Le « Casemiro allemand » fait débat
The Germany team line up before the UEFA Euro 2024 Group A match at the Munich Football Arena in Munich, Germany. Picture date: Friday June 14, 2024. - Photo by Icon Sport
Pour l’entrée en lice de l’Allemagne à l’Euro 2024 à domicile, vendredi soir à Munich, face à l’Ecosse, Julian Nagelsmann n’a réservé aucune surprise dans son onze de départ. Il a aligné l’équipe qui a donné une magnifique leçon de football aux Bleus, en mars dernier à Lyon. Au milieu de terrain, Toni Kroos est ainsi associé à Robert Andrich. Pour être plus précis, le joueur qui va bientôt prendre sa retraite recule au niveau de ses défenseurs pour stabiliser la relance, laissant le joueur de Leverkusen seul en 6.
Andrich peut participer au jeu de son équipe, mais il est surtout l'élément en charge de casser les actions adverses à la perte de balle de la Nationalmannschaft. « Andrich qui est le travailleur, le nettoyeur du côté de Toni Kroos, celui qu’on surnomme le Casemiro allemand, qui n’est pas toujours fin, même s’il est capable de faire preuve de finesse sur coup de pied arrêté », a ainsi lancé Jean-Charles Sabattier, le commentateur de beIN Sports, qui a ainsi rappelé le surnom très élogieux d’Andrich en référence au crack brésilien.
Andrich, c'est "hallucinant"
Patrick Guillou, le fidèle compère de Sabatier sur beIN, a ainsi précisé: « il s’est vraiment bonifié dans la gestion de ses émotions sous Xabi Alonso. On l’a connu plus fou du côté de l’Union Berlin, même si dans certains situations de jeu, les démons reviennent. Il a quand même trouvé une certaine plénitude ». A 29 ans, Robert Andrich est un tout jeune joueur international, convoqué en octobre dernier par Nagelsmann, adepte d’un football d’ultra-possession mais également séduit par les bagarreurs visiblement.
Sur le plateau à la mi-temps, Daniel Bravo, lui, a offert une analyse mitigée, en rappelant que Leon Goretzka avait été écarté par le sélectionneur. « J'ai été impressionné par Andrich, qui a mis beaucoup de coups. Je suis étonné qu'il joue à la place de Goretzka, qui est resté à la maison. C'est le choix de Nagelsmann de mettre un milieu qui met des coups, sauf que s’il joue contre une bonne équipe, il ne va pas finir le match, c’était hallucinant, j’ai trouvé son match bizarre », a lancé l’ancien international français.