Griezmann « cramé », Lizarazu averti Deschamps

Antoine Griezmann (France)

Lundi soir à Düsseldorf, l'équipe de France lancera son Euro 2024 pour de bon. Alors que la compétition a officiellement débuté vendredi soir avec une victoire solide de l'Allemagne face à l’Écosse (5-1), Adrien Rabiot et les siens rongent pour l'instant leur frein, eux à qui ils tardent d'entrer sur la pelouse pour affronter l'Autriche (21h), premier de leurs trois adversaires dans le groupe D. Inépuisable à son poste, Antoine Griezmann sera titulaire. Mais la manière dont Didier Deschamps choisira de l'utiliser fait un peu peur à Bixente Lizarazu.

Ce dimanche, le consultant de TF1 a été interrogé sur cette fameuse utilisation du joueur de l'Atlético de Madrid et sa réponse a été franche. Évoquant notamment la possibilité de voir les Bleus évoluer dans un système proche de celui utilisé au Qatar en 2022, l'ancien défenseur international a aussi pris en compte ce qu'il avait vu plus récemment chez les Bleus : « Un changement de jeu par rapport à ce que l'on a vu lors des matchs amicaux. C'est vrai que sur ces matchs amicaux, (Antoine) Griezmann était partout et nulle part. On a l'impression qu'il cherchait sa position, à la fois d'attaque et défensive. »

« Il va falloir un peu gérer ses efforts »

Et Bixente Lizarazu de poursuivre son analyse sur le positionnement du vice-capitaine des Bleus : « On ne le sentait pas complètement à l'aise. Le remettre dans une configuration où il a été très bon au Qatar, sauf en finale où il a semblé un peu épuisé, ça peut le mettre dans les meilleures conditions possibles. » Mais le consultant de l'émission Téléfoot de prévenir indirectement Didier Deschamps : « Si on va dans ce système-là, il va quand même falloir un peu gérer ses efforts pour ne pas qu'il finisse cramé à la fin de la compétition. »

L'ancien du Bayern Munich anticipe donc la possibilité que, comme lors de la Coupe du monde 2022, Antoine Griezmann ne parviennent pas à tenir la distance physique jusqu'au bout s'il n'est pas un peu ménagé par moment par son sélectionneur. Tout cela évidemment avec la perspective de voir les Bleus disputer la finale.