Une première démonstration : l'Allemagne se rassure face à l'Ecosse...et effraie l'Europe entière
L'Allemagne n'a fait qu'une bouchée de l'Ecosse en ouverture de "son" Euro (5-1). De quoi faire passer un message en ce début de compétition.
Une première démonstration : l'Allemagne se rassure face à l'Ecosse...et effraie l'Europe entière
Après une campagne de préparation marquée par des résultats décevants et par le départ d'Hansi Flick, l'Allemagne se présentait avec encore quelques doutes pour ouvrir son tournoi.
Il n'aura fallu que dix minutes à l'Allianz Arena de Munich pour les oublier et exulter une première fois dans cet Euro. Sur un bon centre d'un Joshua Kimmich omniprésent, Florian Wirtz ouvrait déjà le score.
Neuf minutes plus tard, une nouvelle magnifique action collective permettait à la Mannschaft de doubler la mise grâce à Jamal Musiala. L'équipe a ensuite géré son avance tranquillement avant de se réveiller en fin de première mi-temps.
L'Allemagne trop forte pour l'Ecosse
Les Ecossais étaient déjà proches de concéder un penalty sur une action à la limite du rectangle, l'arbitre désignait finalement le point de penalty quelques minutes plus tard sur une intervention très maladroite de Porteous, synonyme de carte rouge pour le défenseur. Et aussi de 3-0 par Kai Havertz, adroit des onze mètres.
Trois buts d'écart, un homme de plus : tout était dit au repos. Mais les Allemands ont encore appuyé deux fois sur l'accélérateur dans le deuxième acte avec d'abord une fusée de Niclas Füllkrug qui est venue se loger dans la lucarne écossaise (68e).
L'autobut d'Antonio Rüdiger sur phase arrêtée en fin de match ne viendra pas gâcher la fête (4-1). Il n'a, au contraire, que fait monter la température, tous les écossais finissant par chanter en coeur. L'Allemagne a tout de même fini par avoir le dernier mot avec le 5-1 inscrit par Emre Can sur une frappe de loin.
Il faudra évidemment revoir l'Allemagne face à un adversaire plus consistant. Mais après avoir mangé son pain noir pendant de longs mois, l'équipe peut savourer son entrée en trombe dans la compétition.