Melissa Depraetere : « Georges-Louis Bouchez n’est absolument pas fiable »
Melissa Depraetere, présidente du parti socialiste flamand Vooruit, affirme n’accorder aucune confiance à Georges-Louis Bouchez, président du MR.
La présidente de Vooruit, Melissa Depraetere, a vivement critiqué le président du MR dans une interview publiée dans De Tijd ce samedi, en assurant notamment que celui-ci n’était absolument pas digne de confiance.
La cheffe des socialistes flamands n’est pas disposée à rentrer dans un gouvernement fédéral avec la N-VA, le CD&V, le MR et Les Engagés à n’importe quel prix, fait-elle comprendre dans cet entretien avec le quotidien néerlandophone, confirmant par là les propos tenus quelques jours plus tôt par Conner Rousseau, l’autre figure de proue de Vooruit.
Vooruit, relégué de facto dans l’opposition
«Ã‚ Nous constatons que les partis invités àla table des négociations ont des programmes diamétralement opposés. La N-VA et le MR veulent économiser des milliards sur les soins de santé. Pour nous, c’est totalement exclu », insiste celle qui est pourtant pressentie pour occuper un gros poste ministériel, depuis qu’elle s’est effacée de la présidence du parti au profit de Conner Rousseau, revenu plus fort que jamais après sa traversée du désert.
«Ã‚ Nous voulons au contraire relever fortement le salaire minimum. Aucun autre parti n’a repris cela dans son programme », ajoute Melissa Depraetere. « Nous voulons bien discuter, mais cela s’annonce très difficile », résume-t-elle.
Au passage, la présidente de Vooruit envoie un missile en direction du président du MR avec qui, dit-elle, elle ne se sent pas beaucoup d’affinités.
Georges-Louis Bouchez dans le viseur de la socialiste flamande
«Ã‚ Georges-Louis Bouchez est un personnage àqui l’on ne peut pas faire confiance. C’est ce que tout le monde dit. Pendant quatre ans, il a fait de l’opposition contre son propre gouvernement et en plus ça lui a réussi. Cela n’augure rien de bon pour la prochaine équipe gouvernementale. »
Elle ne le voit pas devenir Premier ministre. « Je n’aime pas formuler de véto à l’encontre de personnes, mais il serait préférable qu’il devienne ministre-président de la Wallonie. Ainsi nous serons débarrassés de lui et il ne devra même pas apprendre le néerlandais. »