"J'ai sous-estimé mes blessures": de retour, van Aert ne sait toujours pas s'il pourra faire le Tour et les JO
Il est venu ici pour se tester. Et se rassurer à un peu plus d’un mois du départ du Tour de France (29 juin-21 juillet). Lourdement tombé fin mars sur la semi-classique À travers la Flandre, Wout van Aert retrouve la compétition cette semaine à l’occasion du Tour de Norvège, qui se dispute de jeudi à dimanche. Ces quatre étapes doivent permettre au Belge de se remettre dans le rythme après huit semaines d’absence.
Wout van Aert le 27/03/2024
"J'ai sous-estimé mes blessures"
Pas question en revanche de penser à une éventuelle présence sur le Tour de France, un objectif trop lointain selon lui. "C’est une possibilité mais c’est vraiment trop tôt pour le dire de manière définitive. D’abord, je vais rouler ici en Norvège et après, on va analyser ce qui est possible pour le futur, donc oui, c’est vraiment trop tôt pour le dire", a-t-il déclaré dans des propos rapportés par la RTBF.
Victime de fractures de la clavicule, du sternum et de sept côtes lors de sa chute le 27 mars, le coureur de la Visma-Lease a bike a dû tirer un trait sur le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, mais aussi sur le Giro. "Malheureusement, je ne peux pas dire que je n'ai plus de gêne. Je peux m'entraîner, heureusement, mais le soir ou après l'entraînement, il y a toujours une certaine gêne", a-t-il précisé ce jeudi auprès du quotidien belge Het Nieuwsblad.
"Si je reste longtemps assis sur mon vélo, mes muscles se tendent et ensuite j'ai mal au dos. C'est ennuyeux", a-t-il précisé, conscient d’avoir peut-être repris trop vite l’entraînement sur home-trainer. "C'est probablement ma plus grosse erreur. J'ai sous-estimé mes blessures."
Et de poursuivre: "Plus d'une fois, j'ai cru que j'étais enfin sorti d'affaire et que je pouvais recommencer à m'entraîner, mais non. C'était difficile à accepter, surtout les semaines où il y avait beaucoup de courses à la télévision. À la fin, j'en avais vraiment assez. Là, ma crainte, c’est d’avoir un peu mal lors de la première étape, que cela empire par la suite, que je ne me remette pas et que la situation se dégrade à nouveau. Mais je n’envisage pas ce scénario catastrophe."