Arnaud Démare, sur ses chances de victoire d'étape au Tour de France : « S'il y a l'espace et le feeling, ça peut marcher »

Arnaud Démare sera le sprinteur de l'équipe Arkéa-B&B Hôtels sur le Tour de France. (E. Garnier/L'Équipe)

Le sprinteur de l'équipe Arkéa-B&B Hôtels espère empocher une victoire d'étape sur le Tour de France après un début de saison décevant.

« Avec quelle ambition attaquez-vous ce Tour ?

Je me sens bien, je suis content d'être ici, j'ai fait une bonne préparation même si les mois du début de saison ont été difficiles. J'ai une équipe qui me fait confiance pour être au départ ici. Si je suis là c'est que j'y crois, l'objectif c'est forcément d'aller chercher une victoire. Il y a des nombreuses occasions pour les sprinteurs. Le parcours est très dur au début, très dur à la fin, et il y a une belle semaine, quasiment dix jours, avec de nombreux sprints. Je suis un peu comme Mark Cavendish, j'y crois : une bonne vague, une bonne confiance, s'il y a l'espace et le feeling ça peut marcher.

Avez-vous douté de votre participation ?

J'ai douté de nombreuses fois, tout à fait. Encore aux quatre jours de Dunkerque, après ma chute j'ai encore passé cinq jours vraiment difficiles. J'ai eu de nombreux bâtons dans les roues, heureusement que j'ai une équipe qui me soutient vraiment. C'était un plus pour repartir à chaque fois. À aucun moment on ne m'a dit que j'allais être évincé de la sélection, que je n'en étais pas capable. Le Tour de France a toujours été dans mon optique, j'ai bossé pour. J'espère être la surprise sur ce Tour de France où on ne m'attend pas.

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Avez-vous ciblé une étape en particulier ?

Non, toutes les étapes où il y a un sprint possible. On peut en compter sept, huit voire neuf avec des sprints plus ou moins durs, avec des chemins, ça va dépendre vraiment de ma condition. Et aussi de comment court le peloton.

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L'an dernier, ç'a beaucoup frotté dans les sprints. C'est une tendance qui s'accentue ?

Ça frotte aussi sur d'autres courses. J'ai vu des choses délicates aussi en début de saison, pas forcément dans les 200 derniers mètres mais en amont, au km ou à 5 bornes de l'arrivée. Ça fait partie du vélo, je fais partie des coureurs qui ne sont pas forcément kamikazes et qui aiment les sprints fluides mais on s'adapte. On a des commissaires, des arbitres pour prendre des décisions importantes. C'est à eux de bouger s'il faut bouger. »

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