est au contraire à la mobilisation générale pour permettre la réindustrialisation de notre pays, tout en accélérant la décarbonation des activités productives face à l’urgence climatique. C’est l’ambition que nous portons avec le Pôle d’excellence industrielle que nous bâtissons avec nos partenaires sur le site de la Janais ».
Nathalie Appéré, maire socialiste de Rennes.
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Nathalie Appéré ajoute que la décision du groupe Stellantis « ne remet pas en cause le devenir du site de production de Stellantis à Rennes, totalement engagé dans sa transformation pour le futur véhicule qui y sera produit ».