Bulgarie: le souvenir des récentes inondations catastrophiques reste ancré dans les mémoires

bulgarie: le souvenir des récentes inondations catastrophiques reste ancré dans les mémoires

À l'entrée du village de Slitina, la route était toujours fermée en mai 2024, soit deux ans après les inondations catastrophiques dans la région.

Septembre 2022. Des pluies diluviennes provoquent un véritable « raz de marée » qui ensevelit sous plusieurs mètres d’eau plusieurs villages de la région de Karlovo, à environ 150 kilomètres de Sofia. Un an plus tard, au bord de la mer Noire, la région touristique de Tsarevo, subit en 24 heures l’équivalent de plusieurs mois de précipitations : les rivières en furie balaient campings, infrastructures et ports de pêche. La Bulgarie, pays le plus pauvre de l’Union européenne, reste traumatisée par ces deux épisodes d’une grande brutalité. Aujourd’hui, autorités et habitants tentent de s’organiser face à des événements climatiques inédits et de plus en plus violents.

De notre envoyé spécial en Bulgarie,

À deux heures de route de Sofia, la « vallée des roses » se love au pied de la chaîne des Balkans. Autour du village de Slatina, les champs exhalent sous le soleil de mai, le parfum enivrant des milliers de roses de Damas destinées à l’industrie mondiale de la parfumerie. De prime abord, le paysage ne semble plus garder de stigmates du violent épisode pluvieux qui a balayé la région au début du mois de septembre 2022. Pourtant, au détour d’un virage, la route s’interrompt subitement, remplacée par une piste poussiéreuse, bosselée et constellée de trous. Le paysage, jusqu’ici paisible, change du tout au tout : arbres déracinés et monticules de terre éparpillés témoignent encore, presque deux ans après, des forces naturelles colossales qui ont été à l’œuvre. « Il y a eu un mur liquide, l’eau glissait sur des pentes qui étaient comme des pistes de ski », raconte cet habitant. Dans le bassin de la rivière Striama, selon les autorités locales, ce sont quasiment 200 litres d'eau au m2 qui sont tombés en quelques heures, détruisant les infrastructures, emportant végétation et véhicules sur plusieurs centaines de mètres. Si, plus loin, le terrain de foot du village jouxtant les habitations grisâtres, n’est encore qu’un vaste terrain vague, on note que, vers la place du village, des travaux ont été effectués : un petit pont en béton enjambe le ruisseau responsable de l’inondation, qui, redevenu mince filet d’eau, est désormais en partie canalisé entre deux rives enherbées. Mais le chantier n’est pas achevé, le macadam et les voies d’accès, encore absentes, empêchent les voitures de passer le pont. Résultat: le village reste coupé en deux.

«Des rues et des ponts, est-ce trop demander?»

Pour le maire de Karlovo, Émile Kabaïvanov, qui anime un mouvement de contestation, un tel immobilisme des pouvoirs publics, deux ans après la catastrophe, est tout simplement inacceptable : «Nous n’avons reçu que 20 % des sommes nécessaires à la reconstruction ». C’est « une entrave terrible pour le quotidien des habitants ». L’homme a donc décidé de monter une opération « coup de poing » le 28 mai 2024, et de bloquer, avec l’aide d’une centaine de sinistrés, la grande route nationale I-6 entre Sofia et Bourgas dans le bourg limitrophe de Karnare. Et, à l’heure dite, sous le regard de la presse bulgare, la masse des manifestants s’empare de la chaussée sous le regard placide de quelques dizaines de policiers et gendarmes. Sur les panneaux brandis par la foule, on peut lire des slogans interpellant les autorités nationales : « Des rues et des ponts, est-ce trop demander? », ou bien encore « Du bitume et des rues normales ! ». Émile Kabaïvanov s’emporte : « Nous avons monté tous les projets, mais il manque le financement, car l’instabilité politique qui touche le pays fait que rien n’avance vraiment ». Pour lui, il manque encore environ 19 millions d’euros pour la réhabilitation de sa région. Parallèlement, le maire de Karlovo souhaite aussi qu’on investisse sur le long terme pour relancer durablement la vie économique des 60 000 habitants de la zone. Afin de prévenir au maximum de telles catastrophes, « il faut curer correctement le lit des rivières afin qu’elles ne débordent pas », tout en pointant un problème récurrent dans la vie quotidienne bulgare : sur 400 maisons sinistrées, seules douze étaient assurées. Il serait peut-être nécessaire de rendre cette assurance « obligatoire », dit-il, les habitants n’ayant reçu que 184 euros d’aide gouvernementale. Peu après la manifestation de Karnare, le Premier ministre par intérim, Dimitar Glavtchev, a finalement annoncé le déblocage d’une partie des fonds d’aide aux sinistrés.

Beaucoup plus à l’Est, voilà la côte de la mer Noire. Très touristique depuis l’époque communiste, elle accueille désormais chaque été sur ses 378 kilomètres, une population européenne bigarrée qui se répartit entre une « riviera bulgare » bétonnée et des campings spartiates ultra bondés. Le sud de cette côte est plus sauvage, notamment vers Tsarevo, où la Rezovska matérialise la frontière avec la Turquie. Avec la Veleka, ce sont deux fleuves côtiers qui taillent leur chemin à travers les vallons boisés du parc naturel Strandja. C’est là, en septembre 2023, un an pile après les inondations de Karlovo, que la nature s’est à nouveau déchaînée. « En 24 heures, il est tombé sur cette partie de la côte l’équivalent de plusieurs mois de pluie, du jamais vu depuis trente ans ! », indique à l’époque Alexandar Djartov, le directeur des pompiers et de la sécurité civile, en charge des secours. Des campings sont totalement submergés par les flots, des ponts emportés, et il faut évacuer en toute hâte de nombreux touristes, annoncent les médias locaux. L’état d’urgence est déclaré, il y a au moins quatre morts, et le bourg côtier de Tsarevo décrète une journée de deuil.

Rezovo, un village «piégé» par l’histoire?

À Rezovo, un village de pêcheurs, situé tout au sud de la côte, à cent mètres de la frontière turque, on se souvient avec précision de ce jour de septembre, lorsqu’un véritable mur d’eau de six mètres de haut est venu dévaster l’embouchure du fleuve Rezovska. « Nous avons vécu 36 heures d’angoisse », dit Michael Dimitrov, un habitant des lieux. « Il n’y avait pas d’électricité, plus de portable, treize barques de pêche ont été emportées par ces torrents d’eau, dit-il encore, et comme le pont métallique qui donne accès à notre village était complètement englouti, nous avons été coupés du reste du monde ». Mais, d’après ce chef d’entreprise qui a un profond attachement pour la région, cette catastrophe était prévisible : « Tout le monde savait ce qui allait arriver ici en cas de crue subite et les autorités sont restées muettes ». Du coup, Michael Dimitrov, après les heures éprouvantes de septembre 2023, a décidé d’agir et de fonder l’association Union des pêcheurs de Rezovo pour aider son village à reprendre une vie normale. « On veut,propose-t-il, bâtir un petit port pour les 44 barques de pêche qui sont encore aujourd’hui simplement amarrées sur la rive du fleuve ». Mais à Rezovo, rien n’est simple. Et il faut remonter aux temps difficiles de la Guerre froide pour comprendre une situation bien complexe…

En 1980, L’Otan et le Pacte de Varsovie se font face du nord au sud de l’Europe. Alors que la Turquie est membre de l’Otan et que la Bulgarie fait partie du Pacte de Varsovie, la frontière entre les deux pays est militarisée, et le petit village de Rezovo se trouve exactement sur cette ligne de fracture géopolitique majeure. « Dans ces années-là, raconte Michael Dimitrov, les autorités turques pro-occidentales ont tenté de s’approprier la majeure partie du delta du fleuve afin d’obtenir plus de territoire maritime ». Et pour ce faire, explique-t-il encore, « les digues qui ont été bâties ont fortement rétréci l’embouchure avec pour résultat d’augmenter significativement le flux d’eau qui débouche dans la mer Noire; c’est l’effet entonnoir ». Quant à la situation actuelle, lance, désolé, ce chef d’entreprise, il y a bien un contrat transfrontalier de nettoyage et de curage de la Rezovska, « mais qui n’est pas respecté ». Pour mener à bien son projet, Michael Dimitrov bénéficie de l’appui de la mairie de Rezovo qui lui a donné un terrain municipal. « Cela fait six mois que je travaille dessus, insiste-t-il, le problème concret, c’est l’enchevêtrement des compétences territoriales et la lenteur de nos institutions publiques ». Avec les fonds déjà recueillis par son association, il a pu néanmoins réaliser un mini embarcadère de fortune sur une petite plage voisine. Mais celle-ci n’est pas assez grande pour accueillir la quarantaine de barques du village.

Ce chef d’entreprise, qui œuvre dans le secteur de la communication publicitaire, s’étonne de ne pas voir plus d’implication des institutions européennes dans ce genre de dossier atypique : « Nous sommes pourtant ici à l’extrême limite de la zone Schengen, clame-t-il, navré de voir que pour les pêcheurs locaux, l’Union européenne n’est qu’une liste d’interdictions, avec les quotas de pêche et des réglementations diverses… ». Pour lui, il devrait y avoir en Bulgarie une présence européenne « plus prononcée pour mieux expliquer les législations communes ; par ailleurs il serait intéressant de créer une commission au sein de l’UE capable de gérer les cas particuliers comme Rezovo ». Et puis, conclut-il, un peu malicieusement, « Regardez les Turcs, ils ont été capables de réaliser en un an un véritable petit port pour leurs bateaux après des crues en 2014 ».

S’adapter à la «nouvelle réalité»

La preuve que ces événements ont laissés des traces dans les esprits, c’est une exposition de dessins - qui retrace notamment les inondations de 2022 et 2023 - qui nous accueille dans l’entrée de la caserne des pompiers de Sofia. Là, Alexandar Djartov, le directeur des soldats du feu et de la sécurité civile bulgare, rappelle que la fusion, « en 2011 », des services d’incendie et de la protection civile a initié une série de réformes qui ont permis au pays de s’adapter, dès 2016, à la « nouvelle réalité du changement climatique grâce à la création de huit unités de réponse rapide, dont une basée à Bourgas, au bord de la mer Noire ». Il occupait d’ailleurs ce poste lors des inondations de Tsarevo en septembre 2023 : « Les premières alertes nous sont arrivées par le 112, le numéro d’urgence nationale, et lors de leur déclenchement, ce sont les autorités locales qui se sont chargées du suivi initial ». Dès lors, « nos 8 500 agents, dont 8 000 permanents, se sont préparés à agir », indique-t-il encore.

Alexandar Djartov se déclare satisfait de la coopération intra-européenne. Dans son budget, il y a environ 300 millions de levas (soit un peu plus de 150 millions d’euros) d’aide venant de Bruxelles qui sont consacrés à plusieurs projets en cours. La récente aire d’exercice située au pied de la caserne en est un exemple. « Nous avons aussi de bonnes relations avec l’Allemagne pour la mise en place de formations communes », dit-il. Et puis, « au-delà des catastrophes nationales que nous avons vécues, la qualité de nos interventions lors du tremblement de terre de février 2023 en Turquie et des incendies d’août de la même année en Grèce a été soulignée ». Mais l’amélioration de notre dispositif « est un long processus », reconnaît-il enfin.

L’apport essentiel de la Croix-Rouge et des bénévoles

Les secouristes de la Croix-Rouge bulgare font naturellement partie du système national de réponse aux urgences, déclare Yassen Slivensky, le directeur du management des catastrophes naturelles. « Nous avons, dit-il, un fonds spécial qui finance nos équipes positionnées dans les 28 conseils régionaux ». Notre rôle, poursuit-il, lors de catastrophes comme les inondations autour de Karlovo et de la mer Noire, « est d’assister les populations, de fournir des draps, des couvertures et des lits pliants dès les premiers jours ». La Croix-Rouge bulgare compte 400 employés, 10 000 volontaires, dont 1 000 bénévoles formés. Yassen Slivensky, qui y travaille depuis l’an 2000, estime « qu’il y a de plus en plus d’événements hors du commun et d’inondations impromptues », et qu’évidemment il faut s’adapter à cette nouvelle réalité. « À Karlovo, rappelle-t-il, nous avions des volontaires régionaux, d’où une réaction rapide ». L’évaluation se fait au plus vite, signale le responsable, « nous fournissons l’eau potable, la nourriture, mais la Croix-Rouge, qui ne fait pas le travail des pompiers, est en contact permanent avec les autorités ». Notre plus, explique encore Yassen Slivensky, « c’est également de pouvoir déployer une assistance psychologique aux populations touchées, sachant que la Croix-Rouge reste sur les lieux du drame, même une fois l’urgence passée ».

À Plovdiv, dans le centre de la Bulgarie, nous rencontrons Gueorgui Vlaykov. À 37 ans, il est sauveteur bénévole et membre d’une association de secouristes forte de 88 membres qui intervient en appui des autorités lors des événements les plus graves. Au début du mois de septembre 2022, dit-il, « après des prévisions météo très mauvaises, une partie de notre équipe a été mobilisée pour surveiller l’état des berges des rivières, confrontées à une hauteur d’eau déjà très importante ». Puis tout s’est accéléré, devant l’ampleur du sinistre, « l’appel national aux volontaires a été lancé. Sur place, la boue recouvrait tout, tous les ponts avaient été détruits, il n’y avait plus que deux routes pour atteindre les villages. Après la lente baisse du niveau de l’eau, nous avons entamé le pompage et le nettoyage dans les maisons des particuliers ». Selon lui, de nombreux volontaires ont participé aux opérations : « Largement plus de 2 000 bénévoles, car l’information était présente sur toutes les chaînes de télévision et nous étions en période de vacances ». « Ce fut l’une des plus fortes inondations qu’il m’ait été donné de voir », dit-il. « Malheureusement, se souvient-il encore, l’organisation des secours laissait à désirer, des milliers de véhicules stationnaient un peu partout, créant un désordre notable au milieu des décombres, des arbres déracinés ». Des dégâts importants qui viendraient, selon lui, du fait que les montagnes environnantes ne sont pas suffisamment « nettoyées » par les services forestiers. Le secouriste se trouvait aussi sur les bords de la mer Noire, en septembre 2023. Là, explique-t-il, « la configuration des lieux a rendu l’intervention de notre groupe bien différente. Il y a eu comme une grande vague, mais l’eau n’est pas restée. Si les infrastructures ont été bien endommagées, il n’y a pas eu de montagnes de boue à évacuer ».

Gueorgui Vlaykov insiste sur la préparation des membres de son association : « Les bénévoles, avant d’être incorporés, suivent une formation de 80 heures d’entraînement ». L’homme précise également que les secouristes volontaires agissent toujours en coordination avec les autorités locales « tout en ayant une forte collaboration avec les pompiers; car nous faisons partie intégrante du système national de protection civile ». Enfin, précise-t-il également, nous disposons d’un atout précieux, « une application de smartphone qui nous permet de repérer, tout autour de nous, ce qui répond à nos besoins, comme par exemple un médecin ou un donneur de sang d’un type particulier enregistrés dans la base de données ». Gueorgui Vlaykov, qui est également guide de montagne, se sent proche de « ceux qui aident » et est particulièrement fier d’avoir pu participer aux opérations de secours après le séisme en Turquie de février 2023; il regrette néanmoins que les modalités de financement des ONG en Bulgarie soient aussi compliquées. Philosophe, il convient, en guise de conclusion que, face aux inondations de plus en plus catastrophiques qui submergent l’Europe, « personne ne peut gagner face à la nature ». Et que l’important, c’est donc l’adaptation.

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