Euro 2024 : portée par ses 2 génies, l’Allemagne réussit ses débuts !
En s'imposant largement contre l’Écosse ce vendredi (5-1), l'Allemagne n'a pas manqué ses débuts dans cet Euro 2024.
Allemagne Florian Wirtz Jamal Musiala
Après les balbutiements de ces dernières années, l'Allemagne était au pied du mur. Pays hôte de cet Euro 2024, la Mannschaft était très attendue pour son entrée en lice dans le tournoi, avec un match contre l'Ecosse à l'Allianz Arena de Munich.
L'avant-match a évidemment été marqué par la traditionnelle cérémonie d'ouverture. Un spectacle à la hauteur de l’événement, avant le coup d'envoi d'un rapport de force qui avait tout d'une rencontre piège pour la formation de Julian Nagelsmann. Le sélectionneur de l'Allemagne avait confirmé ses intentions nées au printemps dernier : s'appuyer sur une équipe composée en majorité de milieux de formation pour tenir le ballon et imposer son jeu.
L'Allemagne déroule, Wirtz et Musiala impressionnent
Avec les talentueux Musiala et Wirtz aux commandes de l'animation offensive derrière Havertz en faux numéro 9, la présence des tauliers Kroos et Gündogan plus bas et celle de Kimmich sur le côté droit, le onze allemand avait de l'allure. Ces choix ont porté leurs fruits puisque la Mannschaft a très vite affiché sa supériorité. Et comme un symbole, Wirtz et Musiala ont débloqué leur compteur pour lancer cette compétition. Le meneur de jeu du Bayer Leverkusen a débloqué la situation d'une reprise bien ajustée à l'entrée de la surface (1-0, 10e), avant que la pépite du Bayern ne double la mise d'une merveille d'enchaînement technique (2-0, 19e).
Cette entame parfaite n'a pas vraiment modifié les plans de l'Allemagne. Piqués dans leur orgueil, les coéquipiers d'Andy Robertson, organisés en 3-4-2-1, ont bien tenté de se révolter, mais il leur a manqué beaucoup d'ingrédient pour se hisser au niveau du pays hôte. L'affaire a même été réglée avant la pause, lorsque Porteous a été logiquement exclu par M. Turpin pour une faute terrible sur Gündogan dans la surface. Havertz n'a pas tremblé pour transformer le penalty et sceller le succès allemand (3-0, 45e+1).
Dans cette configuration, le second acte s'apparentait à une formalité. Sans forcer, les hommes de Nagelsmann ont sereinement géré leur avantage, tout en s'offrant le luxe de saler l'addition. Dans la catégorie des visages de la saison, Füllkrug, entré en jeu, n'a pas été en reste en y allant de son but sur un missile à bout portant (4-0, 4-0, 68e), quand son compère de Dortmund Emre Can a clos le festival en fin de match (5-1, 90e+3). Entre-temps, Rüdiger avait redonné le sourire au peuple écossais en marquant contre son camp (4-1, 87e). Unique fausse note d'une soirée sans histoire pour cette Allemagne sure de sa force.