Évoluer dans une entreprise de taille intermédiaire, c’est bon pour faire carrière
«Les ETI offrent la possibilité de développer une carrière épanouissante et de long terme», résume Aïcha Goudiaby, DRH de Septodont, un laboratoire pharmaceutique. (Illustration) Getty Images/Nitat Termmee
Notre dossier sur les entreprises de taille intermédiaire
- Ces discrètes pépites que l’on appelle ETI
- Évoluer dans une ETI, c’est bon pour faire carrière
Si 67 % des cadres et 50 % des décisionnaires RH déclarent avoir déjà entendu parler des entreprises de taille intermédiaire (ETI), seule une minorité en a une connaissance précise (selon les résultats d’une enquête Ifop pour EDC réalisée auprès de 800 cadres et 200 décisionnaires RH en octobre 2023 et février 2024). Leurs atouts sont les perspectives de carrière à l’intérieur de l’entreprise, les circuits de décision courts et la qualité des relations. Le principal frein en est une organisation jugée très hiérarchique.
« Les ETI offrent la possibilité de développer une carrière épanouissante et de long terme dans une organisation àtaille humaine », assure Aïcha Goudiaby, DRH de Septodont, laboratoire pharmaceutique de 2 200 salariés.
Elle cite deux avantages : « Le premier est de mesurer l’impact de sa contribution, le rôle clair de sa participation au succès de l’entreprise ; le second de réaliser une construction de carrière, parfois plus rapide ou plus élaborée. Dans cette période où chacun cherche du sens au travail, c’est important d’avoir le sentiment d’être acteur de sa carrière et de pouvoir mesurer l’impact de notre rôle au sein de l’organisation. »
« Je vis le meilleur de ma carrière aujourd’hui »
La DRH se sent écoutée. « La fonction RH a une voix à la table stratégique. Cela me donne accès à des canaux privilégiés pour proposer des avancées sociales ou sociétales. » Elle assure sans hésiter : « Moi qui ai travaillé dans de grands groupes, sur des projets passionnants, je vis le meilleur de ma carrière aujourd’hui. »
Chargée de formation chez Manutan (fournitures aux entreprises) dans le Val-d’Oise, Virginie Vasseur loue l’accompagnement de son employeur, qui a financé sa formation : « Je suis arrivée comme chargée de clientèle. J’ai voulu évoluer, c’était un vrai challenge et on m’a fait confiance. »
« On a une grande proximité avec les dirigeants, qui communiquent les chiffres en plénière chaque mois et vont régulièrement sur le terrain. On peut leur poser nos questions sans filtre », apprécie-t-elle. La jeune femme profite de la salle de sport tous les midis et ne se verrait pas ailleurs que dans cette ETI, où travaillent aussi sa mère, sa tante et sa belle-sÅ“ur !