Législatives: Valérie Pécresse appelle à "repousser" le RN et le Nouveau Front populaire au premier tour
Lors de ces élections législatives, la présidente de la région Île-de-France assure que la droite républicaine est la seule alternative valide "aux extrêmes" et "au macronisme", qui plongeraient la France "dans le mur de la dette".
La présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse lors d'une conférence de presse présentent le plan des transports pour la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, le 13 juin 2024 à Paris.
La "droite républicaine" ou rien. Dans un entretien accordé au Point ce mercredi 26 juin, la présidente (LR) de la région Île-de-France Valérie Pécresse appelle à "résister à la vague des extrêmes" en votant pour "une droite républicaine et indépendante" lors du premier tour des élections législatives le 30 juin prochain.
"Il n'y a pas d'espoir dans le programme des deux extrêmes qui entraîneront la France dans le mur de la dette", dénonce-t-elle. "Le RN et le Nouveau Front populaire, avec leurs milliards d'euros de promesses, nous y précipiteront."
"J'appelle les Français à repousser ce front antinational et ce front antipopulaire", clame-t-elle dans les colonnes du journal.
Contacté par BFMTV, l'entourage de Valérie Pécresse précise qu'il s'agit d'une position avant le premier tour, pour "donner de la force aux candidats de la droite républicaine".
La candidate des Républicains pour la présidentielle de 2022 estime que la droite républicaine est une alternative au "duel entre les extrêmes", mais aussi une autre voie que le macronisme qui laisse une France "mal gérée et surendettée par le 'quoi qu'il en coûte'".
"Pas de place pour les traîtres"
Valérie Pécresse a fait partie des cadres des Républicains ayant demandé l'exclusion d'Éric Ciotti du parti, après que le président des LR a annoncé une alliance avec le Rassemblement national. "Pas de place pour les traîtres ou les putschs à la petite semaine", avait-elle lancé le 12 juin dernier près du siège du parti.
Elle affirmait alors militer pour rester dans un parti qui s'incarne "autour de ses valeurs" et disait refuser de "vendre son âme pour un plat de lentilles et draper cela dans l’intérêt du pays".
Auprès du Point, elle ajoute que, selon elle, la gauche incarnée par le Parti socialiste "s'est perdue" en s'alliant avec La France Insoumise, "laissant des électeurs déboussolés". "Je suis implacable contre ce 'front de la honte' dominé par La France insoumise'" assure-t-elle.