France-LFI publie la liste de ses candidats pour les élections législatives

Mathilde Panot de LFI et Manuel Bompard, coordinateur de l'équipe opérationnelle du parti d'opposition d'extrême gauche français La France Insoumise (LFI), assistent à une conférence de presse de l'alliance des partis de gauche, appelée "Nouveau Front Populaire", à Paris, France, 14 juin 2024. REUTERS/Stephane Mahe

(Reuters) - La France insoumise (LFI) a publié vendredi soir la liste de ses candidats pour les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet en France.

Les partis de gauche, dont LFI, se sont mis d'accord jeudi sur un programme commun et sur la répartition des circonscriptions en vue des élections législatives anticipée sous la bannière d'un "Nouveau Front populaire".

"L'accord politique passé par la France insoumise avec les composantes du Nouveau Front populaire nous permet d'être représentés dans 230 circonscriptions", a indiqué LFI sur son site internet.

Parmi les candidats investis par le parti dans les circonscriptions qui lui reviennent figurent notamment Manuel Bompard, Eric Coquerel, François Ruffin, Mathilde Panot, Clémentine Autain et Adrien Quatennens.

"A celles et ceux qui s'opposeraient ou douteraient de la pertinence de ma candidature, sachez que je vous comprends. J'espère simplement pouvoir, humblement, et par mes actions, regagner votre confiance", a écrit Adrien Quatennens dans un communiqué diffusé sur X.

Adrien Quatennens a été condamné en 2022 à quatre mois d'emprisonnement avec sursis pour violences conjugales.

Certains membres de LFI considérés comme "frondeurs", comme Raquel Garrido, Danielle Simonnet ou Alexis Corbière, ont quant à eux été écartés.

"On me fait payer le crime de lèse-Mélenchon", a écrit Raquel Garrido sur le réseau social X. "Honte sur toi JLM (Jean-Luc Mélenchon). C'est du sabotage. Mais je ferai mieux. Nous ferons mieux."

Danielle Simonnet a dénoncé une "purge des députés engagés pour l'unité" et Alexis Corbière a lui de son côté jugé avoir reçu "une punition pour avoir fait entendre des critiques en interne".

(Rédigé par Camille Raynaud)