Législatives: Jean-Luc Mélenchon rend hommage à Adrien Quatennens et affirme ne pas "vouloir être un problème"
Le leader insoumis à rendu hommage ce dimanche sur France 3 à Adrien Quatennens, qui a annoncé l'abandon de sa candidature aux législatives. Jean-Luc Mélenchon a également affirmé ne pas "vouloir être un problème". "Si vous pensez que je ne dois pas être Premier ministre, je ne le serai pas."
Jean-Luc Mélenchon a endu hommage sur France 3 à Adrien Quatennens qui a annoncé plus tôt ce samedi retirer sa candidature aux législatives dans le Nord. Sa réinvestiture avait créé la polémique en lien avec sa condamnation pour violences conjugales en décembre 2022. "C'est un homme bon, juste, équilibré et au-dessus de la moyenne", a-t-il déclaré.
Jean-Luc Melenchon et Adrien Quatennens en 2020
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"Le droit à la réhabilitation existe. Sur le plan personnel, je crois à une société où existe le droit au pardon et à la bonté".
Selon le leader de LFI, Adrien Quatennens a été "ostractisé" et "condamné par un quelconque comité électoral à une peine d'inéligibilité dont personne ne sait combien de temps elle durera". Il a également confié qu'il s'agissait d'un "moment douloureux" pour lui.
Matignon: "C'est aux partis politiques de prendre la bonne décision"
A propos de ses ambitions et de Matignon, l'ancien candidat à la présidentielle a de nouveau temporisé. "Si vous pensez que je ne dois pas être Premier ministre, je ne le serai pas", a lancé Jean-Luc Mélenchon. "C'est aux partis politiques de prendre la bonne décision", a-t-il ajouté. "Je ne serai jamais le problème, je serai toujours du côté de la solution", a-t-il déclaré, souhaitant vouloir "tout pour la victoire du Front Populaire".
Jean-Luc Mélenchon justifie l'éviction des "purgés"
"Si les gens en désaccord avec le grand chef n'étaient plus investis, François Ruffin ne le serait pas", selon Jean-Luc Mélenchon, qui a été invité à réagir aux "purges" au sein de LFI, après la non-investiture d'Alexis Corbière, Raquel Garrido et Danielle Simonnet. "François Ruffin a eu des mots très durs à mon égard", a rappelé Jean-Luc Mélenchon, "et Clémentine Autain".
Le leader LFI a justifié le fait de vouloir "faire la jonction avec les éléments de la société syndicaliste et associative". "C'est la raison pour laquelle nous avons fait ces choix", assurant qu'il n'y avait pas "d'investiture à vie".
Il a rappelé que chaque parti était maître de ses investitures, appelant les autres partis à ainsi les respecter.
"François Ruffin est candidat à la présidentielle, il me l'a dit", a affirmé Jean-Luc Mélenchon
Le leader insoumis a déclaré "ne pas savoir" ce qu'il se passait avec François Ruffin, qui a critiqué de manière très forte LFI après la réinvestiture d'Adrien Quatennens et la mise à l'écart de Raquel Garrido, Danielle Simonnet et Alexis Corbière.
"Nous avions une divergence sur la stratégie, ce n'est pas la première fois que cela existe. L'enjeu numéro 1, c'est de rallier le peuple populaire à la politique", prône Jean-Luc Mélenchon.
"Tout le renfort est le bienvenue", réagit-il sur François Hollande
Avec la candidature de François Hollande sous la bannière du Nouveau Front Populaire, "tout renfort est le bienvenue", a déclaré sur France 3 Jean-Luc Mélenchon. "Je jette la rancoeur à la rivière, j'espère qu'il en fera autant", a poursuvi le leader LFI.
Jean-Luc Mélenchon l'a assuré, le Nouveau Front Populaire livrera des armes à l'Ukraine mais "agira immédiatement pour mettre des casques bleus près des centrales nucléaires".
Clarifications sur l'international
"Dans les rangs insoumis, certains pensent que Zelensky et Poutine, il n'y a pas de différence. Moi je pense qu'il y en a une. L'un a franchi la frontière de l'autre. Nous pouvons pas l'accepter en Europe", a tenu à clarifier Jean-Luc Mélenchon.
Jean-Luc Mélenchon a réfuté toutes formes d'antisémitismes au sein de LFI. "Tout cela n'existait pas et tout le monde le savait", a-t-il réagi à propos de la signature de l'accord du Nouveau Front Populaire.
"Il faut que la France intervienne tout de suite et faire arrêter le massacre" à Gaza, explique Jean-Luc Mélenchon.